L'artiste marocaine Madiha Sebbani fait fureur dans le monde de l'art

Portrait de Madiha Sebbani. (Photo fournie)
Portrait de Madiha Sebbani. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 17 mars 2021

L'artiste marocaine Madiha Sebbani fait fureur dans le monde de l'art

  • Récemment, Sebbani a été invitée à organiser une exposition pour la galerie ESCAP3 à Cape Town, en Afrique du Sud, intitulée «Sacred» (Sacré)
  • Sebbani affirme que les restrictions de la Covid-19 ajoutent une touche de complexité à la communication entre les artistes et avec le public du monde entier

MADRID: Créatrice et programmatrice de festivals, l'artiste marocaine Madiha Sebbani fait fureur dans le monde de l'art.

Née dans la ville de Sale, au Maroc, en 1991, l'artiste multidisciplinaire est diplômé de l'Institut national des beaux-arts à Tétouan, en 2015. Elle poursuit actuellement une maîtrise en art public et en nouvelles stratégies artistiques dans le cadre du programme en ligne de l’Université Bauhaus d’Allemagne tout en vivant et travaillant à Londres.

L'artiste accomplie est la programmatrice de festivals du collectif «Jeunes artistes marocains» (JAM), qui organise des expositions à Londres, Cologne, New York et Washington D.C.

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Sebbani a été invité à organiser une exposition pour la galerie ESCAP3 à Cape Town, en Afrique du Sud, intitulée «Sacred» (Sacré) (Photo fournie)

Plus récemment, Sebbani a été invitée à organiser une exposition pour la galerie ESCAP3 à Cape Town, en Afrique du Sud, intitulée «Sacred» (Sacré), une exposition multimédia qui met l’accent sur les tendances artistiques contemporaines dans divers pays.

«J'ai été ravie de montrer des artistes du Maroc, d'Arabie saoudite et d'Afrique du Sud pour discuter du «sacré» dans des contextes religieux, politique ou socioculturel», affirme-t-elle.

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Sebbani est une artiste talentueuse, et présente actuellement sa première exposition personnelle en ligne, «Until Further Notice» (Jusqu'à nouvel ordre). (Photo fournie)

Ce fut une excellente occasion de rencontre pour les artistes africains et du Moyen-Orient, et qui a créé un merveilleux dialogue entre eux.

Cet été, Sebbani organise une exposition en collaboration avec des artistes saoudiens dont Hmoud Al-Attawi, Saad Howede, Obaid Al-Safi de Riyad et Ghada Al-Rabie d’Al- Madinah. Les œuvres devraient être exposées en Allemagne et à Londres.

Mis à part ses efforts d’organisatrice de festivals, Sebbani est aussi une artiste talentueuse à part entière. Elle présente actuellement sa première exposition personnelle en ligne, «Until Further Notice» (Jusqu'à nouvel ordre), avec la galerie ESCAP3.

Son art met souvent en scène des prestations minimalistes, inspirées de rituels quotidiens et de gestes intimes.

«Ces actes de performance remettent en question notre rapport à ce qui sort de l'ordinaire et notre capacité à dévier de l'expérimentation», ajoute-t-elle.

L'artiste propose également des œuvres dans différents médiums, en particulier des installations, des peintures, des photographies, des vidéos et des prestations.

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Cet été, Sebbani compte organiser une exposition avec des artistes saoudiens. (Photo fournie)

Inspirée par son éducation sur une base militaire, la société marocaine et la vie quotidienne en Autriche, où elle a fait un programme de résidence de deux mois, l'artiste a récemment terminé un projet intitulé «Autorité».

«L’une de mes séries de photographies souligne l'approche des aspects d'autorité dans la société marocaine, ainsi que les masques, que j'ai produits avant la pandémie du coronavirus (la Covid-19), où ma recherche et mon concept remettent en question le comportement humain controversé que j'ai vécu dans différents endroits, comme la vieille ville de Fès au Maroc et Krems en Autriche », a-t-elle révélé.

Plusieurs œuvres d'art issues de ce projet ont été exposées à l’Institut d’Art «Misk» en Arabie Saoudite, à la Galerie d’Art Alyss au Maroc et à la Galerie Mountain View en Allemagne.

Sebbani note que les restrictions de la Covid-19 ajoutent une touche de complexité à la communication entre les artistes et avec le public du monde entier.

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Inspirée par son éducation sur une base militaire, la société marocaine et la vie quotidienne en Autriche, l'artiste a récemment terminé un projet intitulé «Autorité». (Photo fourni)

«En tant qu'artiste, je crois que c'était une période difficile, et elle l’est toujours, pour travailler et se connecter. Garder l'équilibre entre le désir d'être créatif et le temps dépressif d'être passif ou indécis et incertain.

«Le public apprécie toujours l'art, heureusement, mais pas comme dans le passé, en raison des distances créées entre l'espace artistique physique et l’amateur d'art. C’est aussi à cause des événements virtuels condensés, et cette nouvelle technologie à laquelle je ne crois pas que tout le monde ait accès».

«Nous ne pouvons qu'espérer un changement, et travailler pour mettre fin à cette pandémie», a-t-elle ajouté.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Rencontrez la styliste russe qui vit « heureuse » en Arabie saoudite

Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
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  • Notre installation en Arabie saoudite est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille, et nous n'avons aucun regret, » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle
  • Margo Marsden a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège

RIYAD : Margo Marsden s'est installée en Arabie saoudite il y a deux ans, lorsque son mari - un ingénieur britannique spécialisé dans le pétrole et le gaz - a accepté un emploi dans le Royaume. Depuis son arrivée, elle témoigne de son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les médias sociaux. Son profil TikTok indique qu'elle est une « mère russe mariée à un père britannique [...] vivant heureuse en Arabie saoudite ».

