La France dépasse les 10 millions de vaccinés avec une dose

Un homme est vacciné avec le vaccin Pfizer-BioNTech contre le coronavirus au nouveau centre de vaccination du Parc des Expositions de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 8 avril 2021, lors d'une campagne de vaccination pour lutter contre la pandémie de COVID-19 (AFP)
Un homme est vacciné avec le vaccin Pfizer-BioNTech contre le coronavirus au nouveau centre de vaccination du Parc des Expositions de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 8 avril 2021, lors d'une campagne de vaccination pour lutter contre la pandémie de COVID-19 (AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 08 avril 2021

La France dépasse les 10 millions de vaccinés avec une dose

  • Le gouvernement français s'était fixé pour objectif de vacciner avec au moins une première dose 10 millions de personnes à la mi-avril. Cet objectif a été atteint avec quelques jours d'avance
  • Il prévoit également de vacciner 20 millions de personnes à la mi-mai, puis 30 millions à la mi-juin

NOGENT-SUR-MARNE: La France a franchi jeudi le seuil des 10 millions de personnes ayant reçu une première injection de vaccin contre le Covid-19, a annoncé le Premier ministre alors que le pays est confiné pour un mois pour tenter d'endiguer l'épidémie.

Le pays "vient de franchir les 10 millions de personnes qui ont reçu une première vaccination, c'est-à-dire que nous sommes à une semaine d'avance (sur) l'objectif que j'avais fixé. C'est une très bonne performance, la France vaccine beaucoup", s'est félicité le chef du gouvernement Jean Castex. 

"Et cela est dû à (...) tous ceux qui sont 7 jours sur 7 sur le pont au service de cette grande cause nationale qui s'appelle la vaccination et qui nous permettra de sortir de cette crise", a-t-il déclaré après sa visite d'un centre de vaccination à l'est de Paris.

Le gouvernement français s'était fixé pour objectif de vacciner avec au moins une première dose 10 millions de personnes à la mi-avril. A un rythme quotidien atteignant 200.000 à 300.000 vaccinations, cet objectif a été atteint avec quelques jours d'avance.

Il prévoit également de vacciner 20 millions de personnes à la mi-mai, puis 30 millions à la mi-juin.

Mais "la situation hospitalière est grave en France, justifiant que près de 8.000 lits soient désormais armés en réanimation, a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, ajoutant que les mesures de freinage prises récemment face au Covid-19 "semblent fonctionner".

L'une des priorités du gouvernement, "c'est anticiper l'arrivée du pic en réanimation, en continuant à armer davantage de lits de réanimation", a expliqué Gabriel Attal à la sortie du Conseil des ministres en rappelant que près de 31.000 Français sont actuellement hospitalisés dont 5.746 en réanimation.

"Conformément aux annonces du président de la République, nous sommes déjà passés à près de 8.000 lits armés en réanimation et nous continuerons à monter progressivement jusqu'à au-dessus de 10.000 à chaque fois que ce sera nécessaire", a-t-il précisé, en saluant "le travail des soignants qui se battent jour et nuit contre l'épidémie.

Plus largement dans le pays, la situation sanitaire est "préoccupante" et même "extrêmement préoccupante" dans "certaines régions jusqu'ici un peu plus épargnées", par exemple, en Auvergne-Rhône-Alpes (Centre Est), où le nombre de patients admis en soins critiques a augmenté de 25% en une semaine.

"Les mesures semblent fonctionner", "nous commençons à mesurer que les efforts supplémentaires portent leurs fruits" et "nous avons toutes les raisons d'espérer et de croire que leur impact sera suffisant pour faire régresser l'épidémie", a assuré M. Attal.

L'objectif formulé par le président Emmanuel Macron de commencer par rouvrir, à l'horizon du 15 mai, "certains lieux culturels et certaines terrasses" est un "cap qui mobilise aujourd'hui le gouvernement dans la préparation de cette échéance", a-t-il ajouté.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Short Url
  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.


«Mieux vaut être un homme en politique»: quand les députés testent le programme Evars

En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an. (AFP)
En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an. (AFP)
Short Url
  • Prévu dans la loi depuis 2001 et doté d'un contenu depuis la rentrée, le programme d'Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) aborde, de façon adaptée à chaque âge, la santé reproductive, la prévention, l’égalité filles-garçons
  • A l'Assemblée, une petite vingtaine de députés, sur 577, ont répondu mardi après-midi à l'invitation de Marie-Charlotte Garin (écologiste), Véronique Riotton (EPR) et le Collectif pour une véritable éducation à la sexualité

PARIS: "Mieux vaut être un homme, en politique, qu’une femme". Comme des collégiens ou des lycéens, des députés ont suivi une séance d'Evars, un programme proposé aux élèves pour notamment remettre en cause les stéréotypes sexistes.

