Des trésors arabes révèlent le sort de l’un des pirates les plus brutaux de l’histoire

Une pièce d’argent arabe, frappée, comme la recherche le montre, en 1693 au Yémen. (Photo AP)
Une pièce d’argent arabe, frappée, comme la recherche le montre, en 1693 au Yémen. (Photo AP)
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Publié le Vendredi 02 avril 2021

Des trésors arabes révèlent le sort de l’un des pirates les plus brutaux de l’histoire

  • En 1695, le capitaine Henry Every a capturé un navire de pèlerins revenant de La Mecque
  • La découverte de pièces de monnaie par un historien amateur en Nouvelle-Angleterre révèle ce qui est arrivé au pirate

LONDRES: Des pièces de monnaie anciennes découvertes dans un verger de la Nouvelle-Angleterre ont donné aux historiens un indice sur le sort, jusqu’à présent mystérieux, de l’un des pirates les plus odieux ayant jamais existé.

L’historien amateur Jim Bailey a découvert une série d’anciennes pièces de monnaie arabes lors d’une opération de détection de métaux dans un verger de Rhode Island, aux États-Unis.

Leur provenance a mis en lumière la façon dont un homme qui était autrefois le criminel le plus recherché au monde a réussi à disparaître.

Les pièces de monnaie, les plus anciennes jamais trouvées en Amérique du Nord, révèlent l’histoire jusqu’alors inconnue du capitaine Henry Every.

En 1695, il s’est fait un nom quand lui et son équipage ont massacré de riches pèlerins indiens revenant de La Mecque et rentrant chez eux à bord d’un navire appartenant à l’un des hommes les plus riches du monde.

Ils ont tué les hommes, violé les femmes et se sont enfuis aux Bahamas avec des pièces d’or et d’argent d'une valeur de dizaines de millions de dollars d'aujourd'hui.

Ils sont rapidement devenus les pirates les plus recherchés au monde, le roi d’Angleterre William III plaçant même une énorme prime sur leurs têtes. «Tout le monde cherchait ces gars», a déclaré Bailey.

Jusqu’à présent, on savait qu’ils avaient séjourné en Irlande à un moment donné, mais à partir de là, la piste s’arrêtait. La découverte de Bailey est la preuve qu’ils ont finalement débarqué aux États-Unis.

Le texte arabe sur les pièces trouvées par Bailey fut le premier indice de l’importance de sa découverte.

Les recherches ont confirmé que les pièces ont été frappées en 1693 au Yémen et que, depuis sa première découverte en 2014, de nombreuses autres ont été trouvées.

«Il semble que certains membres de l’équipage (d’Every) aient pu s’installer en Nouvelle-Angleterre et s’intégrer», a déclaré Sarah Sportman, archéologue d’État du Connecticut, où l’une des pièces de monnaie a été trouvée en 2018 lors des fouilles en cours d’un site agricole du XVIIe siècle. «C’était presque comme un stratagème de blanchiment d’argent.»

Les archives montrent que les membres de l’équipage se sont fait passer pour des marchands d’esclaves ‒ allant jusqu’à acheter quatre douzaines d’esclaves dans les colonies françaises pour faire bonne figure, a déclaré Sportman ‒ avant d’atteindre leur destination finale dans les colonies américaines.

En se faisant passer pour un marchand d’esclaves ‒ profession alors en plein essor en Nouvelle-Angleterre ‒ l’un des pirates les plus brutaux du monde a pu se cacher à la vue de tous.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.