Les extraterrestres nous observent-ils? Un rapport américain sur les ovnis très attendu

Cette image obtenue le 28 avril 2020 du département américain de la Défense montre une partie d'une vidéo déclassifiée prise par des pilotes de la marine montrant des «phénomènes aériens non identifiés». (Photo / AFP)
Cette image obtenue le 28 avril 2020 du département américain de la Défense montre une partie d'une vidéo déclassifiée prise par des pilotes de la marine montrant des «phénomènes aériens non identifiés». (Photo / AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 27 mai 2021

Les extraterrestres nous observent-ils? Un rapport américain sur les ovnis très attendu

  • Après des décennies de secret, le Congrès a ordonné l'an dernier à l'exécutif d'informer le grand public sur les activités de l'unité du Pentagone chargée d'étudier ces phénomènes
  • Le Pentagone a publié l'an dernier des vidéos prises par des pilotes de l'US Navy, qui montraient des rencontres en vol avec ce qui semble être des ovnis

WASHINGTON : Les extraterrestres nous surveillent-ils ? Pour le gouvernement américain, qui doit publier le mois prochain un rapport sur les "phénomènes aériens non identifiés", les mystérieux aéronefs aperçus ces dernières années par des pilotes militaires n'ont rien à voir avec de potentiels petits hommes verts, mais plutôt avec de très réels adversaires des États-Unis.

Après des décennies de secret, le Congrès a ordonné l'an dernier à l'exécutif d'informer le grand public sur les activités de l'unité du Pentagone chargée d'étudier ces phénomènes, qui a été confiée à l'US Navy.

Ce rapport, placé sous l'autorité de la direction des services de renseignement (DNI), risque de décevoir les amateurs d'extraterrestres, dont l'enthousiasme a été relancé par un récent reportage du très sérieux magazine télévisé américain "60 Minutes" sur ce sujet.

L'ex-président Barack Obama en a malicieusement remis une couche cette semaine, en avouant lors d'une émission humoristique avoir demandé à son arrivée à la Maison Blanche s'il existait un laboratoire secret où "on garde les spécimens extraterrestres et les vaisseaux spatiaux". "Ils ont fait quelques recherches et la réponse a été non", a-t-il ajouté en souriant.

"Ce qui est vrai – et là je suis sérieux – c'est qu'il y a des vidéos et des images d'objets dans le ciel dont nous ne savons pas exactement ce qu'ils sont", a ajouté M. Obama.

Le Pentagone a publié l'an dernier des vidéos prises par des pilotes de l'US Navy, qui montraient des rencontres en vol avec ce qui semble être des ovnis. Une de ces vidéos -toutes en noir et blanc- date de novembre 2004 et les deux autres de janvier 2015.

Sur l'une, on peut voir un objet de forme oblongue se déplaçant rapidement qui, quelques secondes après avoir été repéré par un des capteurs à bord de l'appareil de l'US Navy, disparaît sur la gauche à la suite d'une soudaine accélération.

Espace aérien encombré

Dans une autre vidéo, on distingue un objet au-dessus des nuages, le pilote se demandant s'il s'agit d'un drone.

Au Pentagone, ces images sont prises très au sérieux. Pour éviter tout lien avec des êtres venus d'une autre planète et encourager les aviateurs à rapporter ces apparitions sans crainte d'être moqués, les militaires ne les désignent plus comme des "objets volants non identifiés" (ovni) mais comme des "phénomènes aériens non identifiés". 

L'objectif est que les experts militaires et ceux des services de renseignement analysent leurs vidéos et identifient le plus d'aéronefs possibles.

L'espace aérien mondial est encombré, explique un responsable du Pentagone ayant requis l'anonymat. Outre les avions de ligne, il est traversé de drones militaires qui peuvent être américains ou venir de l'étranger, de quadricoptères, ces petits drones à quatre bras équipés de caméras et vendus dans le commerce, de ballons-sondes utilisés notamment pour les prévisions météorologiques, dont il existe des milliers de modèles différents, sans compter les prototypes militaires américains testés dans le plus grand secret.

Selon la vitesse à laquelle volent les pilotes militaires, les reflets du soleil, l'heure, la météo, il peut être difficile d'identifier l'aéronef observé, mais c'est possible grâce à des analyses mathématiques, des recoupements de photos prises sous des angles différents, etc.

