Malgré la pandémie, le secteur culturel de l’Arabie saoudite a prospéré en 2020

Le secteur culturel de l'Arabie saoudite a «prospéré» et s'est avéré une «force unificatrice» durant la pandémie de Covid-19 en cours, révèle un rapport du gouvernement (Photo, fournie).
Le secteur culturel de l'Arabie saoudite a «prospéré» et s'est avéré une «force unificatrice» durant la pandémie de Covid-19 en cours, révèle un rapport du gouvernement (Photo, fournie).
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Publié le Mercredi 31 mars 2021

Malgré la pandémie, le secteur culturel de l’Arabie saoudite a prospéré en 2020

  • Malgré les nombreux défis posés par la crise sanitaire mondiale, le ministère de la Culture du pays a connu une année couronnée de succès
  • La culture et les industries créatives ont prouvé leur valeur indispensable en tant que puissant facteur d’unification

RIYAD: Le secteur culturel de l'Arabie saoudite a «prospéré» et s'est avéré une «force unificatrice» durant la pandémie de Covid-19 en cours, révèle un rapport du gouvernement.

Malgré les nombreux défis posés par la crise sanitaire mondiale, le ministère de la Culture du pays a connu une année couronnée de succès.

Dans un rapport intitulé «L'état de la culture dans le royaume d'Arabie saoudite, 2020: numérisation de la culture», le ministère a mis en évidence les domaines de réussite et de croissance, ainsi que les revers et les programmes de redressement associés.

Des décisions exécutives ont été prises en conséquence pour veiller à ce que l’environnement culturel du Royaume soit protégé des pires effets de la pandémie (Photo, fournie).

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhan, souligne dans l'étude que bien que confronté l'année dernière à des défis sans précédent, le secteur a également généré des opportunités intéressantes.

«Le peuple saoudien croit profondément en la vision culturelle de son pays et, au cours de l’année écoulée, il a travaillé avec diligence pour transformer cette vision en réalité.»

«Malgré d'énormes obstacles et des mesures de distanciation sociale, la culture et les industries créatives ont prouvé leur valeur indispensable en tant que puissant facteur d’unification», ajoute le prince.

Il souligne que, lorsque le secteur a cherché l'inspiration à l'intérieur du royaume, il a rencontré «des talents créatifs omniprésents» et une «capacité d’adaptation innovante».

Avant le début de la pandémie, le ministère a déclaré qu'un virage vers la numérisation de diverses industries était déjà en cours dans le pays (Photo, fournie).

Le ministre déclare que : «Le secteur culturel témoigne de la vitalité de la Vision saoudienne 2030. Le Royaume se consacre à la promotion et à la protection du patrimoine culturel national, tout en explorant de nouveaux horizons culturels. Fiers de notre culture, notre voyage ensemble continuera sans aucun doute à s'épanouir.»

Avant le début de la pandémie, le ministère a déclaré qu'un virage vers la numérisation de diverses industries était déjà en cours dans le pays, mais l'épidémie a forcé le rythme de cette transformation à s'accélérer et, à son tour, a amplifié son importance.

À la suite des restrictions sanitaires et de sécurité introduites pour arrêter la propagation de la Covid-19, une vaste scène culturelle a commencé à se développer dans l'espace virtuel. Alors que le monde s'adaptait à la tenue d'événements en ligne, avec des expositions et des conférences organisées sur des plates-formes numériques spécialisées et des étudiants suivant des cours sur leurs ordinateurs personnels, le ministère a commencé à voir l'opportunité d'accélérer le processus de numérisation.

En Bref

• L’Année de la calligraphie arabe a été prolongée jusqu'en 2021 pour garantir que l’importance de l’événement ne soit pas éclipsée.

• Une plate-forme, Al-Khattat, a été créée pour offrir aux Saoudiens la possibilité d'acquérir de nouvelles compétences.

• L'industrie de la mode a rebondi lorsque les restrictions ont commencé à être levées et les recettes ont grimpé à plus de 9 milliards de riyals saoudiens (1 riyal = 0,23 euro) au quatrième trimestre de 2020.

• Le ministère de la Culture a également créé la Commission de la musique pour développer et réglementer le secteur de la musique.

Des décisions exécutives ont été prises en conséquence pour veiller à ce que l’environnement culturel du Royaume soit protégé des pires effets de la pandémie.

