Espoir de réconciliation familiale avec le retour du prince Harry à Londres

Photo prise le 25 décembre 2017 (G à D) : Le prince britannique Philip, le duc d'Édimbourg, l'actrice américaine et fiancée du prince britannique Harry Meghan Markle et le prince britannique Harry arrivent au traditionnel service religieux de Noël à l'église St Mary Magdalene à Sandringham. La fondation du prince Harry et de son épouse Meghan Markle, Archewell, a rendu hommage au prince britannique Philip après sa mort le 9 avril 2021 alors que les spéculations allaient bon train sur leur intention d'assister aux funérailles. (Adrian Dennis/AFP)
Photo prise le 25 décembre 2017 (G à D) : Le prince britannique Philip, le duc d'Édimbourg, l'actrice américaine et fiancée du prince britannique Harry Meghan Markle et le prince britannique Harry arrivent au traditionnel service religieux de Noël à l'église St Mary Magdalene à Sandringham. La fondation du prince Harry et de son épouse Meghan Markle, Archewell, a rendu hommage au prince britannique Philip après sa mort le 9 avril 2021 alors que les spéculations allaient bon train sur leur intention d'assister aux funérailles. (Adrian Dennis/AFP)
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Publié le Dimanche 11 avril 2021

Espoir de réconciliation familiale avec le retour du prince Harry à Londres

  • En pleine période de pandémie, les obsèques organisées samedi prochain au château de Windsor, à l'ouest de Londres, resteront dans le cercle familial
  • Harry viendra de Californie, en revanche son épouse Meghan, 39 ans, qui attend son deuxième enfant pour cet été, restera aux États-Unis

LONDRES : Le retour au Royaume-Uni pour les obsèques du prince Philip de son petit-fils Harry, exilé aux États-Unis depuis sa retentissante mise en retrait de la royauté, suscite des espoirs de réconciliation pour une famille, dont la crise a éclaté au grand jour.

Le décès, deux mois avant ses 100 ans, de l'époux de la reine Elizabeth II marque un changement d'époque pour des générations de Britanniques familiers de la présence dévouée, aux côtés de la monarque, du patriarche de la famille royale, réputé pour son fort caractère, sa franchise et son humour, parfois de mauvais goût.

Un an après le départ fracassant du prince Harry et de son épouse Meghan Markle et un mois après leur interview dévastatrice à la télévision américaine, il donne aussi à la famille l'occasion de tenter de recoller les morceaux, relève dimanche la presse britannique.

En pleine période de pandémie, les obsèques organisées samedi prochain au château de Windsor, à l'ouest de Londres, resteront dans le cercle familial. Seules 30 personnes seront présentes, parmi lesquelles devraient figurer les quatre enfants du prince Philip et d'Elizabeth II (Charles, Anne, Andrew et Edward) et leurs conjoints et enfants.

Harry viendra de Californie. En revanche son épouse Meghan, 39 ans, qui attend son deuxième enfant pour cet été, restera aux États-Unis. Son médecin lui a conseillé de ne pas se rendre au Royaume-Uni, a précisé le palais de Buckingham.

C'est le grand retour du fils cadet de Charles et Diana après l'interview choc qu'il a donné avec son épouse à Oprah Winfrey le 7 mars. Sortant de la réserve habituelle des membres de la famille royale britannique, il a accusé "la Firme", surnom de la monarchie, d'avoir manqué de soutenir sa femme, bien que celle-ci ait évoqué ses pensées suicidaires.

Harry et son épouse, qui est métisse, ont évoqué le racisme d'un membre de la famille royale qui se serait interrogé sur la couleur de peau de leur enfant à naître, précisant hors caméra qu'il ne s'agissait ni de la reine ni de son époux.

Harry, 36 ans, s'était aussi dit "vraiment déçu" par le manque de soutien de son père, le prince Charles et avait révélé s'être éloigné de son frère William.

"Douleur partagée" 

Depuis sa mise en retrait de la famille royale il y a plus d'un an, le prince Harry n'a pas remis les pieds au Royaume-Uni.

L'ancien Premier ministre John Major a espéré sur la BBC que les "frictions" s'apaisent "le plus rapidement possible", estimant que la "douleur partagée (...) représente une opportunité idéale".

Lors d'une messe commémorative à la cathédrale de Canterbury dimanche, l'archevêque Justin Welby a appelé à prier pour la famille royale endeuillée.

Le prince Philip "manque énormément à ma famille et à moi", a confié son fils aîné, Charles, samedi, rendant hommage à son "cher papa".

Samedi prochain, Harry et William suivront à pied le cercueil de leur grand-père jusqu'à la chapelle St George du château de Windsor où aura lieu la cérémonie, rappelant les images des deux frères ensemble derrière celui de leur mère Diana après sa mort en 1997 à Paris.

