RIYAD: La dette publique saoudienne a augmenté d'environ 5,6% au cours du premier trimestre de cette année pour avoisiner les SAR 901,4 milliards ($240,4 milliards) par rapport à la fin du quatrième trimestre de l'année dernière.
À cela s’ajoute le taux de croissance le plus rapide qui soit enregistré depuis le deuxième trimestre de l'année dernière, et qui avait subi par les répercussions de la pandémie, a rapporté Al Eqtisadiah.
La dette a augmenté de 24,6% par rapport à la même période en 2020, et s’est élevée à SAR 723,46 milliards.
Près de 57% de la dette est interne, une valeur de SAR 513,74 milliards environ, tandis que la dette extérieure avoisine les SAR 387,63 milliards, a révélé Al Eqtisadiah d’après des données du ministère des Finances.
Le volume de la dette par rapport au PIB est passé à 35,6% à la fin du premier trimestre de cette année par rapport à la fin de l'année dernière à 32,3%, sur la base du PIB à prix constants.
La hausse de la dette survient malgré le budget qui enregistre son déficit le plus bas pour le premier trimestre de cette année depuis le troisième trimestre de 2018 à SAR 7,44 milliards. Et ce en raison de la baisse de 9% des revenus pétroliers sur une base annuelle, malgré la croissance des revenus non pétroliers.
Le Royaume a été en mesure de lever des fonds pour payer son déficit d'environ SAR 29,55 milliards, ce qui dépasse le déficit réel du premier trimestre. Le gouvernement envisage d’utiliser le reste des fonds pour payer le déficit du reste de l'année.
L'Arabie saoudite tente de plus de profiter de la baisse des taux d'intérêt sur les marchés de la dette.
Le ministère des Finances avait auparavant estimé que la dette publique atteindrait cette année les SAR 937 milliards, une prévision faite dans le contexte de crise relatif à la pandémie de Covid-19.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com