L'Égypte prend des mesures pour calmer la panique due au champignon noir alors que deux cas ont été détectés

Un jeune homme à dos de chameau le long des rives du Nil, à Assouan, en Égypte, le 25 mars 2007 (Reuters)
Un jeune homme à dos de chameau le long des rives du Nil, à Assouan, en Égypte, le 25 mars 2007 (Reuters)
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Publié le Lundi 24 mai 2021

L'Égypte prend des mesures pour calmer la panique due au champignon noir alors que deux cas ont été détectés

  • Appel à la prudence sur les réseaux sociaux, alors que la mort du comédien Samir Ghanem alimente les rumeurs sur le «champignon noir»
  • «Le champignon noir» est causé par une moisissure présente dans le sol et par des matières organiques en décomposition telles que des feuilles mortes

LE CAIRE: Seulement deux cas d'infection au «champignon noir» ont été détectés en Égypte, a déclaré un haut responsable, soulignant que les cas n'étaient pas préoccupants. 

Les Égyptiens ne doivent pas craindre l'infection, a affirmé Hossam Hosni, chef du comité scientifique de lutte contre le coronavirus dans le pays. 

Lors de déclarations télévisées, Hosni a indiqué que seulement deux cas d'infections avaient été diagnostiqués. «Ces cas sont sans relation avec le coronavirus», a-t-il précisé. 

Hosni a affirmé que les deux cas étaient liés à des problèmes de santé dans le cadre de traitements immunosuppresseurs, et de médicaments visant à améliorer l’immunité. 

Il a exhorté les Égyptiens à cesser de partager des messages semant la peur concernant la maladie. «Certaines personnes ont partagé des messages affirmant que la maladie nécessitait l'ablation du nez ou des yeux», a-t-il ajouté. 

Le partage de ces informations est une «question terrifiante» qui est loin de la vérité, a poursuivi Hosni. Il a expliqué que la maladie pouvait être traitée par des médicaments. Il a également indiqué que le traitement de la maladie fongique était disponible en Égypte, et que le recours à la chirurgie était le dernier recours pour traiter l'infection. 

Le ministère égyptien de la Santé a démenti la propagation du «champignon noir» dans le pays parmi les personnes contaminées par le coronavirus. 

La décision du ministère est intervenue après que des rumeurs ont attribué la mort du comédien Samir Ghanem à cette infection. 

Khaled Moujahid, adjoint au ministre égyptien de la Santé, a affirmé que le «champignon noir» n'était pas une maladie inhabituelle, mais plutôt un effet secondaire chez certains patients immunodéprimés. Il n'y a pas lieu de paniquer, a-t-il affirmé. 

Moujahid a appelé les utilisateurs des réseaux sociaux et les médias à cesser de diffuser de fausses informations, et à s’assurer de leur exactitude. Il les a exhortés à consulter les institutions scientifiques et sanitaires sur ces questions médicales. 

Enas Abdel Halim, membre du Parlement égyptien, a demandé des éclaircissements sur la stratégie que le ministère de la Santé entendait mettre en œuvre. Il a également souhaité la publication des protocoles de traitement suivis pour prévenir la propagation de la maladie dans le pays. 

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis, le «champignon noir» est causé par une moisissure trouvée dans le sol, et la décomposition de la matière organique, comme les feuilles mortes. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com 


Hajj: arrivée des premiers pèlerins turcs en Arabie saoudite

L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj. (SPA)
L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj. (SPA)
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  • Les autorités ont mobilisé un personnel qualifié, multilingue et équipé des technologies les plus récentes pour faciliter les procédures d’entrée
  • Elles sont également prêtes à accueillir les pèlerins arrivant par voie terrestre, maritime ou aérienne

Médine: Les premiers vols transportant des pèlerins du Hajj en provenance de Turquie ont atterri mercredi à l’aéroport international Prince Mohammed ben Abdelaziz de Médine. Le grand pèlerinage islamique se déroulera cette année du 4 au 9 juin.

Selon l’Agence de presse saoudienne (SPA), les autorités ont mobilisé un personnel qualifié, multilingue et équipé des technologies les plus récentes pour faciliter les procédures d’entrée. Elles sont également prêtes à accueillir les pèlerins arrivant par voie terrestre, maritime ou aérienne.

