Un ancien diplomate israélien estime que Biden devrait etre plus ferme avec l'Iran

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Publié le Jeudi 15 avril 2021

Un ancien diplomate israélien estime que Biden devrait etre plus ferme avec l'Iran

  • «Nous savons que l’Iran est une menace. Une menace pour Israël. Au Moyen-Orient»
  • «Nous pensons que nous devrions négocier avec les Palestiniens. Il faudra que les deux parties se parlent directement»

L'ancien ambassadeur israélien à l'Organisation des nations unies (ONU), Danny Danon, a exhorté mercredi le président Biden à ne pas rassurer l'Iran. Il a aussi appelé à des changements plus radicaux pour le forcer à adhérer à un nouvel accord sur les armes nucléaires.

Danny Danon, président du Likoud mondial, le parti politique du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a également encouragé les dirigeants palestiniens à s'engager dans des pourparlers de paix en face à face, affirmant qu'il y a de la place pour un État palestinien.

Dans l’émission The Ray Hanania Show diffusé sur le réseau américain Arab Radio, Danny Danon qualifie l'Iran de menace et déclare qu'il serait préférable que l'accord nucléaire iranien négocié en 2015, connu sous le nom de «Plan d'action global conjoint»  (JCPOA), soit abrogé.

«Nous savons que l'Iran est une menace. Une menace pour Israël. Pour le Moyen-Orient. Pour la stabilité du monde. La deuxième affirmation que je veux défendre, c’est que l'accord du JCPOA signé en 2015 est un mauvais accord», déclare-il. «Aujourd'hui, ce n'est pas mieux, c'est encore pire. La question est désormais de savoir ce que feront les États-Unis. J'espère que la nouvelle administration ne réintégrera pas le JCPOA tel quel, sans aucun amendement. Ce serait mauvais. Ce serait un signe que l'administration tente d'amadouer les Iraniens.

Dans une interview pour la radio à grande audience, Danny Danon déclare que si le JCPOA n’est pas abrogé, il faudrait le modifier.

«La deuxième option est qu'ils tentent d'améliorer l'accord. Et s'ils le souhaitent, nous avons quelques suggestions sur ce qui devrait être amélioré dans cet accord», indique Danny Danon. «Les inspections. Le test des missiles balistiques. La clause d'extinction. Les milliards de dollars qu'ils donnent aux intermédiaires et aux terroristes. Nous pourrions être d’accord avec les États-Unis sur ces points. Mais on ne sait toujours pas si Joe Biden est prêt à faire pression pour un amendement ou s'il veut revenir à l'accord.»

Danny Danon souligne que les sanctions contre l'Iran sont la seule raison pour laquelle l'Iran négocie. Il avertit que Joe Biden et les nations européennes ne devraient pas baisser la garde avec l’Iran, arguant que tout assouplissement des sanctions conforterait les projets de l’Iran de construire une arme nucléaire.

«On ne peut pas dire que les sanctions soient inutiles. Ils négocient aujourd'hui à cause d’elles. Je pense que nous devrions garder les sanctions contre le régime», précise Danny Danon. «Par ailleurs, ils envisagent le long terme. Des cycles de quatre ans. Trump, Biden… Le Premier ministre, Netanyahou. Leur réflexion est à long terme et c'est pourquoi ils sont si dangereux.»

Danny Danon souligne qu'Israël est favorable à un État palestinien, mais il prévient que tout accord ou frontière définitive doit être négocié, face à face, entre responsables israéliens et palestiniens. «Nous pensons que nous devrions négocier avec les Palestiniens. Il faudra que les deux parties se parlent directement», indique Danny Danon.

«Mais pour cela, il faut un leader. Je ne crois pas que le président Abbas soit le bon dirigeant. Je pense qu'il veut finir son mandat sans être l’homme de l'accord ou des compromis. C'est malheureux, car nous allons devoir attendre l'émergence de la prochaine génération et, espérons-le, négocier à ce sujet.»

Danny Danon cite les négociations menées entre le président égyptien, Anouar el-Sadate, et le Premier ministre israélien, Menahem Begin, comme un exemple de la façon dont la paix peut être obtenue grâce au compromis et au respect mutuel.

«Quatre ans après la guerre sanglante de 1973, Anouar el-Sadate a atterri en Israël, s'est adressé au Parlement israélien et nous l'avons cru. Nous le considérions comme un partenaire», précise Danny Danon.

Lorsqu'on lui demande s'il soutient un État palestinien, il déclare: «Mon objectif est de donner autant de liberté que possible au peuple palestinien sans compromettre le bien-être et la sécurité des Israéliens. Donc, la question est de savoir où se trouve la limite.»

«Je pense que ce n'est pas un problème de territoire. Je connais très bien le pays de Judée et de Samarie. Je peux vous dire – je viens de m'y rendre avec ma famille – que la majorité des terres de Judée et de Samarie sont vacantes. C'est le désert. Il n'y a rien là-bas. Le fait que nous nous battions pour des terres n'est pas un problème. Il y a de la place pour les Palestiniens. Il y a de la place pour les juifs. C'est plus une question de reconnaissance. Il s'agit davantage de reconnaître le fait que les deux parties resteront ici et que nous devrons éventuellement travailler ensemble.»

Au cours de l'interview radio diffusée sur le réseau américain Arab Radio sur WNZK AM 690 à Détroit et WDMV AM 700 à Washington DC, Danny Danon déclare qu'il pense que les accords d'Abraham négociés par l'ancien président Donald Trump peuvent servir de modèle pour la paix dans tout le Moyen-Orient, y compris avec les Palestiniens.

«Je pense que c'est un pas important dans la bonne direction. Je crois que cela aidera le processus. En fin de compte, cela aidera les Palestiniens à prendre des décisions difficiles», indique Danny Danon.

«Personnellement je pense que lorsque nous commencerons à négocier avec les Palestiniens, nous devrions avoir leurs dirigeants à nos côtés. Il nous faut réfléchir aux opportunités et aux défis régionaux. Les Palestiniens sont ici, nous sommes là pour rester. Nous devons apprendre à vivre ensemble afin de travailler ensemble. Mais je crois que la présence d’autres dirigeants modérés dans le processus peut être utile.»

Danny Danon avoue toutefois craindre que les élections palestiniennes qui devraient se tenir le 22 mai pour le Conseil législatif palestinien et le 31 juillet pour la présidence palestinienne ne soient dominées par le Hamas. Ce dernier est accusé de se livrer au terrorisme et à la violence pour saper un accord de paix global et contrôler à terme les territoires occupés de Cisjordanie, en plus de la bande de Gaza où il est maintenant basé.

«En fait, j'ai le sentiment que le Hamas pourra prendre le pouvoir. Cela s'est produit dans le passé pendant les élections. Cela peut se reproduire. Je ne suis pas impliqué et nous n'intervenons pas dans le processus», précise Danny Danon.

«Mais il y a quelques factions dans l'Autorité palestinienne du côté du Fatah et du Hamas qui se présentent avec une seule liste. Je ne sais pas ce qui va se passer, mais la dernière chose que nous souhaitons, c’est que le Hamas s’empare de la Judée et de la Samarie.»

Danny Danon a fait part de ses vœux pour le ramadan, en disant: «Je veux saisir cette opportunité pour souhaiter un ramadan kareem, un joyeux ramadan à tous mes collègues du monde entier.»

Plus d'informations sur The Ray Hanania Show sur ArabNews.com


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com