Le Pentagone ne publie aucune de ces conclusions pour éviter de donner des indications à de potentiels adversaires. Mais un objet qui apparaît sur une vidéo comme se déplaçant rapidement peut, après analyse des mouvements de l'océan, des mouvements de l'appareil qui l'a repéré et de ses propres mouvements, finalement se déplacer assez lentement.

Technologies très avancées

"Plus nous recueillons de données, plus nous pouvons réduire l'écart entre identifié et non identifié, et plus nous pouvons éviter des surprises stratégiques en termes de technologies de l'adversaire", a simplement indiqué une porte-parole du ministère américain de la Défense, Susan Gough, dans un communiqué. 

Car ce qui inquiète les militaires, c'est que ces phénomènes observés très fréquemment ("plus d'une ou deux fois par semaine", selon le responsable du Pentagone), témoignent de technologies dont les États-Unis ne disposent pas.

"En fait, on ne sait pas ce que c'est", a déclaré dimanche Luis Elizondo, un ancien militaire ayant participé aux travaux du Pentagone sur le sujet. "Ce que nous savons, c'est que quels que soient ces aéronefs, ils témoignent de capacités au-delà de la prochaine génération".

"Et c'est ce qui est inquiétant en termes de sécurité nationale: ils peuvent surpasser tout ce que nous avons dans notre inventaire, a-t-il précisé sur la chaîne ABC.

Pour le Pentagone, tout ceci ressemble beaucoup à de l'espionnage des centres d'entraînement de l'armée américaine.

"Nos aviateurs s'entraînent de la même façon qu'ils combattent. Et si quelqu'un est là, en train d'essayer d'identifier comment nous nous entraînons (...), ça lui donne un avantage", souligne le responsable du Pentagone.


Israël va expulser vers l'Europe les militants de la flottille pour Gaza

 Israël a annoncé jeudi que les passagers de la flottille pour Gaza interceptée en Méditerranée seraient expulsés vers l'Europe et qu'aucun des navires n'était parvenu à briser le blocus maritime imposé au territoire palestinien. (AFP)
Israël a annoncé jeudi que les passagers de la flottille pour Gaza interceptée en Méditerranée seraient expulsés vers l'Europe et qu'aucun des navires n'était parvenu à briser le blocus maritime imposé au territoire palestinien. (AFP)
Short Url
  • "Aucun des yachts de provocation Hamas-Sumud n'a réussi dans sa tentative d'entrer dans une zone de combat active ou de briser le blocus naval légal", a déclaré jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères
  • Un dernier navire "reste à distance. S'il s'approche, sa tentative d'entrer dans une zone de combat active et de briser le blocus sera également empêchée", a-t-il ajouté

JERUSALEM: Israël a annoncé jeudi que les passagers de la flottille pour Gaza interceptée en Méditerranée seraient expulsés vers l'Europe et qu'aucun des navires n'était parvenu à briser le blocus maritime imposé au territoire palestinien.

La flottille Global Sumud, comprenant environ 45 bateaux avec à leur bord des personnalités politiques et des militants comme la Suédoise Greta Thunberg, était partie d'Espagne en septembre dans le but de briser le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, frappée par la famine selon l'ONU.

Mercredi soir, la Marine israélienne a commencé à intercepter les bateaux après avoir averti les équipages qu'ils entraient dans des eaux dont Israël revendique le contrôle.

"Aucun des yachts de provocation Hamas-Sumud n'a réussi dans sa tentative d'entrer dans une zone de combat active ou de briser le blocus naval légal", a déclaré jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères.

Un dernier navire "reste à distance. S'il s'approche, sa tentative d'entrer dans une zone de combat active et de briser le blocus sera également empêchée", a-t-il ajouté.

Parmi les passagers qui étaient en cours de transfert vers un port israélien se trouve Greta Thunberg, que les autorités israéliennes ont montrée en train de récupérer des effets personnels, entourée par des hommes armés.

"Piraterie" 

Global Sumud ("résilience", en arabe) a dénoncé "une attaque illégale" survenue dans les eaux internationales.

Israël a annoncé jeudi matin que les passagers de la flottille seraient expulsés vers l'Europe.

