Andrea Bocelli émerveille ses spectateurs lors du premier concert mondial d'AlUla

Andrea Bocelli, 62 ans, s’est produit sur fond de tombes nabatéennes dans l'ancienne ville d'Hégra (Photo fournie)
Andrea Bocelli, 62 ans, s’est produit sur fond de tombes nabatéennes dans l'ancienne ville d'Hégra (Photo fournie)
Le maître ténor a livré une performance épurée, avec des musiciens de l’Orchestre philharmonique arabe, et des invités spéciaux Loren Allred, Matteo Bocelli, la soprano Francesca Maionchi et Eugene Kohn au piano
Le maître ténor a livré une performance épurée, avec des musiciens de l’Orchestre philharmonique arabe, et des invités spéciaux Loren Allred, Matteo Bocelli, la soprano Francesca Maionchi et Eugene Kohn au piano
La toile de fond spectaculaire du concert et la réaction du public laissent à l’artiste le désir de se produire dans d'autres villes saoudiennes
La toile de fond spectaculaire du concert et la réaction du public laissent à l’artiste le désir de se produire dans d'autres villes saoudiennes
Andrea Bocelli avec sa famille, dont son fils Matteo, à Hegra, AlUla. (Photo fournie)
Andrea Bocelli avec sa famille, dont son fils Matteo, à Hegra, AlUla. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 14 mai 2021

Andrea Bocelli émerveille ses spectateurs lors du premier concert mondial d'AlUla

  • «Il est rare de connaître une symbiose aussi forte que celle que je vis dans votre pays», confie Bocelli à Arab News
  • La représentation de Bocelli devant moins de 300 personnes serait la première dans les murs de l’ancienne ville désertique de Hegra

ALULA: Le ténor d'opéra italien Andrea Bocelli a enchanté le public à AlUla jeudi lors de la toute première représentation qui ait jamais eu lieu dans l'ancienne ville au cœur désert.

Lors de sa troisième représentation dans le Royaume, Bocelli a accueilli un nombre limité de spectateurs sur le site patrimonial en raison de mesures de distanciation sociale. Mais le concert n'était pas moins fascinant que ses précédents spectacles à la Salle de concert Maraya dans le cadre du festival Hiver at Tantora Festival.

La plus grande surprise de la soirée a été la fille de 9 ans du ténor, Virginia Bocelli, qui a fait ses débuts au Moyen-Orient sur scène avec son père en jouant de la guitare et en chantant l’emblématique  «Hallelujah» de Leonard Cohen.

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Le maître ténor a livré un set dépouillé avec les musiciens de l'Arabian Philharmonic et les invités spéciaux Loren Allred, Matteo Bocelli, la soprano Francesca Maionchi et Eugene Kohn au piano.

La toile de fond spectaculaire du concert et la réaction du public laissent à l’artiste le désir de se produire dans d'autres villes saoudiennes.

«Il est rare de connaître une symbiose aussi forte que celle que je vis dans votre pays», confie Bocelli à Arab News.

«À chaque concert, je suis émerveillé par la chaleur avec laquelle je suis accueilli, et je me sens vivant et privilégié d'être témoin de la puissance fraternelle de la musique», a-t-il ajouté.

La représentation de Bocelli devant moins de 300 personnes serait la première dans les murs de l’ancienne ville désertique de Hegra.

En se souvenant de ses précédents concerts dans le Royaume, le maître ténor se dit heureux de voir à quel point sa musique est populaire parmi les Saoudiens. «C'est une belle surprise qui ne cesse d'accroitre à chaque fois que je reviens en Arabie Saoudite».

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La toile de fond spectaculaire du concert et la réaction du public l'ont incité à se produire dans d'autres villes saoudiennes.

Bocelli dit avoir entendu parler de la «culture d’hospitalité raffinée» qui distingue les Saoudiens, mais que vivre cette expérience en personne est tellement bouleversant que ça «dépasse toutes les attentes».

Le ténor a également partagé quelques conseils avec les chanteurs d'opéra saoudiens professionnels et amateurs, leur rappelant qu'une belle voix n'est que l'une des nombreuses «composantes nécessaires» pour atteindre le sommet.

«Pour bien chanter, de manière convaincante, il faut avoir une passion. Si vous voulez enthousiasmer ceux qui vous écoutent, vous devez avoir quelque chose à raconter, des valeurs à communiquer et à partager.

«Cela demande de la détermination, de la sincérité et de la discipline, mais toujours avec optimisme et confiance dans ses passions», a-t-il expliqué.

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Andrea Bocelli avec sa famille, dont son fils Matteo, à Hegra, AlUla. (Fourni)

Bocelli a aussi conseillé aux chanteurs d'opéra saoudiens de ne pas se laisser intimider par les défis, mais d’«apprécier tout accident au fil du temps, et n'abandonnez pas, n'arrêtez surtout pas de croire en votre potentiel».

La beauté et la sérénité captivantes d’AlUla, ainsi que la nature accueillante de ses habitants, figuraient parmi les nombreux souvenirs que le musicien a confié qu’il rapporterait à la maison.

«Je pense à la splendeur de l'air pur qui domine vos vues. Devant choisir une chose préférée de l'Arabie saoudite, je ne peux manquer de mentionner le lieu enchanté qu'est AlUla, un témoin spectaculaire et magique de la quête de l’homme pour la beauté pure et simple».

Le maître ténor a livré une performance épurée, avec des musiciens de l’Orchestre philharmonique arabe, et des invités spéciaux Loren Allred, Matteo Bocelli, la soprano Francesca Maionchi et Eugene Kohn au piano.

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Bocelli s'est produit avec pour toile de fond les 20 tombes sculptées d'Al-Khuraymat.

Hegra, construite au premier siècle par le royaume nabatéen, est une ancienne ville du désert qui abrite des milliers de tombes creusées dans des montagnes de grès. Au moins une centaine de tombes ont des façades sculptées élaborées, une signature des artisans nabatéens pleins de talent.

Bocelli s'est produit devant les vingt tombes sculptées d'Al-Khuraymat.

Les archéologues affirment que les tombes sont parmi les mieux conservées d’Hégra, et comportent d’élégants gynosphinx (esprits gardiens avec des têtes de femmes, des corps de lions et des ailes) ornant les frontons.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.