La vaccination des minorités ethniques rattrape son retard au Royaume-Uni

Une foule totale de 8 000 personnes étaient présentes à regarder lors du match de football final de la Coupe de la Ligue anglaise entre Manchester City et Tottenham Hotspur au stade de Wembley, au nord-ouest de Londres, le 25 avril 2021. (Photo, AFP)
Une foule totale de 8 000 personnes étaient présentes à regarder lors du match de football final de la Coupe de la Ligue anglaise entre Manchester City et Tottenham Hotspur au stade de Wembley, au nord-ouest de Londres, le 25 avril 2021. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Lundi 26 avril 2021

La vaccination des minorités ethniques rattrape son retard au Royaume-Uni

  • «Depuis que le gouvernement et le NHS ont publié leur plan de vaccination, la prise du vaccin par les personnes issues de toutes les minorités ethniques a triplé»
  • Le risque de mourir de la Covid-19 était deux fois plus élevé pour les personnes d'origine bangladaise que pour les blancs

LONDRES: La campagne pour encourager les minorités ethniques, initialement plus réticentes que le reste de la population, à se faire vacciner contre la Covid-19 a porté ses fruits, ces populations très exposées étant désormais parmi les plus à même d'accepter le vaccin, a indiqué dimanche le gouvernement.

«Depuis que le gouvernement et le NHS (service public de santé britannique, ndlr) ont publié leur plan de vaccination en février, la prise du vaccin par les personnes issues de toutes les minorités ethniques a triplé», a indiqué le gouvernement dans un communiqué appelant les moins de 50 ans à recevoir leur injection. 

Au 7 avril, 5,78 millions de personnes issues de minorités ethniques avaient reçu au moins une injection de vaccin contre la Covid, soit une augmentation de 235% par rapport à deux mois plus tôt, où seules 1,89 million d'entre elles étaient vaccinées. 

Cette augmentation de la vaccination est bien supérieure à celle sur la même période de la moyenne nationale prenant en compte tous les groupes ethniques (154%), souligne le communiqué. 

Initialement, les autorités sanitaires du Royaume-Uni, où la campagne de vaccination est l'une des plus avancées au monde, s'étaient heurtées à une réticence plus élevée au sein de certaines minorités ethniques, pourtant particulièrement touchées par la pandémie.

Début février, une étude montrait par exemple que seulement 59% des personnes d'origine pakistanaise et bangladaise alors éligibles avaient été vaccinées, soit bien moins que la moyenne.

Les services de santé, soutenus par des personnalités issues de ces minorités, ont alors lancé des campagnes de communication spécifiquement ciblées pour les convaincre. Elles démontent notamment les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux, affirmant par exemple que les vaccins contiennent de l'alcool ou du porc, ou peuvent être cause d'infertilité.

Ces efforts ciblés semblent avoir porté leurs fruits. «Le nombre de personnes d'origine pakistanaise qui se font vacciner est plus de quatre fois supérieur à ce qu'il était en février», se félicite le gouvernement, ajoutant que ce chiffre avait été «multiplié par cinq» pour les personnes d'origine bangladaise.

Ce retard de vaccination était particulièrement inquiétant compte tenu du fait que ces minorités, surreprésentées dans les professions exposant à des contaminations (transports ou services de santé), sont plus endeuillées que la moyenne par la pandémie.

Selon un rapport publié l'année dernière par l'agence anglaise de santé publique, le risque de mourir de la Covid-19 était deux fois plus élevé pour les personnes d'origine bangladaise que pour les blancs.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.