Prévu dans la loi depuis 2001 et doté d'un contenu depuis la rentrée, le programme d'Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) aborde, de façon adaptée à chaque âge, la santé reproductive, la prévention, l’égalité filles-garçons, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, ainsi que les questions d’orientation et d’identité sexuelles.

A l'Assemblée, une petite vingtaine de députés, sur 577, - principalement de la gauche au centre-droit - ont répondu mardi après-midi à l'invitation de Marie-Charlotte Garin (écologiste), Véronique Riotton (EPR) et le Collectif pour une véritable éducation à la sexualité (Planning familial, Sidaction, Fédération des centres d' information sur les droits des femmes et des familles...) qui milite depuis 2023 pour la généralisation de ces séances.

"Nous voulons faire de la pédagogie auprès des députés pour qu’ils deviennent nos ambassadeurs dans les territoires", explique Marie-Charlotte Garin, en signalant que les députés reçoivent des courriers de parents opposés au programme, notamment de l'association Parents vigilants.

"Nous voulons faire vivre ces séances aux députés pour leur donner des arguments, il y a beaucoup de fantasmes autour de ce programme", observe Mme Riotton, présidente de la Délégation aux droits des femmes.

"On galère" 

Après une première partie sur des sujets à destination des CP (vocabulaire des parties intimes, prévention des violences sexuelles), le Planning familial propose ensuite aux élus de tester "la rivière du doute", outil utilisé cette fois au collège pour réfléchir aux stéréotypes sexistes.

"Je vais vous dire une affirmation et ceux qui sont d'accord se placent à gauche, ceux qui sont contre à droite: +Il vaut mieux être un homme en politique qu’une femme+, lance sa présidente Sarah Durocher.

Chez les députés présents, six sont d'accord. Et comme en classe, le dialogue s’engage.

"Je dis oui, mais c’est ce qu’il faut changer", commence Jean-Francois Rousset (EPR).

"C'est plus difficile d'être une femme, on galère, c'est difficile de se faire entendre", confirme Soumya Bourouaha (GDR). "Il y a beaucoup à changer et ça ne viendra pas des hommes" , renchérit une autre élue.

Second stéréotype: "Les hommes savent naturellement prendre la parole en public. D'accord ou pas?"

"Qu'ils soient compétents ou pas, la réalité montre qu’ils osent plus", remarque Anne-Cécile Violland (Horizons). "Tout à l'heure, j’ai pris spontanément la parole et je ne m’en suis même pas aperçu", constate Jean-Francois Rousset.

 "Sujet politique" 

"Nous voulons que ce programme devienne un sujet politique, dont s'emparent les députés. Il permet d'éviter les LGBTphobies, les féminicides, les maladies sexuellement transmissibles, c'est bénéfique pour les individus et collectivement", plaide Sarah Durocher.

En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an.

Depuis 2001, la loi impose trois séances annuelles d’information et d’éducation à la sexualité dans les écoles, collèges et lycées, mais elles n’ont jamais été généralisées.

Saisi par le Planning familial, Sidaction et SOS Homophobie, le tribunal administratif de Paris a reconnu mardi que l’État avait manqué à ses obligations, en tardant jusqu'en février dernier pour adopter le programme Evars. Dans son jugement, il écarte les arguments avancés par le ministère de l'Education qui avait fait valoir "la sensibilité du sujet et les controverses qu'il suscite" pour expliquer ce retard.

Les trois associations demandent "la reconnaissance" du "rôle central des associations" dans sa mise en œuvre". "Nous avons formé 150.000 jeunes dans 3.600 établissements, mais nous avons refusé autant de demandes faute de moyens", explique la présidente du Planning.

Pour Sandrine Josso (Horizons), "les députés devraient aussi suivre une formation sur les violences sexistes et sexuelles. Il en existe une depuis 2022 et personne n’y va".


Ukraine: Zelensky accueilli par Macron à Paris pour faire le point sur les négociations

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. (AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée
  • Cette nouvelle visite en France, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de discussions entre délégations américaine et ukrainienne en Floride

PARIS: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, a constaté un journaliste de l'AFP.

Cette nouvelle visite en France, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de discussions entre délégations américaine et ukrainienne en Floride, et à la veille d'une rencontre à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le président russe Vladimir Poutine.