"Les passagers du Hamas-Sumud à bord de leurs yachts se dirigent en toute sécurité et pacifiquement vers Israël, où les procédures d'expulsion vers l'Europe vont commencer. Les passagers sont sains et saufs et en bonne santé", a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, a dénoncé un "crime de piraterie".

La Turquie a accusé Israël de commettre "un acte de terrorisme" et le président colombien Gustavo Petro a annoncé l'expulsion de la délégation diplomatique israélienne dans son pays.

La France a appelé Israël "à assurer la sécurité des participants" tandis qu'en Italie, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Rome et Naples mercredi soir pour protester contre l'interception des bateaux.

L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, à bord de la flottille, a accusé Israël d'avoir arrêté "illégalement" des "centaines" de personnes. Elle avait commencé à témoigner dans un direct sur Instagram, avant de jeter son téléphone à l'eau au moment de l'abordage du navire où elle se trouvait.

"Citoyens pacifiques" 

La flottille se présente comme une "mission pacifique et non violente d'aide humanitaire".

Elle rassemble des centaines de militants propalestiniens de plus de 40 pays, disant vouloir "briser le blocus de Gaza" et fournir "une aide humanitaire à une population assiégée confrontée à la famine et au génocide".

Outre Greta Thunberg et Rima Hassan, elle comprend notamment le petit-fils de Nelson Mandela et ex-député sud-africain Mandla Mandela et l'ancienne maire de Barcelone Ada Colau.

L'Italie et l'Espagne avaient dépêché des navires militaires pour escorter la flottille après des "attaques par drones" dans la nuit du 23 au 24 septembre, dénoncées par l'ONU et l'Union européenne, similaires à deux attaques attribuées à Israël par la flottille quand elle était ancrée le 9 septembre près de Tunis.

Mais mercredi, le gouvernement espagnol a demandé à Global Sumud "de ne pas entrer dans les eaux désignées comme zone d'exclusion par Israël" et souligné que le navire espagnol ne franchirait pas cette limite.

L'Espagne a toutefois annoncé jeudi la convocation de la chargée d'affaires de l'ambassade d'Israël à Madrid. "Ce sont des citoyens pacifiques qui n'avaient aucun objectif au-delà de l'humanitaire", a déclaré le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares.

La frégate italienne avait cessé son escorte à 150 milles nautiques (275 km) du territoire.

En juin et juillet, la marine israélienne avait déjà arraisonné deux voiliers se dirigeant vers Gaza, avec Greta Thunberg et Rima Hassan à leur bord. Toutes deux avaient été débarquées en Israël puis expulsées.

 


Futur avion de combat européen: Paris et Berlin doivent «maintenir le cap», plaide Macron

Paris et Berlin doivent "maintenir le cap" pour avancer sur le programme du futur avion de combat européen (Scaf) face au blocage des discussions et aux oppositions entre industriels, a plaidé mercredi le président français Emmanuel Macron. (AFP)
Paris et Berlin doivent "maintenir le cap" pour avancer sur le programme du futur avion de combat européen (Scaf) face au blocage des discussions et aux oppositions entre industriels, a plaidé mercredi le président français Emmanuel Macron. (AFP)
Short Url
  • La semaine passée, un responsable français avait affirmé que la France disposait des capacités de construire "seule" un avion de combat de sixième génération si aucun accord n'était trouvé avec l'Allemagne et l'Espagne
  • Lancé en 2017 par Angela Merkel et Emmanuel Macron comme un étendard de la coopération de défense entre les deux pays, avant d'être rejoint par l'Espagne, le projet de Système de combat aérien futur (Scaf) vise à remplacer à l'horizon 2040 les Rafale

PARIS: Paris et Berlin doivent "maintenir le cap" pour avancer sur le programme du futur avion de combat européen (Scaf) face au blocage des discussions et aux oppositions entre industriels, a plaidé mercredi le président français Emmanuel Macron.

"Les entreprises d'armement des deux côtés revendiquent le leadership. C'est donc à nous de maintenir le cap de ce que nous considérons comme relevant de l'intérêt général franco-allemand et de continuer à travailler à des solutions communes", affirme-t-il dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).

"Avec le chancelier (Friedrich Merz, ndlr), nous avons demandé une revue des projets par nos deux ministres des Armées, d'ici à la fin d'année. Et c'est sur cette base que nous allons statuer et prendre les décisions qui s'imposent, sans prêter le flanc aux commentaires des uns et des autres", ajoute-t-il.

