Un sous-marin indonésien porté disparu au large de Bali, 53 hommes à bord

Des unités spéciales de la police maritime indonésienne patrouillent dans les eaux au large de la plage où se tiennent les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Nusa Dua, sur l'île balnéaire indonésienne de Bali, le 10 octobre 2018 (AFP/ Fichier)
Des unités spéciales de la police maritime indonésienne patrouillent dans les eaux au large de la plage où se tiennent les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Nusa Dua, sur l'île balnéaire indonésienne de Bali, le 10 octobre 2018 (AFP/ Fichier)
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Publié le Mercredi 21 avril 2021

Un sous-marin indonésien porté disparu au large de Bali, 53 hommes à bord

  • La marine indonésienne avait indiqué rechercher un sous-marin de sa flotte avec lequel elle avait perdu le contact mercredi matin après des exercices au large de Bali
  • Le sous-marin «se trouve à une profondeur de 700 mètres» au nord de l'île de Bali «avec 53 membres d'équipage à bord»

JAKARTA: La marine indonésienne a lancé des recherches mercredi après avoir perdu le contact avec un sous-marin avec 53 hommes à bord au large de Bali, où une nappe d'hydrocarbures a été repérée. 

Les hydrocarbures ont été repérés dans la zone où le dernier signal du sous-marin avait été enregistré, a annoncé mercredi soir le ministère de la Défense du pays d'Asie du Sud-Est. 

« Vers 7h00, les recherches par hélicoptère ont permis de découvrir une nappe d'hydrocarbures à la position où le sous-marin a plongé », a indiqué le ministère dans un communiqué.  

Le sous-marin, le KRI Nanggala 402 devait participer à des exercices, dont le lancement de torpilles. Il avait demandé l'autorisation de plonger tôt mercredi matin, vers 3H00 locales (19H00 GMT). 

« Après transmission de l'autorisation, le sous-marin a perdu le contact et n'a pas pu être joint », a précisé le ministère de la Défense. 

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Carte de l'Indonésie situant Bali, où des recherches sont en cours au nord de l'île pour retrouver un sous-marin avec lequel le contact a été perdu le 21 avril (Infographie, AFP)

Aide internationale  

Jakarta a envoyé des navires de guerre sur zone et demandé une assistance à plusieurs marines de la région. 

« Plusieurs pays ont répondu et sont prêts à apporter leur aide, dont Singapour, l'Australie et l'Inde », a détaillé le ministère. 

Le sous-marin pourrait se trouver à une profondeur de 700 mètres au nord de l'île de Bali, a indiqué le commandant des forces armées indonésiennes Hadi Tjahjanto. 

La marine indonésienne, qui cherchait ces dernières années à renforcer ses capacités sous-marines, dispose d'une flotte de cinq submersibles au total, de construction allemande et sud-coréenne. 

Le KRI Nanggala 402 a été construit en Allemagne en 1978, selon un site gouvernemental, et a été modernisé par la suite. C'est un sous-marin à propulsion diesel. 

L'archipel n'a encore jamais subi d'incidents graves liés à ses sous-marins mais plusieurs pays ont été frappés par des accidents sous-marins meurtriers dans le passé. 

Précédent du Koursk 

En 2000, le sous-marin à propulsion nucléaire Koursk, fleuron de la flotte russe du Nord, a sombré lors de manoeuvres en mer de Barents (nord-ouest de la Russie), causant la mort des 118 membres d'équipage. 

Une des torpilles avait explosé, entraînant la destruction du stock entier de munitions et envoyant le bâtiment par 110 mètres de fond. 23 marins avaient survécu à l'explosion mais ont péri faute d'avoir été secourus à temps. 

En 2017, le sous-marin militaire argentin San Juan, avec 44 marins à bord, a disparu à quelque 400 kilomètres de la côte argentine. 

Une explosion sous-marine avait été enregistrée à proximité de sa dernière position . 

En 2019, plus d'un demi siècle après sa disparition, l'épave du sous-marin français La Minerve, qui avait sombré en 1968 avec 52 hommes à bord, a été retrouvée en Méditerranée. 

Le sous-marin militaire, en exercice à une trentaine de kilomètres au large de Toulon, avait coulé en quatre minutes seulement et s'était brisé sur le fond marin pour des causes qui n'ont pas été établies à ce jour. 

LE TYPE 209, UN SOUS-MARIN ALLEMAND VENDU À TRAVERS LE MONDE

Le KRI Nanggala 402, un sous-marin de « Type 209 », a été construit à partir de 1978 à Kiel, dans le nord de l'Allemagne, et livré en octobre 1981 à l'Indonésie. 

Sous-marin d'attaque à moteurs diesel et électriques de 1 395 tonnes, d'une soixantaine de mètres de long, il peut plonger à 25 noeuds (46 kilomètres/heure) à 257 mètres, selon le journal indonésien Jakarta Post. 

Le KRI Nanggala a été modernisé en 1989 en Allemagne, puis en 2012 en Corée du Sud: sa structure supérieure avait alors été remplacée, ainsi que des éléments du système de propulsion, du sonar, du radar, et des armements. 

L'armée indonésienne possède un sous-marin jumeau, le KRI Cakra, et trois autres sous-marins de type 209, construits récemment en Corée du Sud et en Indonésie, selon le site spécialisé Janes. En 1993, l'Indonésie avait également acquis 39 navires de l'ex-armée est-allemande.  

Conçus dans les années 1960 pour remplacer les navires de la Seconde guerre mondiale, les sous-marins de type 209 ont eu un grand succès à l'export : ils ont été vendus, dans leurs différentes versions, à 61 exemplaires et à une douzaine de pays, de la Colombie à la Grèce, en passant par l'Inde et la Turquie, et la plupart navigue encore. En Argentine, il a servi pendant la guerre des Malouines. 

L'Egypte a reçu en avril 2020 un sous-marin de Type 209, son quatrième, construit en Allemagne dans les mêmes chantiers navals, qui appartiennent désormais au géant de l'acier Thyssenkrupp.  

« Initialement conçu d'après les sous-marins côtiers de la marine allemande d'après-guerre », le Type 209 est devenu « le sous-marin le non-nucléaire le plus vendu en Occident », souligne Thyssenkrupp sur son site. 

Des Types 209/1300, semblables au KRI Nanggala disparu mercredi, équipent notamment les armées du Chili, de l'Equateur et du Venezuela. 


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.