Sonatrach face à son destin

Abdelmoumen Ould Kaddour, l’un des nombreux PDG qui se sont succédé en l’espace d’une décennie, à l’origine de plusieurs transactions discutables (Photo, Ryad KRAMDI/AFP).
Abdelmoumen Ould Kaddour, l’un des nombreux PDG qui se sont succédé en l’espace d’une décennie, à l’origine de plusieurs transactions discutables (Photo, Ryad KRAMDI/AFP).
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Publié le Mercredi 19 août 2020

Sonatrach face à son destin

  • Les meilleurs cadres – pour la plupart fondateurs – ont fini par céder les manettes à de nouveaux venus plus « caporalisables »
  • La « méthode Attar » permettra-t-elle à Sonatrach de s’adapter aux mutations majeures en cours dans l'industrie pétro-gazière mondiale ?

PARIS : Pour nombre d’Algériens, la Sonatrach, c’est l’État dans l’État. Une conviction qui s’explique par le poids socioéconomique prépondérant du groupe pétrolier. Grâce à ses revenus colossaux, ce dernier contribue à hauteur de 60 % au budget de l’État et réalise à lui seul plus de 95 % des recettes en devises du pays.

En plus d’être le premier employeur, avec quelque 120 000 agents répartis dans 154 filiales et participations, Sonatrach mène de multiples actions de soutien et de mécénat en faveur des populations démunies, de la jeunesse, du sport, de la culture, des sciences, de la protection du patrimoine et de l’environnement.

Pourtant, ce tableau idyllique ne saurait cacher la face sombre de son histoire qui coïncide avec l’accession de Chadli Bendjedid à la magistrature suprême, au début des années 1980. Pour s’accaparer la rente pétrolière, le nouvel homme fort du régime s’est employé à affaiblir la Sonatrach en la saucissonnant en plusieurs entités, la privant ainsi de certaines fonctions vitales.

Entre chasse aux sorcières et départs volontaires, les meilleurs cadres – pour la plupart fondateurs – ont fini par céder les manettes à de nouveaux venus plus « caporalisables ».

Une fois vidée de sa quintessence, la Sonatrach se cantonnera dans un rôle de tiroir-caisse destiné au financement de la politique des importations massives, chère à Chadli Bendjedid. Alors, ce qui fut le fleuron de l’industrie algérienne fonctionnera dans l’opacité, favorisant prédation et magouilles en tous genres.

Sous les quatre mandats de Bouteflika, la gangrène se propage à une allure exponentielle. La Sonatrach deviendra l’épicentre d’une corruption systémique et cristallisera la lutte des clans politico-financiers pour le contrôle de la rente. Pendant plus de dix ans (1999-2010), Chakib Khelil, proche parmi les proches de Bouteflika, a fait main basse sur le ministère de l’Énergie au profit du clan présidentiel. Poste qu’il cumulera avec celui de PDG de Sonatrach de 2001 à 2003.

C’est sous son règne que se multiplient les scandales les plus retentissants, dont les emblématiques affaires SNC-Lavalin, Brown & Root Condor (BRC) ou encore Saipem (filiale ENI). Des dossiers réactivés récemment et transmis à la Cour suprême d’Alger.

Rien que pour l’affaire Saipem, Chakib Khelil est soupçonné d’avoir perçu – via des intermédiaires – des pots-de-vin de 220 millions de dollars contre l’octroi de contrats, entre 2008 et 2011, d’un montant global de 8 milliards de dollars.

Plus récemment, le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné l’ouverture d’une enquête sur le rachat en 2018 de la raffinerie d’Augusta (Sicile) à Esso Italiana S.r.l. (filiale ExxonMobil) pour environ 725 millions de dollars. Montant qui, dit-on, pourrait frôler le milliard en incluant les coûts annexes et les travaux de mise aux normes d’une installation vieille de soixante-dix ans.

Abdelmoumen Ould Kaddour, PDG au moment des faits et véritable artisan de la transaction, devrait s’expliquer sur la pertinence de cette acquisition et les conditions contractuelles nettement défavorables à Sonatrach, selon certains experts. À ce stade des investigations, seul son conseiller de l’époque et ancien vice-président du groupe, Ahmed el-Hachemi Mazighi, est poursuivi pour mauvaise gestion en tant que négociateur et signataire du contrat d’achat.

À l’instar de son mentor Chakib Khelil, Ould Kaddour est lui aussi sur la corde raide dans le dossier Brown & Root Condor, une joint-venture entre Sonatrach et Halliburton, dont il fut le PDG. Cette affaire troublante, qui mêle espionnage et malversations financières, n’a pas encore divulgué tous ses secrets.

