Contrats pétroliers et troupes américaines au menu de la rencontre entre Trump et Al-Kadhimi

Le président américain a fait part de son désir de réduire les effectifs de l’armée américaine en Irak, affirmant qu'il avait « hâte » que les troupes américaines n'aient plus besoin d'y être. (Reuters)
Le président américain a fait part de son désir de réduire les effectifs de l’armée américaine en Irak, affirmant qu'il avait « hâte » que les troupes américaines n'aient plus besoin d'y être. (Reuters)
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Publié le Jeudi 20 août 2020

Contrats pétroliers et troupes américaines au menu de la rencontre entre Trump et Al-Kadhimi

  • Le président Trump et Al-Kadhimi se sont notamment réunis pour discuter d’une stratégie commune face aux agressions iraniennes dans la région
  • Les ministres irakiens du pétrole et de l'électricité ont conclu un partenariat avec cinq entreprises américaines spécialisées dans le secteur de l’énergie pour une valeur de 8 milliards de dollars

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi que des entreprises américaines avaient conclu de nouveaux contrats dans le secteur de l’énergie irakien, et le Premier ministre irakien Mustafa Al-Kadhimi a annoncé que son pays était ouvert aux affaires et aux investissements américains.

Donald Trump avait affirmé à des journalistes avant une réunion avec le dirigeant irakien que l’armée américaine avait actuellement très peu de soldats restants en Irak, mais qu’elle serait « prête à aider le pays si l’Iran voisin tentait quoi que ce soit. »

Les deux hommes se sont réunis pour discuter d’une stratégie commune pour faire face à l’agression iranienne dans la région, ont évoqué les menaces persistantes des cellules dormantes de l’État islamique et le président américain a fait part de son désir de réduire les effectifs de l’armée américaine dans le pays, affirmant qu'il avait « hâte » que les troupes américaines n'aient plus besoin d'y être.

Environ 5 000 soldats américains sont aujourd’hui stationnés en Irak et le mois dernier, le principal commandant américain au Moyen-Orient, le général Frank McKenzie, avait déclaré que les Etats-Unis garderaient une présence durable, mais plus restreinte dans le pays. Après avoir rencontré le nouveau Premier ministre Al-Kadhimi, il a estimé que les Irakiens accueillaient favorablement les États-Unis et les troupes de la coalition, en particulier dans le cadre de la lutte en cours contre l’Etat Islamique.

Le Secrétaire d’État Mike Pompeo, qui s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères Fouad Hussein mercredi, a affirmé que les États-Unis étaient pleinement déterminés à aider l’Irak à rétablir et à maintenir la sécurité à l’intérieur de ses frontières, ajoutant que les groupes armés ne sont pas sous le contrôle total d’Al-Kadhimi. « Ces groupes doivent être remplacés par la police locale le plus tôt possible », a-t-il affirmé.

Cependant, Al-Kadhimi a confié à Pompeo que l’Irak n’avait pas besoin de soutien militaire direct sur le terrain actuellement, mais qu’il était prêt à recevoir de l’aide si menace de l’EI devait ressurgir. Les régions du nord de l’Iraq sont encore menacées par des groupes armés trois ans après que Bagdad ait déclaré sa victoire sur l’État islamique.

Importants contrats passés dans le secteur de l’énergie

Mike Pompeo et le ministre des Affaires étrangères irakien ont exprimé leur espoir d’une plus grande coopération économique entre les deux pays, notamment dans le secteur de l’énergie, lorsque la sitaution sécuritaire dans le pays s’améliorera.

Mercredi, le secrétaire américain à l’Énergie Dan Brouillette a annoncé la signature d’accords dans le secteur de l’énergie d’une valeur de 8 milliards de dollars. Les ministres irakiens du pétrole et de l'électricité ont conclu un partenariat avec cinq entreprises américaines spécialisées dans le secteur de l’énergie - Honeywell, Baker Hughes, GE, Stellar et Chevron. A cette occasion, le secrétaire américain à l'Énergie Dan Brouillette a souligné « le rôle crucial que les investissements privés américains (allaient) continuer à tenir » dans le secteur énergétique irakien, et a « mis l'accent sur le besoin de rapides progrès vers l'indépendance énergétique vis-à-vis de l'Iran ». À cette fin, les deux pays ont réétabli un comité de coordination sur l'énergie.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.