Stratégie mondiale pour sauver 50 millions de vies grâce aux vaccins d'ici 2030 (OMS)

Une personne qui patiente pour se faire vacciner en Espagne le 24 Avril 2021. (AFP)
Une personne qui patiente pour se faire vacciner en Espagne le 24 Avril 2021. (AFP)
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Publié le Lundi 26 avril 2021

Stratégie mondiale pour sauver 50 millions de vies grâce aux vaccins d'ici 2030 (OMS)

  • Le lancement de cette stratégie mondiale de vaccination intervient alors que, plus d'un an après le début de la pandémie, des perturbations importantes des services de santé essentiels persistent dans environ 90% des pays, selon une enquête de l'OMS
  • La nouvelle stratégie, lancée à l'occasion de la Semaine mondiale de la vaccination 2021, vise à éviter 50 millions de décès dans le monde, dont 75% dans des pays défavorisés, en renforçant les systèmes de vaccination tout au long de la vie

GENEVE : Sauver 50 millions de vies d'ici 2030 grâce au renforcement des campagnes de vaccination contre des maladies comme la rougeole, tel est l'objectif que se sont fixés l'OMS et ses partenaires au moment où la pandémie de Covid-19 réduit la couverture vaccinale.

Le lancement de cette stratégie mondiale de vaccination intervient alors que, plus d'un an après le début de la pandémie, des perturbations importantes des services de santé essentiels persistent dans environ 90% des pays, selon une enquête de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"Des millions d'enfants à travers le monde risquent de ne pas recevoir les vaccins de base car la pandémie actuelle menace de réduire à néant deux décennies de progrès en matière de vaccination systématique", a déclaré le directeur exécutif de Gavi (l'Alliance du Vaccin), le Dr Seth Berkley, dans un communiqué.

A l'intérieur des pays, cependant, l'étendue des perturbations a généralement diminué. En 2020 en moyenne, environ la moitié des services de santé essentiels étaient perturbés, alors qu'au cours des trois premiers mois de 2021, ils étaient seulement un peu plus d'un tiers.

La nouvelle stratégie, lancée à l'occasion de la Semaine mondiale de la vaccination 2021, vise à éviter 50 millions de décès dans le monde, dont 75% dans des pays défavorisés, en renforçant les systèmes de vaccination tout au long de la vie.

Maladies infantiles 

Le programme vise à atteindre d'ici 2030 une couverture de 90% pour les vaccins essentiels administrés pendant l'enfance et l'adolescence et à réduire de moitié, sur la même période, le nombre d'enfants qui sont totalement privés de vaccins. Le programme vise également à introduire ou réintroduire dans certains pays des nouveaux vaccins ou des vaccins sous-utilisés, comme ceux contre la Covid-19, les rotavirus ou le papillomavirus humain.

"Pour bien se remettre de la Covid-19 et lutter contre les futures pandémies, nous devrons veiller à ce que la vaccination de routine soit une priorité tout en nous efforçant d'atteindre les enfants qui ne reçoivent aucun vaccin de routine. Pour ce faire, nous devons travailler ensemble - agences de développement, gouvernements et société civile - afin de garantir qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte", a relevé le directeur de Gavi.

L'approvisionnement en vaccins et autres équipements est aussi essentiel pour la vaccination des enfants, mais en raison des perturbations liées à la pandémie, l'Unicef n'a pu livrer qu'un peu plus de 2 milliards de doses de vaccins dans le monde en 2020, contre 2,29 milliards en 2019.

En raison des lacunes dans la couverture vaccinale, de graves flambées de rougeole ont ainsi récemment été signalées dans des pays tels que la République démocratique du Congo, le Pakistan et le Yémen. Et les organisations internationales s'attendent à d'autres épidémies ailleurs.

La situation est d'autant plus préoccupante que "même avant la pandémie, des signes inquiétants indiquaient que nous commencions à perdre du terrain dans la lutte contre les maladies infantiles que l'on peut prévenir, 20 millions d'enfants n'ayant déjà pas reçu de vaccinations essentielles", a signalé la directrice générale de l'Unicef, Henrietta Fore. 

"La pandémie n'a fait qu'aggraver une situation déjà mauvaise, faisant que des millions d'enfants supplémentaires ne sont pas vaccinés. Maintenant que l'importance des vaccins est dans tous nos esprits, nous devons maintenir cette énergie pour aider chaque enfant à rattraper son retard en matière de couverture vaccinale contre la rougeole, la polio et autres", a-t-elle ajouté. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.