Mari Ito : un imaginaire particulier, un univers onirique et coloré

Le travail de Mari Ito nous plonge dans son imaginaire particulier, nous fait pénétrer dans ses univers oniriques, mais quelque chose nous alerte… (photo fournie)
Le travail de Mari Ito nous plonge dans son imaginaire particulier, nous fait pénétrer dans ses univers oniriques, mais quelque chose nous alerte… (photo fournie)
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Publié le Vendredi 26 mars 2021

Mari Ito : un imaginaire particulier, un univers onirique et coloré

  • Le travail de Mari Ito nous plonge dans son imaginaire particulier, nous fait pénétrer dans ses univers oniriques, mais quelque chose nous alerte…
  • «À travers mes œuvres, je veux présenter mon monde et mes pensées au public»

DUBAI: Sense of Women, qui se tient du 28 mars au 20 avril 2021, est un événement inédit à Dubaï, proposé par la fondation MIA Art Collection dédiée à l’art féminin, en partenariat avec le site d’information Arab News et ses éditions internationales. À quelques jours de l’inauguration, rencontre avec l’artiste japonaise Mari Ito, née à Tokyo et résidant à Barcelone. L’artiste nous plonge dans son univers particulier, inspiré à la fois d’Asie et des techniques traditionnelles japonaises qu’elle utilise – la peinture nihonga – et d’Espagne pour la lumière jaunâtre –  une couleur présente sur la plupart de ses toiles –  qu’elle dit y percevoir.

La découverte d’une ville au contraste « intense »  entre la lumière et l’ombre

Son inspiration, elle la puise dans sa vie quotidienne à Barcelone, dans la météo et les bâtiments inspirés du modernisme. «J’ai quitté Tokyo où j’ai effectué la première partie de mes études pour tenter d’aller à la découverte d’autres cultures. L’Europe ayant une longue histoire avec l’art, ce fut une destination de prédilection. Et puis Barcelone fut choisie à la suite d’une recommandation de mon galeriste. Un choix dont je me félicite aujourd’hui, cette ville étant un nid d’inspirations pour les artistes», déclare-t-elle. «C’est ici que j’ai ressenti un contraste intense entre l’ombre et la lumière. La lumière, plus jaunâtre, typique de l’Espagne, m’a permis d’avoir une nouvelle perception de l’art que, jusqu’à présent, je n’avais pas prise en compte», ajoute Marie Ito.

Cette recherche des volumes et proportions, elle tente de la représenter dans ses œuvres. «D’où je viens, l’art est aplati, en net contraste avec l’art européen tout en volume. Je mélange les deux techniques; celle, traditionnelle de mon pays, appelée “la peinture nihonga” tout en y intégrant un fond en profondeur inspiré de ces lumières découvertes en Espagne», explique l’artiste.

Mari Ito
(Photo fournie)

Le travail de Mari Ito nous plonge dans son imaginaire particulier, nous fait pénétrer dans ses univers oniriques, mais quelque chose nous alerte: l'expression de ces fleurs apparentes. Elle évoque les graines du désir humain, avec son mélange de bonheur, de chagrin et la colère. «L'origine du désir humain est invisible. Mais tout le monde le ressent. Par conséquent, le bébé peut pleurer et faire savoir qu’il a faim, et s'il est heureux, il peut rire parce qu'il veut rire… Ma fleur a donc un visage de bébé, et c'est pourquoi il y a la paix et la guerre. Les humains ont toujours de la colère et de la joie». L’artiste s’interroge ainsi sur les origines mêmes du désir «qui naît inconsciemment et forme le caractère de la personne».

Sense of Women, une plate-forme qui libère imagination et émotion

«Dans le monde de l’art, je me sens très libre. Grâce à cela, je ressens la possibilité de libérer mon imagination et mes émotions. À travers mes œuvres, je veux présenter au public mon monde et mes pensées. Lui offrir la possibilité de les découvrir pour réfléchir et ressentir quelque chose de nouveau», précise Mari Ito. «Et cette liberté, je l’ai ressentie à travers cette opportunité d’exposer au sein de ce musée virtuel dédié à l’art vu par les femmes», poursuit-elle.

 

Mari Ito
(Photo fournie)

 

«L’année 2020 a été très difficile pour le monde entier, et nous avons changé nos habitudes. Nous étions en quelque sorte enfermés, et cette exposition a démontré que l’on peut trouver des moyens alternatifs pour s’en sortir. Nous pouvions nous déplacer grâce à l'art en virtuel, à la maison ou ailleurs. Les artistes peuvent et veulent le faire!», insiste l’artiste japonaise.

De nature «très positive», comme elle se décrit elle-même, Mari Oto précise: «Le défi pour les artistes après 2020, c’est que nous devons toujours être conscients du double format de nos expositions: à la fois virtuel et réel. C’est aussi la preuve qu’il ne faut jamais abandonner», conclut-elle.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com