Le chef français Alain Ducasse et le palace parisien Le Plaza Athénée se séparent

Cette photo prise le 21 avril 2020 montre l'entrée de l'hôtel de luxe «Plaza Athénée» à Paris, au 36e jour d'un confinement strict visant à freiner la propagation de la COVID-19. (Photo, AFP)
Cette photo prise le 21 avril 2020 montre l'entrée de l'hôtel de luxe «Plaza Athénée» à Paris, au 36e jour d'un confinement strict visant à freiner la propagation de la COVID-19. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 19 mai 2021

Le chef français Alain Ducasse et le palace parisien Le Plaza Athénée se séparent

  • Les deux parties étaient d’accord pour ne pas renouveler leur partenariat, ont précisé Alain Ducasse et François Delahaye, directeur des opérations de Dorchester Collection
  • La fin de leur partenariat au Plaza intervient dans le contexte de la crise sanitaire qui a plongé en hibernation la haute gastronomie des palaces

PARIS: Alain Ducasse, le chef français le plus étoilé au monde, quittera le restaurant du palace parisien Le Plaza Athénée qu'il dirige depuis 2000 et où il a imposé le très avant-gardiste concept de «naturalité». 

«Le partenariat qui unissait Le Plaza Athénée et Alain Ducasse ne sera pas renouvelé à son échéance, le 30 juin prochain», a annoncé le palace qui appartient au groupe Dorchester Collection. 

Les deux parties étaient d’accord pour ne pas renouveler leur partenariat, ont précisé Alain Ducasse et François Delahaye, directeur des opérations de Dorchester Collection, dans une déclaration à l’attention de l’AFP.

«Les trois étoiles du restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée obtenues autour de la Naturalité et de sa cuisine respectueuse des ressources de notre planète auront marqué l’histoire de la haute gastronomie et celle de ce grand palace», soulignent François Delahaye et Alain Ducasse.

Le groupe Dorchester, opérateur de neuf hôtels de luxe appartenant à l'Agence d'investissement du Brunei (BIA), poursuivra en revanche sa collaboration avec Alain Ducasse au Meurice, à Paris (2 étoiles Michelin) et à Londres (The Dorchester, 3 étoiles). 

«Nous sommes heureux de poursuivre notre coopération au Meurice à Paris autour du jeune chef Amaury Bouhours, comme à Londres autour de Jean-Philippe Blondet. Avec leurs équipes respectives, nous nourrissons ensemble de grandes ambitions», indiquent les deux parties. 

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Le chef français Alain Ducasse pose pour une photo dans sa nouvelle école de cuisine École Ducasse (Campus de Paris), le 16 novembre 2020 à Meudon. Ce nouveau campus est spécialisé dans les arts culinaires et accueille des étudiants depuis septembre 2020. (Photo, AFP)

La fin de leur partenariat au Plaza intervient dans le contexte de la crise sanitaire qui a plongé en hibernation la haute gastronomie des palaces, vidés de leur riche clientèle internationale. 

«Pour l'homme, il s'agit d'un camouflet. Pour la haute gastronomie française, c'est un séisme», estime Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média spécialisé Atabula. 

Peu avant le reconfinement, Alain Ducasse avait publié «Le Grand livre de la Naturalité» qui raconte l'évolution de son approche, cosigné avec Romain Meder et Jessica Préalpato, sa cheffe pâtissière au Plaza Athénée, et consacrée meilleure pâtissière au monde par le prestigieux classement britannique 50 Best en 2019.

Pendant la crise sanitaire, Alain Ducasse a fait descendre ce concept dans la rue avec des plats à emporter pour un prix moyen de 22 euros conçus par Romain Meder. 

Le concept de «naturalité», qui bannit la viande et réduit au minimum le beurre, un des socles de la cuisine traditionnelle française, a été conçu il y a six ans pour le restaurant du palace. 

Cette cuisine très moderne a été appréciée des critiques, certains disant qu'il y avait «un avant et un après» un repas au Plaza Athénée. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.