Les baskets de Michael Jordan pendant sa saison de rookie vendues 152 500 dollars

La Air Jordan 7 «Olympic» de 1992, exclusive aux joueurs, exposée lors d'un aperçu de presse le 24 juillet 2020 chez Christie's New York. Christie’s et Stadium Goods s'étaient associés pour offrir un aperçu unique de la carrière des Chicago Bulls de Michael Jordan. (Photo, AFP)
La Air Jordan 7 «Olympic» de 1992, exclusive aux joueurs, exposée lors d'un aperçu de presse le 24 juillet 2020 chez Christie's New York. Christie’s et Stadium Goods s'étaient associés pour offrir un aperçu unique de la carrière des Chicago Bulls de Michael Jordan. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 13 mai 2021

Les baskets de Michael Jordan pendant sa saison de rookie vendues 152 500 dollars

  • Considérés comme une niche il y a 10 ans, les sneakers sont aujourd'hui un des marchés les plus dynamiques dans les ventes aux enchères
  • Les Nike Air Jordan 1 «n'ont pas seulement changé la chaussure de basket pour toujours, mais sont aussi considérées comme fondatrices de la culture sneaker»

GENÈVE: Une paire de chaussures de sport Nike Air Jordan, portées par la légende du basket américain Michael Jordan durant sa saison de rookie, a été vendue aux enchères mercredi 152 500 dollars, attraction phare d'une vente internationale chez Sotheby's entièrement dédié aux sneakers. 

Considérés comme une niche il y a 10 ans, les sneakers sont aujourd'hui un des marchés les plus dynamiques dans les ventes aux enchères, attirant l'attention du grand public comme des collectionneurs fortunés.

L'enchère «Gamers Only», organisée entièrement en ligne, proposait 13 paires de baskets ayant joué quelques matchs de certains des plus grands joueurs de la NBA, dont Scottie Pippen et Shaquille O'Neal.

Elles avaient été préalablement exposées à Genève, aux côtés de bijoux, montres et sacs à mains d'exception, lors de la semaine d'enchères Luxury Week organisée par Sotheby's dans la cité suisse.

Les Nike Air Jordan 1 «n'ont pas seulement changé la chaussure de basket pour toujours, mais sont aussi considérées comme fondatrices de la culture sneaker», a déclaré Sotheby's.

La paire vendue mercredi, aux couleurs rouge, blanc et noir des Chicago Bulls, ont été portées par Michael Jordan durant son extraordinaire première saison en NBA, en 1984-1985.

Aujourd'hui âgé de 58 ans, M. Jordan fut six fois champion de NBA et est largement considéré comme le plus grand joueur de basket de tous les temps.

«Les Air Jordan 1 sont un des Graals», estime Josh Pullan, directeur général de la division luxe de Sotheby's.

«Il y a un peu d'usure au niveau de l'orteil et autour des talons, et cela nous rappelle ce qui s'est passé pendant les matchs quand elles étaient portées», a-t-il ajouté. «Cette paire provient de quelqu'un qui connaissait Michael Jordan personnellement, donc elles arrivent vraiment avec cette origine impeccable».

La seconde paire de baskets les plus chères étaient les Under Armour de Stephen Curry, toutes deux signées, de la saison 2015-2016, lorsque le meneur des Golden State Warriors avait été désigné meilleur joueur de la NBA (MVP, «most valuable player») pour la deuxième fois d'affilée.

Les sneakers de couleur jeune et bleu cobalt, portées durant quatre matchs, sont parties à 20 800 dollars.

Les autres chaussures atteignant des prix à cinq chiffres étaient une paire d'Adidas Superstars, portées par Kareem Abdul-Jabbar durant sa saison 1979-1980 avec les Los Angeles Lakers, qu'il termina avec les titre NBA et MVP (son sixième) en poche. Elles ont été vendues à 18 030 dollars.

Selon Sotheby's, le marché des sneakers a amené un nouveau public, plus jeune, vers le monde des enchères.

Le mois dernier, la société a vendu une paire de Nike Air Yeezy 1 portées par le rappeur Kanye West pour 1,8 million de dollars (1,5 million d'euros).

Ces chaussures, portées durant les Grammy Awards de 2008, ont pulvérisé le précédent record d'enchères pour des baskets.

Il avait été battu en août 2020, à 615 000 dollars, lors d'enchères chez Christie's, par des Nike Air Jordan 1 portées en 1985 par le joueur éponyme lors d'un épisode resté célèbre, lorsqu'il fracassa un panneau de basket durant un match.

Le vente de mercredi proposait aussi des chaussures portées par d'autres grands de la NBA: Charles Barkley, Steve Nash, Kevin Garnett, Patrick Ewing, Dominique Wilkins, Allen Iverson, Moses Malone et Isiah Thomas.


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com