En plus des affaires de corruptions avérées et des enquêtes en cours la concernant, Sonatrach fait face à de sérieux problèmes de gouvernance. Le turnover élevé de son encadrement en est le révélateur le plus significatif. Pas moins de huit PDG se sont succédé à la tête du groupe en l’espace d’une dizaine d’années, écartant l’élaboration d’une stratégie à long terme.

À cela s’ajoutent d’autres points faibles, comme l’absence de comptabilité analytique, la mauvaise gestion de la maintenance et des coûts de fonctionnement très élevés. Une situation inadmissible pour une compagnie d’envergure internationale.

Afin de mettre fin à cette gabegie, le président Tebboune a dû taper du poing sur la table lors d’un conseil des ministres. Il exige la réalisation d’un « audit profond » de la compagnie, axé sur une « évaluation de son patrimoine », la « réduction du nombre de ses représentations à l’étranger », la « diminution des postes à responsabilités qui ne sont pas liés […] à la rentabilité de l’entreprise », ainsi que le « passage d’une gestion qui date d’une époque révolue à une comptabilité analytique saine ». En attendant les résultats, Sonatrach est sommée de réduire de 50 % ses charges d’exploitation et ses dépenses d’investissement pour les ramener de 14 à 7 milliards de dollars.

Le tout nouveau ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, a fait siennes toutes ces recommandations. Nommé à la suite du remaniement du 23 juin dernier, ce géologue de renom connaît bien les arcanes de Sonatrach pour y avoir longtemps évolué avant de présider à son destin de 1997 à 2000. Pour lui donner une nouvelle impulsion, Abdelmadjid Attar veut recentrer les activités du groupe pétrolier sur ses métiers de base.

À peine installé, il décide de corriger une anomalie en retirant à Sonatrach le dossier de préparation des textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, pour le confier à l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft). L’élaboration de textes législatifs relève effectivement plus de la compétence de cette agence que de Sonatrach qui serait sinon juge et partie.

Pour sa part, Alnaft devra respecter la deadline fixée en septembre prochain. La nouvelle loi, votée en novembre 2019, ne pourra entrer en vigueur qu’après la promulgation des textes d’application, censés éclairer les investisseurs potentiels sur le niveau d’attractivité du secteur pétrolier algérien.

Autrement dit, Abdelmadjid Attar souhaite passer rapidement à l’étape suivante pour attirer les capitaux et relancer la prospection. À court terme, il veut intéresser les partenaires étrangers aux travaux de récupération d’hydrocarbures dans une cinquantaine de petits gisements délaissés.

Plombée par l’effondrement brutal du prix du brut conjugué aux effets de la crise sanitaire, Sonatrach peine à remonter la pente. Ses recettes pour l’année 2020 ne devraient pas dépasser 23 milliards de dollars contre 33 milliards l’année précédente.

Toutefois, sur le plan commercial, l’année 2020 a été marquée par le renouvellement de plusieurs contrats de fourniture de gaz naturel à ses clients traditionnels. C’est le cas avec la société tunisienne STEG pour 2,5 milliards de m3/an de 2020 à 2025 et 3 milliards de 2026 à 2029, avec l’entreprise française Total pour une durée de trois ans, à raison de 2 millions de tonnes par an, ainsi que les italiennes ENEL et ENI pour des volumes respectifs de 3 milliards de m3/an pendant dix ans et 9 milliards de m3/an jusqu'en 2027.

Confrontée à des concurrents redoutables, comme la Russie et le Qatar, l’Algérie a dû réviser ses prix à la baisse et accepter de nouer des contrats sur des durées plus courtes pour garder ses clients.

Cependant, le pays, qui couvre à peine 12 % de la demande européenne en gaz, ne désespère pas d’augmenter sa part de marché en s’appuyant sur le réseau de gazoducs qui le relient à l’Europe. En plus de l’avantage compétitif qu’il offre, ce réseau sera connecté au Trans Saharan Gas Pipeline (TSGP) prévu pour acheminer du gaz nigérian vers l’Europe via l’Algérie, dans les prochaines années.

La « méthode Attar » permettra-t-elle à Sonatrach de s’adapter aux mutations majeures en cours dans l'industrie pétro-gazière mondiale ? L’audit demandé par le gouvernement est-il le prélude de l’introduction en bourse de la compagnie et/ou l’ouverture de son capital ?

S’il est hasardeux de répondre à ces interrogations dans la conjoncture actuelle, il n’en demeure pas moins que toutes les stratégies de sortie de crise sont envisageables, y compris la privatisation qui guette Sonatrach.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com