« Conformément à nos attentes, nous avons trouvé une immense satisfaction à vivre en Arabie saoudite. Nous considérons que c'est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille et nous n'avons aucun regret » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle. « Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030. À mon avis, l'Arabie saoudite est idéale pour y vivre pour 2024. »

Mme Marsden est née et a grandi au Kazakhstan avant de s'installer en Russie avec ses parents à l'âge de 14 ans. Elle a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège.

Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030.

Margo Marsden, styliste russe en Afrique du Sud

Marsden a travaillé à Riyad pendant un mois en 2019 pour le magasin de mode Zara pendant le ramadan, et lorsque son mari lui a parlé de son offre d'emploi, elle a été enthousiasmée par la perspective de visiter à nouveau le Royaume.

« J'adore être ici, et j'ai hâte de partager mes connaissances avec les femmes locales et expatriées, afin d'élever leur niveau de confiance et peaufiner leur identité en matière de mode », a-t-elle déclaré.

Mme Marsden a maintenant plus de vingt ans d'expérience dans la mode. C'est une passion qui a débuté dans son enfance, lorsqu'elle confectionnait méticuleusement des tenues pour ses poupées Barbie avec les conseils de sa mère.

Mme Marsden explique qu'elle a été mannequin – et défilé en Russie, au Kazakhstan, à Hong Kong, en Malaisie, à Singapour, au Sri Lanka, au Liban, en Turquie, à Trinité-et-Tobago et en Thaïlande - avant de se tourner vers l'aspect commercial du secteur, et étudier le stylisme à l'Accademia Italiana de Bangkok et le stylisme personnel au London College of Style. Elle a travaillé comme acheteuse, créatrice de contenu et styliste.

« Mes activités artistiques s'étendent également à la photo ; j'ai coordonné des séances photos pour des clients personnels et professionnels », a-t-elle ajouté.

En tant que styliste, son principal objectif est de « mettre en valeur la beauté naturelle de mes clientes et d'inspirer confiance à chacune d'entre elles ». Bien que Mme Marsden n'ait pas encore de clients dans le Royaume, elle espère, à terme, pouvoir créer sa propre entreprise.

« Je suis impatiente d'offrir mon expertise aux personnes désireuses d'améliorer leur apparence. Aider les autres à paraître et à se sentir au mieux de leur forme me comble énormément », a-t-elle ajouté.

Pour suivre le parcours de Marsden en Arabie saoudite, rendez-vous sur son Instagram @margo.marsden.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Mort à 87 ans de l'Américain Frank Stella, figure du minimalisme

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain (Photo, AFP).
Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain (Photo, AFP).
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  • Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l’expressionnisme abstrait de l’époque, avec peu de couleurs
  • Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d’avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies

WASHINGTON: Frank Stella, peintre américain devenu une figure de l’art américain d’après-guerre, notamment avec ses premières œuvres minimalistes, est décédé à l’âge de 87 ans, ont rapporté samedi des médias américains.

Frank Stella s'est éteint dans sa maison de Manhattan, victime d'un lymphome, a rapporté le New York Times.

Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l’expressionnisme abstrait de l’époque, avec peu de couleurs.

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain, et au-delà.

Artiste majeur 

Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d’avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies.

Il a exploré par la suite la couleur et la forme, réalisant occasionnellement des peintures de forme irrégulière avec des motifs géométriques. Dans les années 1970 et 1980, Stella se tourne de plus en plus vers les œuvres tridimensionnelles, incorporant de l’aluminium et de la fibre de verre dans ses œuvres, avant d'exécuter des sculptures monumentales.

Le musée d'Art moderne de New York lui a consacré deux rétrospectives en 1970 et 1987.


Imane Alaoui, auteure de «Flavors of Morocco Transcended», rejoint E& Beach Canteen pour un cours culinaire en direct ce dimanche

Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
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  • Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï
  • Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe

DUBAÏ : Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended », invite les aficionados de la cuisine à embarquer pour un voyage culinaire sans précédent.

Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï.

Au cours de cette expérience immersive, les participants visiteront la cuisine marocaine, découvrant et savourant des recettes exquises adaptées aux palais et aux styles de vie modernes. Au cœur de l'événement se trouve le célèbre tajine marocain, pour s'adapter à l'emploi du temps trépidant des habitants de Dubaï.

Flavors of Morocco Trenscended par Imane Alaoui (fournie)
Flavors of Morocco Transcended par Imane Alaoui (fournie)

Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe, en veillant à ce qu'elle soit accessible à tous ceux qui ont une passion pour la cuisine et un amour pour les saveurs diverses. Grâce à ce cours culinaire, les participants acquerront des connaissances inestimables, des compétences pratiques et une nouvelle appréciation de la riche tapisserie de la gastronomie marocaine.

Pour vous lancer dans cette aventure culinaire, rendez-vous sur : www.breakbread.com/experiences .

À propos d'Imane Alaoui :

Passionnée de cuisine et par le partage de son héritage, Imane Alaoui est connue pour son approche innovante de la cuisine marocaine. Elle cherche à inspirer les autres pour embrasser la richesse et la diversité de la gastronomie marocaine.

À propos de « Flavors of Morocco Transcended » (Les saveurs du Maroc transcendées)

« Les saveurs du Maroc transcendées » est un livre de recettes qui réinvente les plats marocains traditionnels pour un public moderne. Le livre présente un mélange harmonieux de saveurs authentiques et de tournures contemporaines, invitant les lecteurs à un voyage culinaire captivant à travers le paysage culinaire vibrant du Maroc.