Il a aussi été décidé, en avril, de prolonger l'Année de la calligraphie arabe jusqu'en 2021 pour s'assurer que l'importance de l'événement ne soit pas éclipsée alors que le monde se concentre sur la lutte contre la Covid-19. La plate-forme Al-Khattat («Le calligraphe»), a été créée avec le soutien du ministère et a permis à des milliers de Saoudiens confinés l d'acquérir de nouvelles compétences créatives ou de rafraîchir leurs connaissances via un accès gratuit à toute une base de données de vidéos de calligraphie.

Malgré d'énormes obstacles, la culture et les industries créatives ont prouvé leur valeur indispensable en tant que puissant facteur d’unification.

Prince Badr ben Abdallah ben Farhan, ministre saoudien de la Culture

Marwan al-Ajami, un calligraphe, déclare: «Personnellement, Al-Khattat a été un point culminant durant mon confinement. J'ai acquis de nouvelles compétences que j'ai utilisées pour enrichir mon portfolio. Cela m'a donné quelque chose à espérer à la fin du confinement, montrer mes nouvelles connaissances lorsqu'il sera à nouveau possible d'organiser des événements en toute sécurité.»

Inévitablement, certains secteurs ont été plus durement touchés que d'autres, et le ministère s'efforce de les ramener à leur niveau de réussite d'avant la pandémie.

Les festivals de cinéma du Royaume ont été parmi les événements culturels les plus affectés par la crise de la Covid-19. Le sixième Festival du film saoudien s'est tenu en ligne et a été diffusé sur YouTube, et le premier Festival international du film de la mer Rouge, prévu pour mars de l'année dernière, a dû être annulé.

Le ministère de la Culture a également créé la Commission de la musique pour développer et réglementer le secteur de la musique (Photo, fournie).

Il y a cependant eu des points positifs pour l'industrie cinématographique saoudienne, avec des films tels que Shams al-Ma'arif («Le Livre du soleil») des frères Godus, qui a fait ses débuts en juillet, après la levée des confinements, et les gens ont pu de nouveau assister à des projections de films.

Le secteur de la mode a été l’une des plus grandes victimes de l’année dernière, les mesures préventives de santé publique ayant entraîné une baisse de 46 % de la production industrielle. Les recettes de la vente de vêtements et de chaussures ont chuté à 5 milliards de riyals (1,33 milliard de dollars : 1 dollar = 0,85 euro) au deuxième trimestre de 2020.

Le rapport du ministère indique toutefois que l’industrie a rebondi lorsque les restrictions ont commencé à être levées et les recettes ont grimpé à plus de 9 milliards de riyals au quatrième trimestre.

Le ministère de la Culture et la Saudi Post Corp. ont commencé mardi une campagne de distribution de timbres pour marquer «l’Année de la calligraphie arabe». (SPA)

Les productions théâtrales ont beaucoup souffert avec seulement 68 représentations organisées l'année dernière, contre 169 par les mêmes compagnies en 2019. De nombreux acteurs, scénaristes, réalisateurs et producteurs ont été contraints d’orienter leurs activités vers des événements virtuels et des ateliers en ligne.

Hadeel Mufti, coordinatrice de théâtre au Centre du roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture (Ithra), a donné des cours en ligne sur les arts du spectacle.

«C'est un rêve que les jeunes d'aujourd'hui peuvent réaliser», a-t-elle déclaré à Arab News en juillet. «Ce qui est formidable, c’est cette incitation et cet encouragement de la part de l’Autorité saoudienne du théâtre (et des arts de la scène) et du Théâtre national saoudien, qui nous poussent vers ce nouveau domaine.»

Le ministère de la Culture a également créé la Commission de la musique pour développer et réglementer le secteur de la musique, qui, selon lui, était resté principalement tributaire d'artistes amateurs autodidactes. Afin de remédier à cette situation, le ministère a délivré cette année des licences pour les deux premières académies de musique du Royaume.

Récemment, la classification standard saoudienne des professions a également officiellement reconnu les métiers liés à la musique, ce qui permettra aux musiciens du pays d’accéder plus facilement à une formation et de poursuivre une carrière dans ce domaine.

Le rapport complet sur la culture saoudienne est disponible pour lecture sur le site Web du ministère à l’adresse https: //www.moc.gov.sa/sites/default/files/2021-03/Executive%20Summary%2 ...

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.