"Tous deux ont tout à fait conscience de leur histoire commune et ils se souviendront sans aucun doute de l'impact qu'a eu leur grand-père sur leurs vies. Il y a de l'espoir dans une occasion comme celle-ci, lorsque des frères sont unis dans la douleur, qu'ils prennent un nouveau tournant", a déclaré une source au sein de la monarchie au tabloïd The Mirror.

Apaiser les tensions 

Harry, duc de Sussex, profitera certainement de son séjour au Royaume-Uni pour passer du temps aux côtés de sa grand-mère, Elizabeth II, qui fêtera ses 95 ans le 21 avril. Ces derniers mois, il est resté en contact avec elle via Zoom, ce qui a permis à la reine de continuer à voir son arrière-petit-fils Archie, qui fêtera ses deux ans le mois prochain.

Avec son entretien à CBS, "l'intention de Harry n'a jamais été de blesser ses grands-parents, seulement d'expliquer pourquoi il a a choisi de prendre du recul", le défend la chroniqueuse Bryony Gordon dans les colonnes du quotidien The Telegraph.

Harry retrouvera son père avec qui la relation s'est dégradée. Dans son interview, il avait révélé que le prince Charles avait cessé un temps de lui répondre au téléphone.

Pour que les tensions s'apaisent, "cela dépendra d'Harry", estime Tom Bower, auteur d'une biographie du prince Charles, dans The Sun dimanche. "S'il arrive avec une attitude guerrière sûr de son bon droit et exempt de tout reproche, il risque de sceller un divorce permanent avec sa famille".


Nucléaire: Paris, Berlin et Londres exhortent Téhéran à négocier «au plus vite, sans préconditions»

 Le président du Conseil européen António Costa, le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, le Premier ministre italien Giorgia Meloni, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre canadien Mark Carney arrivent pour une photo de famille lors du sommet du Groupe des Sept (G7) au Kananaskis Country Golf Course à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
Le président du Conseil européen António Costa, le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, le Premier ministre italien Giorgia Meloni, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre canadien Mark Carney arrivent pour une photo de famille lors du sommet du Groupe des Sept (G7) au Kananaskis Country Golf Course à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
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  • Dans la nuit de lundi à mardi, le ministère iranien des Affaires étrangères avait fait état de l'appel entre le chef de la diplomatie iranienne et chef négociateur pour le nucléaire avec ses homologues français, britannique et allemand
  • Jean-Noël Barrot, David Lammy et Johann Wadephul, qui se sont entretenus lundi soir avec la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas, ont "appelé l'Iran à éviter toute fuite en avant contre les intérêts occidentaux"

PARIS: Les chefs de la diplomatie française, britannique et allemand ont "incité l'Iran à revenir au plus vite, sans préconditions, à la table des négociations" sur le programme nucléaire iranien, selon une source diplomatique française.

Jean-Noël Barrot, David Lammy et Johann Wadephul, qui se sont entretenus lundi soir avec la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas, ont en outre "appelé l'Iran à éviter toute fuite en avant contre les intérêts occidentaux, toute extension régionale et toute escalade nucléaire" comme la non-coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), la sortie du Traité sur la non-prolifération (TNP) ou le franchissement de seuils d'enrichissement, selon la même source.

Dans la nuit de lundi à mardi, le ministère iranien des Affaires étrangères avait fait état de l'appel entre le chef de la diplomatie iranienne et chef négociateur pour le nucléaire avec ses homologues français, britannique et allemand ainsi que Kaja Kallas.

Abbas Araghchi a estimé que les frappes israéliennes contre son pays "portent un coup" à la diplomatie.

"L'agression israélienne contre l'Iran en pleine négociation (sur le nucléaire avec les Etats-Unis, NDLR) porte un coup à la diplomatie", a-t-il déclaré.

La France, l'Allemagne et le Royaume Uni et l'UE sont membres avec la Chine et la Russie d'un accord sur le nucléaire conclu en 2015 et dont les Etats-Unis s'étaient unilatéralement retirés.

Paris, Berlin et Londres, qui forment le groupe E3, avaient entrepris des discussions avec Téhéran l'an passé pour tenter de trouver un nouvel accord sur le nucléaire.

Parallèlement, les Etats-Unis avaient entamé des négociations indirectes en début d'année qui butaient sur la question de l'enrichissement d'uranium iranien.

Un nouveau cycle de négociations devait avoir lieu la semaine dernière avant qu'Israël ne frappe l'Iran.

Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux, ainsi qu'Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, accusent depuis longtemps la République islamique d'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce qu'elle a toujours nié.

Par ailleurs, des messages ont été passés par les ministres français, britannique et allemand à Israël "sur la nécessité de ne pas cibler les autorités, infrastructures et populations civiles", selon la source diplomatique française.

 


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
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  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

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  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."