Sanctions contre l’Iran: Nouveau désaveu pour Washington à l'ONU

Suite à la notification par les Etats-Unis visant à rétablir des sanctions contre Téhéran, 13 membres du Conseil de sécurité avaient écrit à la présidence indonésienne pour rejeter sa validité (Photo, AFP/Archives)
Suite à la notification par les Etats-Unis visant à rétablir des sanctions contre Téhéran, 13 membres du Conseil de sécurité avaient écrit à la présidence indonésienne pour rejeter sa validité (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Mercredi 26 août 2020

Sanctions contre l’Iran: Nouveau désaveu pour Washington à l'ONU

  • Dian Triansyah Djani a avancé comme raison principale l'absence de consensus au sein de l'instance suprême onusienne sur la démarche de Washington
  • Le Conseil n'est "pas en mesure de décider d'une nouvelle action" pour faire droit à la demande américaine, a déclaré l'ambassadeur indonésien dont le pays assure la présidence du Conseil de Sécurité

NEW YORK: Les Etats-Unis ont essuyé mardi un nouveau désaveu à l'ONU dans leur volonté de voir rétablir des sanctions internationales contre l'Iran, la présidence du Conseil de sécurité affirmant ne "pas être en mesure" de prendre une décision pour concrétiser cet objectif.

Assurée en août par l'Indonésie, la présidence du Conseil n'est "pas en mesure de décider d'une nouvelle action" pour faire droit à la demande américaine, a déclaré l'ambassadeur indonésien, Dian Triansyah Djani.

Lors d'une visioconférence consacrée au Moyen-Orient, il a avancé comme raison principale l'absence de consensus au sein de l'instance suprême onusienne sur la démarche de Washington. Dans la foulée d'une notification la semaine dernière des Etats-Unis à l'ONU visant à rétablir des sanctions internationales contre Téhéran, 13 membres du Conseil de sécurité sur 15 (sans les Etats-Unis et la République dominicaine) avaient écrit à la présidence indonésienne pour rejeter sa validité.

Selon ces pays, Washington, ne faisant plus partie depuis 2018 de l'accord nucléaire conclu en 2015 avec Téhéran, n'a pas de base légale pour déclencher à l'ONU un retour de sanctions internationales via ce pacte.  Cette notification "n'a pas eu lieu pour nous", indique sous couvert d'anonymat un diplomate d'un des 13 pays en question.

Dans leur démarche, "les Etats-Unis sont seuls" et "leur but final est de détruire l'accord nucléaire alors qu'ils ont déjà imposé des sanctions nationales à l'Iran", ajoute-t-il.

"La saisine de l'ONU par les Etats-Unis a été jugée illégale par 13 membres du Conseil de sécurité. Normalement le sujet est clos", renchérit un ambassadeur, également sous couvert d'anonymat.

Mais les Etats-Unis ne s'avouent pas vaincus.

"En vertu de la résolution 2231" ayant entériné l'accord nucléaire de 2015, "nous sommes en droit de déclencher" le retour de sanctions internationales et gardons la "ferme intention de le faire en l'absence de courage et de clarté morale du Conseil", a asséné l'ambassadrice américaine à l'ONU, Kelly Craft.

En vertu de l'accord de 2015, une notification de violation de ses engagements par l'Iran doit en principe être suivie d'une proposition de résolution par la présidence du Conseil de sécurité.

La mise à l'écart de cette option par l'Indonésie a été saluée mardi par plusieurs membres du Conseil.

Selon des diplomates, Washington pourrait aller jusqu'à déposer son propre projet de résolution, ouvrant la voie à encore davantage de confusion. Dans ce cas, estime un ambassadeur, ses opposants au Conseil pourraient aller jusqu'à ne pas participer au vote.

Dans un communiqué mardi soir, la mission iranienne à l'ONU s'est félicité du rejet de la démarche américaine par "une majorité écrasante" au Conseil de sécurité. La notification américaine est "nulle et non avenue, n'a pas de valeur et d'effet juridique et est donc totalement irrecevable", indique ce communiqué.

 


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com