Mercedes EQS: Daimler envoie sa luxueuse Classe S dans la course électrique

Le PDG de Mercedes-Benz Ola Kallenius a présenté le prototype Vision EQS au Salon de l'auto de Francfort, le 12 septembre 2019 (Photo, AFP)
Le PDG de Mercedes-Benz Ola Kallenius a présenté le prototype Vision EQS au Salon de l'auto de Francfort, le 12 septembre 2019 (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 15 avril 2021

Mercedes EQS: Daimler envoie sa luxueuse Classe S dans la course électrique

  • Equipée d'un écran de 1,4m de large, affichant jusqu'à 770km d'autonomie, et offrant des mises à jour à distance, Daimler espère faire de la EQS une référence
  • Le modèle EQS s'ajoute à une flotte grandissante de voitures électriques des principaux groupes automobiles allemands

FRANCFORT: Le constructeur allemand Daimler a dévoilé jeudi la version à batterie de la Mercedes Classe S, référence iconique des berlines de luxe, visant à s'affirmer dans la course électrique dominée par Tesla. 

« Cette voiture est un véritable tournant », a lancé Ola Källenius, patron du groupe, dans une vidéo diffusée en ligne. « Elle marque le début d'une nouvelle ère chez Mercedes-Benz. »  

Le modèle EQS s'ajoute à une flotte grandissante de voitures électriques des principaux groupes automobiles allemands, accusés d'avoir pris du retard dans l'électrification. 

« L'importance de la EQS pour la réputation de Mercedes en tant que marque de luxe est immense », résume à l'AFP l'expert Ferdinand Dudenhöffer, directeur du Center Automotive Research. « L'EQS est la présentation la plus significative d'une nouvelle voiture Mercedes en dix ans. » 

Equipée d'un écran de 1,4m de large, affichant jusqu'à 770km d'autonomie (selon la norme WLTP), et offrant des mises à jour à distance, Daimler espère faire de la EQS une référence. 

Le prix de la limousine, prisée des directeurs des plus grandes entreprises, n'a pas été dévoilé mais sera « conforme à la catégorie », a indiqué M. Källenius lors d'une conférence téléphonique.  

Lancée à l'automne dernier, la Classe S actuelle, qui pourrait bien être la dernière équipée d'un moteur thermique traditionnel, est commercialisée à partir de 97 000 euros. L'EQS sera fabriquée sur la même ligne de production. 

« Nous allons pendant plusieurs années voir coexister les deux technologies, tandis que la mobilité électrique progresse », a ajouté M. Källenius. 

« La Classe S a beaucoup de clients établis, réticents à prendre des risques sur des nouvelles technologies » et l'EQS doit faire ses preuves, note Gerhard Wolf, analyste de la banque publique LBBW.  

« Rattrapage » 

Quatrième voiture commercialisée par Daimler sous la marque purement électrique « EQ » -- après un van, une classe A et une classe C -- il s'agit du premier modèle basé sur une toute nouvelle architecture technique dédiée aux batteries. 

L'intérêt des clients « est très grand », a assuré le patron. 

Cette offensive permet au constructeur de Stuttgart (sud-ouest) « un net rattrapage » dans l'électrique, dominé par le pionnier américain Tesla, juge M. Dudenhöffer. 

Par le passé, les ventes de la Model S d'Elon Musk ont par moment déjà dépassé celles de la Classe S dans les voitures de luxe aux Etats-Unis mais aussi en Europe, même si les deux modèles ne visent pas forcément une clientèle identique. 

Daimler, qui a lancé une réorganisation historique avec l'introduction en Bourse de sa branche poids lourds et le projet de renommer le groupe Mercedes, compte accélérer sur l'électrique dans les prochaines années. 

Le groupe veut doubler les ventes de voitures électrifiées (incluant les hybrides) en 2021 sur un an. En 2025, 25% des voitures vendues devraient être électrifiées, avant d'atteindre une part d'au moins 50% en 2030. 

« Il est possible que ces plans s'avèrent trop conservateurs », a noté M. Källenius. 

Un des enjeux reste les plus faibles marges des voitures à batteries, « dont les coûts variables sont plus élevés que ce dont nous avons l'habitude », selon le patron suédois. 

Signe de l'effervescence dans le secteur automobile allemand, branche reine de l'industrie du pays, la présentation de l'EQS intervient au lendemain de celle du Audi Q4 e-tron, le nouveau SUV électrique de la marque haut de gamme du groupe Volkswagen. 

Le concurrent américain-européen Stellantis prévoit de développer quatre châssis pour ses véhicules électriques, qui devraient leur permettre de disposer d'entre 500 et 800 kilomètres d'autonomie selon leur taille, a annoncé jeudi le directeur général du groupe automobile, Carlos Tavares.


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.