Eddine Belmahdi, le styliste franco-algérien, et le monde de la haute couture à Paris

Eddine Belmahdi, le styliste franco-algérien, et le monde de la haute couture à Paris
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Publié le Jeudi 18 mars 2021

Eddine Belmahdi, le styliste franco-algérien, et le monde de la haute couture à Paris

  • Riche d’un héritage culturel diversifié, ce jeune passionné de mode et de haute couture, crée des pièces revisitées du très célèbre costume traditionnel algérois: le karakou
  • «Je ne fais pas dans le traditionnel pur, j’aime mélanger les styles et adapter les créations qui représentent la femme d’aujourd’hui»

PARIS: Eddine Belmahdi réinvente le costume traditionnel algérois, le karakou, en associant héritage et modernisme. Né en Bourgogne, de mère franco-italienne et de père algérien, Eddine Belmahdi est un styliste innovant dont la passion est née dès le plus jeune âge en regardant les défilés de mode. Il a été plus particulièrement marqué par les célèbres créateurs John Galliano et Christian Lacroix.

Artiste dans l’âme, Eddine Belmahdi a perfectionné son don en étudiant l’art à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon. Repéré sur Instagram par la production de l’émission américaine Fashion Star, il participe avec de nombreux jeunes créateurs à une compétition sous forme de création de collection avec des thèmes précis, une émission dans laquelle il atteint la demi-finale.

Un héritage culturel diversifié

Riche d’un héritage culturel diversifié, ce jeune passionné de mode et de haute couture crée des pièces revisitées du très célèbre costume traditionnel algérois: le karakou. Eddine Belmahdi apprend aussi bien de sa mère, franco-italienne, que de sa tante, algérienne. Grâce à ses ressources, le créateur a su marier à la perfection les techniques de la mode occidentale avec la magie, la précision et la beauté de la broderie, des perles et des strass des tenues traditionnelles algériennes. Interrogé par Arab News en français sur son style, le désigner nous explique que «ses créations sont inspirées d’un mélange entre savoir-faire ancestral et coupe contemporaine. Des créations intemporelles qui font voyager celles qui les portent, des créations délicates et gracieuses, qui peuvent être portées par toutes».

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Eddine Belmahdi réinvente le costume traditionnel algérois

Eddine Belmahdi a lancé sa première collection en 2015. Baptisée «Deeja», en hommage à sa grand-mère Khadija, cette collection représente l’élégance des habits traditionnels algériens, généralement conçus avec des matières nobles: le velours et la soie. «Chaque pièce est brodée à la main avec des technique anciennes, ce qui promeut l’héritage d’un savoir-faire artisanal. Ces ornementations se mêlent minutieusement aux matières comme le velours, la soie, le satin ou l’organza. C’est par le biais de cet art que s’est créé un équilibre entre opulence et légèreté, sophistication et finesse, abondance et grâce.»

Un style prisé par les célébrités

Le styliste est connu dans le monde de la mode et apprécié des célébrités, qu’elles soient Françaises, Russes, Italiennes, Espagnoles ou Libanaises. Élaborées avec des techniques de haute couture, associant luxe, élégance et finesse, ses créations ont séduit une clientèle exigeante, comme l’actrice syrienne Nesrine Tafesh, ou la chanteuse libano-saoudienne Natacha Sabeh. Plus récemment, la célèbre influenceuse sur les réseaux sociaux The Doll Beauty ou encore la chanteuse algérienne Kamilya Ward, pour le tournage de son clip vidéo, ont également été séduites. L’artiste nous révèle aussi la contribution de ses deux mannequins et muses fétiches: Anissa Bakhti et Thanina Medjber. Ces deux figures stars du mannequinat haute couture, d’origine algérienne, brillent sur les podiums internationaux et sont saluées par la profession pour leur talent et leur professionnalisme.

«Mon inspiration, la femme moderne»

«Mes créations sont mixtes et très personnelles», explique Eddine Belmahdi à Arab News en français. «Je ne fais pas dans le traditionnel pur, j’aime mélanger les styles et adapter les créations qui représentent la femme d’aujourd’hui.» L’artiste affirme que son inspiration est «la femme moderne qu’elle soit à Paris, Alger, Dubaï ou New York».

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«Mes créations sont mixtes et très personnelles», explique Eddine Belmahdi

Créée à Paris il y a cinq ans pour développer son activité et répondre aux commandes des clientes qui s’accumulent, la société du styliste propose, entre autres, des karakous glamours qui connaissent un engouement certain sur les deux rives de la Méditerranée ainsi qu’aux États unis et au Canada.

Fashion Week

Interrogé sur sa participation à la Fashion Week parisienne, Eddine Belmahdi nous fait savoir qu’il avait présenté en 2019, sa collection 2020 Anthophila («Les Abeilles»). «J’ai reçu mes invités dans un hôtel particulier sur les Champs-Élysées», explique le styliste. «La collection est composée de karakous et de robes constantinoises revisités avec mon identité et ma propre histoire.» Eddine Belmahdi ne cache pas son émotion lorsqu’il évoque cet événement qui est, pour lui, très spécial, car, nous confie-t-il, «c’est la première fois que ma mère et ma tante ont vu mon travail, c’était un grand moment d’émotion et de fierté».

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Pour le styliste, «un héritage, c’est bien plus qu’un devoir de mémoire, il ne se transmet pas à un seul peuple concerné, mais au monde entier».

Rappelons que le traditionnel karakou algérois, a déjà été réinterprété par de célèbres couturiers français: Yves Saint Laurent, né à Oran, dans l’Ouest algérien, Christian Lacroix, et plus récemment Elie Saab.

Diversifier la marque

En 2021, le styliste se diversifie en travaillant sur la création d’une collection de prêt-à-porter et de parfums, deux autres segments du monde de la mode et de la beauté. «Des senteurs raffinées, luxueuses, qui font, elles aussi, voyager, avec encore un savoir-faire ancestral qui se mélange si bien avec mes créations», nous confie Eddine Belmahdi car pour le styliste, «un héritage, c’est bien plus qu’un devoir de mémoire, il ne se transmet pas à un seul peuple concerné, mais au monde entier».


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com