Uthman Taha : « J’aurais aimé que les versets sur le paradis ne se terminent jamais »

Taha est le calligraphe officiel du Coran au Complexe Roi Fahd pour l’impression du Saint Coran à Médine. (DR)
Taha est le calligraphe officiel du Coran au Complexe Roi Fahd pour l’impression du Saint Coran à Médine. (DR)
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Publié le Dimanche 16 août 2020

Uthman Taha : « J’aurais aimé que les versets sur le paradis ne se terminent jamais »

  • Le calligraphe syrien du Coran, considéré comme l’un des meilleurs calligraphes au monde, poursuit sa convalescence après une récente hospitalisation
  • À 86 ans, il est en convalescence selon sa femme, et on lui a conseillé de se reposer et d’éviter le stress

LA MECQUE : Le calligraphe syrien Uthman Taha est en bonne santé et se rétablit à son domicile après un séjour de 13 jours à l’hôpital où il a été traité pour ce que lui et sa femme soupçonnaient initialement être le COVID-19, bien qu'il ait finalement été testé négatif.

Taha est le calligraphe officiel du Coran au Complexe Roi Fahd pour l'impression du Saint Coran à Médine. Son épouse, Fatimah Umm Al-Nour, confie que Taha a souffert d’une infection pulmonaire pour laquelle il a été hospitalisé et souligne qu’il est « prudent et prend toutes les mesures de précautions. Le calligraphe n’avait pas quitté la maison depuis cinq mois, avant d’être hospitalisé.

Le calligraphe âgé de 86 ans est toujours en phase de rétablissement, selon sa femme, et on lui a conseillé de se reposer et d’éviter le stress. Elle a salué ses médecins, qui prennent souvent des nouvelles du couple depuis le retour de Taha à la maison. Mme Taha précise qu’elle aussi est négative au virus.

Taha est considéré comme l’un des calligraphes les plus doués du monde arabe. Son épouse affirme à Arab News qu’il continue de s’entraîner à la calligraphie tous les jours.

Taha, qui a écrit le Coran 12 fois au Complexe Roi Fahd, est né en 1934. Scolarisé à Alep, il est le fils d’un calligraphe talentueux qui utilisait le style Ruq’ah, et Taha a étudié avec les meilleurs calligraphes de Syrie, y compris Mohammed Al-Mawlawi, Mohammed Al-Khatib, Hussein Al-Turki et Ibrahim Al-Rifai.

Lorsqu’il a déménagé à Damas pour l’université, Taha a appris de nouveaux styles, dont le Thuluth, le Naskh (dans lequel il est aujourd’hui considéré un expert) et le Farsi. Il a reçu son certificat de calligraphie du maître calligraphe Hamed Al-Amadi en 1973.

Il est arrivé en Arabie Saoudite en 1988 et a commencé son métier de calligraphe au Complexe Roi Fahd pour l’impression du Saint Coran à Médine. Il utilise le style ottoman pour écrire le Coran, et des copies de son travail ont été distribuées dans le monde islamique.

Ce qui rend le travail de Taha unique est le fait que chaque page du Coran qu’il écrit se termine à la fin d’un verset. Le secret, explique-t-il, est de simplifier les mots — ce qui est l’origine du style kufi dans lequel le Coran a été écrit depuis l’époque des compagnons du prophète Mahomet — et de garder les lettres proches les unes des autres.

Taha a passé des années à perfectionner sa technique de répartition uniforme des mots sur chaque ligne afin que l'espacement entre les lettres soit régulier sur chaque page de chaque livre, ce qui signifie éliminer les nombreuses combinaisons qui rendent cette uniformité difficile.

Il explique à Arab News que lorsqu’il travaille sur sa calligraphie du Coran, il se sent transporté : « Quand je commence à écrire le Saint Coran, je me tourne vers la solitude afin de m’investir dans les versets et leur interprétation et j’oublie le monde qui m’entoure », dit-il. « J’aurais aimé que les versets sur Jannah (le paradis) ne se terminent jamais, et ma main tremble lorsque j’écris les versets sur Jahannam (l’enfer) ».

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com