Aux Beaux-Arts de Paris, les étudiants montent leur «théâtre des expositions»

Le « théâtre des expositions » est complété par un programme de performances, concerts et lectures. (Photo, AFP)
Le « théâtre des expositions » est complété par un programme de performances, concerts et lectures. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 23 avril 2021

Aux Beaux-Arts de Paris, les étudiants montent leur «théâtre des expositions»

  • Pour la première fois, ce programme, sous le nom de « théâtre des expositions », est entièrement conçu, développé et mis en œuvre par les 25 étudiants de la filière et 11 jeunes commissaires
  • Jean de Loisy a créé en 2019 une nouvelle filière, en partenariat avec le Palais de Tokyo, qui permet à des étudiants de 3e et 4e année de se former à différents métiers de l'exposition

PARIS : Les Beaux-Arts de Paris ont invité les 25 étudiants de leur nouvelle filière, « Artistes et métiers de l'exposition » à « exercer leur créativité » dans la conception d'expositions, avec l'appui de commissaires en résidence, a indiqué jeudi leur directeur Jean de Loisy.

Pour la première fois, ce programme, sous le nom de « théâtre des expositions », est entièrement conçu, développé et mis en œuvre par les 25 étudiants de la filière et 11 jeunes commissaires. Ayant débuté en mars, il s'achèvera en janvier 2022. 

Jean de Loisy a créé en 2019 une nouvelle filière, en partenariat avec le Palais de Tokyo, qui permet à des étudiants de 3e et 4e année de se former à la production, la régie, la scénographie, la médiation et aux métiers relatifs à la diffusion de l’art.

« Ces étudiants peuvent ainsi apprendre tous les métiers de l'exposition » et y trouver des débouchés, alors qu' « au maximum dix pour cent des artistes qui sortent des écoles d'art peuvent vivre de leur création », a expliqué Jean de Loisy. 

« Plus que les commissaires traditionnels, ces jeunes artistes en formation montrent beaucoup de créativité, une souplesse nouvelle », remarque-t-il.

« Un joyeux laboratoire, désordonné et expérimental qui met en jeu le principe même d'exposition avec des formes parfois déroutantes », résume le musée dans sa présentation. 

La seule exigence qui est demandée aux exposants : mettre en résonance leurs créations avec des œuvres anciennes et modernes des immenses collections des Beaux-Arts. 

Le « théâtre des expositions » est complété par un programme de performances, concerts et lectures.  

Le propos des exposants est souvent éruptif, éclaté, paradoxal, provocant, audacieux, et souvent très intellectuel. Cela va d'une scénographie « Jardin secrets » qui revisite et démonte les découvertes de Freud sur la sexualité à « Tout me trouble à la surface » de l'artiste Eléonore False, qui explore les photos du visage d'un vieil homme prises par un médecin du XIXème siècle. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com