Au moins huit morts dans une fusillade en Californie

Des agents des forces de l'ordre sur les lieux d'une fusillade dans une installation de la Santa Clara Valley Transportation Authority (VTA), en Californie, le mercredi 26 mai 2021 / AP
Des agents des forces de l'ordre sur les lieux d'une fusillade dans une installation de la Santa Clara Valley Transportation Authority (VTA), en Californie, le mercredi 26 mai 2021 / AP
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Publié le Jeudi 27 mai 2021

Au moins huit morts dans une fusillade en Californie

  • Le tireur présumé «est décédé», a précisé Russell Davis, de la police du comté de Santa Clara, sans donner les causes de sa mort ou son identité
  • La fusillade a eu lieu mercredi matin autour de 06H45 (13H45 GMT) près d'un site de la Valley Transportation Authority (VTA), qui gère notamment les transports publics de la zone, dans le centre-ville de San José

SAN JOSE: Un employé d'une entreprise de transports publics a tué au moins huit personnes mercredi sur le site de la compagnie à San José, en Californie, a indiqué la police, dernier exemple en date de la violence par arme à feu aux Etats-Unis.

« Je peux confirmer qu'à l'heure actuelle, huit personnes sont décédées », a déclaré Russell Davis, de la police du comté de Santa Clara, tout en prévenant que le bilan pourrait s'alourdir.

Le tireur présumé, qui était un employé de l'entreprise de transports publics visée, la Valley Transportation Authority (VTA), s'est suicidé, a précisé la shérif locale Laurie Smith. 

Il a été identifié comme Samuel Cassidy, 57 ans, travaillait dans la maintenance sur le site, selon plusieurs médias américains. 

« Nous avons reçu des informations indiquant que des engins explosifs se trouveraient à l'intérieur du bâtiment », ont ajouté les autorités, expliquant qu'une équipe de démineurs était sur place pour fouiller les lieux et s'assurer « que la sécurité du public est assurée ».

La fusillade a eu lieu mercredi matin autour de 06H45 (13H45 GMT) près d'un centre de maintenance et de stockage de la VTA à San José, ville californienne située au sud de San Francisco.

Le site a été évacué et la « gravité des blessures » est en train d'être évaluée, a dit l'entreprise sur Twitter.

Devant le centre de maintenance, se trouvaient des dizaines de véhicules de police et des secours, ainsi que des agents du FBI.

Série de fusillades

« Assez », a déploré le président américain Joe Biden qui a ordonné la mise en berne des drapeaux sur les bâtiments publics. 

« Encore une fois j'exhorte le Congrès à agir immédiatement et à tenir compte de la volonté des Américains, ce qui inclut une grande majorité des détenteurs d'armes, à mettre un terme à cette épidémie de violence par arme à feu en Amérique », a déclaré Biden dans un communiqué. 

« Nous avons l'impression que cela se répète encore et encore », a aussi regretté le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom. 

« Nos pensées et notre amour vont à la famille VTA, à l'organisation et à ce qu'elles ont dû traverser », a déclaré de son côté, très ému, Glenn Hendricks, président du conseil d'administration de la compagnie.

« C'est une horrible tragédie qui s'est produite », a-t-il lancé. 

Une série de fusillades ont endeuillé les Etats-Unis ces derniers mois, notamment dans une installation de FedEx à Indianapolis, dans un immeuble de bureaux en Californie, dans un supermarché à Boulder (Colorado) et dans plusieurs salons de massage à Atlanta. 

Le week-end dernier, douze personnes ont été tuées par balle et une cinquantaine ont été blessées à travers le pays dans un regain de violence par arme à feu.

Joe Biden a dévoilé début avril des mesures visant à limiter la prolifération des armes à feu aux Etats-Unis.

Depuis le début de l'année 2021, les armes à feu ont fait plus de 17 000 morts aux Etats-Unis, suicides inclus, et 232 fusillades ayant fait plusieurs victimes ont été recensées, selon le site Gun Violence Archive.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.