L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: plus de 90% de l'infrastructure du Hezbollah démantelée dans le sud

De la fumée s'élève du site d'une attaque israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
De la fumée s'élève du site d'une attaque israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
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  • Le Hezbollah a retiré ses combattants du sud du Liban et l'armée libanaise y a démantelé la grande majorité de ses infrastructures militaires
  • Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre dernier à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le Hezbollah libanais pro-iranien, qui en est sorti très affaibli

BEYROUTH: Le Hezbollah a retiré ses combattants du sud du Liban et l'armée libanaise y a démantelé la grande majorité de ses infrastructures militaires, a affirmé mercredi à l'AFP un responsable de sécurité.

Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre dernier à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le Hezbollah libanais pro-iranien, qui en est sorti très affaibli, sa direction quasiment décimée.

L'accord prévoit notamment le démantèlement de l'infrastructure militaire du Hezbollah entre le fleuve Litani et la frontière israélienne, à une trentaine de km au sud, ainsi que le retrait des forces israéliennes du sud du Liban.

L'armée israélienne s'est maintenue dans plusieurs positions méridionales au Liban et continue de mener des frappes meurtrières dans ce pays, disant cibler le Hezbollah.

Seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU doivent être déployés dans cette région conformément à l'accord.

"Nous avons achevé le démantèlement de plus de 90% de l’infrastructure du Hezbollah au sud du fleuve Litani. Il est possible qu'il y ait encore des sites dont nous ignorons l'existence mais si nous les trouvons nous prendrons les mesures nécessaires", a déclaré le responsable de sécurité sous le couvert de l’anonymat.

Il a ajouté: "le Hezbollah s'est retiré et a dit +Faites ce que vous voulez+. Le mouvement n'a plus de présence militaire au sud du fleuve Litani".

Le responsable a affirmé que l'armée avait "comblé et scellé de nombreux tunnels" creusés par le Hezbollah qui avait construit un vaste réseau souterrain dans le sud du Liban, frontalier du nord d'Israël.

Selon lui, les soldats libanais contrôlent désormais les accès à la région au sud du fleuve "pour empêcher le transfert d'armes du nord au sud du Litani".

De son côté, le président libanais Joseph Aoun a affirmé, dans une interview diffusée par la chaîne Sky News Arabia, que l'armée contrôlait désormais plus de 85% du sud du pays.

M. Aoun, en visite aux Emirats arabes unis, a affirmé que "l’armée remplit son rôle sans aucun problème ni aucune opposition".

Il a précisé que la raison pour laquelle elle ne s’est pas encore déployée sur toute la frontière est "l’occupation par Israël de cinq points frontaliers" stratégiques, alors que l'accord prévoit son retrait complet du Liban.

Le responsable de sécurité a affirmé que la plus grande partie des munitions du Hezbollah rassemblées par l'armée était hors d'usage, "soit endommagée" par les bombardements israéliens, "soit en si mauvais état qu'il est impossible de les stocker" et que l'armée les faisant détoner.


La diplomatie française estime qu'Israël doit faire preuve de « la plus grande retenue » au Liban

Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
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  • l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, Hezbollah.
  • Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

PARIS : La France a exhorté mercredi Israël « à faire preuve de la plus grande retenue » au Liban après la frappe israélienne qui a touché Beyrouth dimanche dernier, et a souligné que le démantèlement des sites militaires du Hezbollah revenait « exclusivement aux forces armées libanaises ».

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, très affaibli, qui affirme de son côté respecter l'accord.

Le week-end dernier, Israël a assuré avoir visé un entrepôt de missiles.

Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

« La France rappelle que le respect du cessez-le-feu s'impose à toutes les parties sans exception afin de garantir la sécurité des populations civiles des deux côtés de la Ligne bleue », la frontière de facto délimitée par les Nations unies, a souligné mercredi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

« La France appelle donc Israël à faire preuve de la plus grande retenue et à se retirer au plus vite des cinq points toujours occupés sur le territoire libanais », a-t-il ajouté lors d'un point presse.

Une commission regroupant le Liban, Israël, les États-Unis, la France et l'ONU est chargée de superviser l'application du cessez-le-feu.

Beyrouth presse la communauté internationale de faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses attaques et se retire des cinq positions frontalières où il s'est maintenu dans le sud du pays, malgré l'accord.