Lancé en 2017 par Angela Merkel et Emmanuel Macron comme un étendard de la coopération de défense entre les deux pays, avant d'être rejoint par l'Espagne, le projet de Système de combat aérien futur (Scaf) vise à remplacer à l'horizon 2040 les Rafale français et Eurofighter allemands et espagnols.

La semaine passée, un responsable français avait affirmé que la France disposait des capacités de construire "seule" un avion de combat de sixième génération si aucun accord n'était trouvé avec l'Allemagne et l'Espagne, laissant entrevoir un possible échec du plus gros projet de coopération de défense en Europe.

Berlin et Madrid sont particulièrement exaspérés par la position de l'avionneur français Dassault qui réclame plus d'autonomie dans son rôle de maître d’œuvre industriel pour lequel il a été désigné par les trois Etats.

Pour le président français, le Scaf et le projet de futur char de combat MGCS, lancé en même temps, correspondent toujours à des "besoins stratégiques" pour les deux pays malgré les difficultés attendues.

"Nous savions dès le départ que cela serait très difficile car des industriels concurrents ont été contraints de s'associer pour un projet", confie-t-il se disant en matière de défense européenne "favorable à une intégration maximale car nous devons produire davantage, et ce au niveau européen".


Climat: en dix ans, les glaciers suisses ont perdu un quart de leur volume

 Les glaciers suisses, très touchés par le réchauffement climatique, ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans, alerte une étude publiée mercredi, qui s'inquiète de l'accélération de la fonte. (AFP)
Les glaciers suisses, très touchés par le réchauffement climatique, ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans, alerte une étude publiée mercredi, qui s'inquiète de l'accélération de la fonte. (AFP)
Short Url
  • En 2025, le Réseau des relevés glaciologiques suisse (Glamos) a de nouveau observé une "fonte considérable" des glaciers, proche du record de 2022
  • "Depuis environ 20 ans, tous les glaciers suisses perdent de la glace et le rythme (...) s'accélère", a indiqué Matthias Huss, directeur de Glamos

GLETSCH: Les glaciers suisses, très touchés par le réchauffement climatique, ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans, alerte une étude publiée mercredi, qui s'inquiète de l'accélération de la fonte.

En 2025, le Réseau des relevés glaciologiques suisse (Glamos) a de nouveau observé une "fonte considérable" des glaciers, proche du record de 2022.

L'hiver avare en neige et les vagues de chaleur de juin et d'août ont entraîné une perte de 3% de leur volume, selon des mesures réalisées sur une vingtaine de glaciers, extrapolées à l'ensemble de ces 1.400 formations glaciaires que compte le pays alpin.

Il s'agit du quatrième plus fort recul depuis le début des mesures, après les années 2022, 2023 et 2003.

"Depuis environ 20 ans, tous les glaciers suisses perdent de la glace et le rythme (...) s'accélère", a indiqué Matthias Huss, directeur de Glamos, à l'AFP.

Face au glacier du Rhône, l'un des plus emblématiques de Suisse, où le spécialiste s'est rendu récemment, il ne peut que constater "la dévastation" : "là où nous nous trouvons, le glacier a perdu 100m (d'épaisseur), voire plus, dans les 20 dernières années, c'est très impressionnant !"

Les glaciers suisses, qui jouent un rôle important pour l'énergie hydraulique et l'approvisionnement en eau potable, ont perdu un quart (24%) de leur volume pendant la décennie 2015-2025, contre 17% sur la période 2010-2020, 14% sur la période 2000-2010 et 10% sur la période 1990-2000, détaille le rapport.

 "Vraiment triste" 

Devant le glacier du Rhône, près de la commune de Gletsch, deux touristes argentins se désolent : "On ne savait pas qu'il y avait un glacier ici. On a vu la cascade d'en bas. Alors on est venus, à pied, pour le voir. C'est impressionnant. C'est vraiment triste qu'il fonde si vite !" dit à l'AFP l'un d'entre eux, Wincho Ponte, 29 ans.

La Suisse est particulièrement touchée par le réchauffement climatique, qui y est "deux fois plus important que la moyenne mondiale", selon l'Office fédéral suisse de météorologie et de climatologie.

Les autres pays alpins sont également touchés.

En Suisse, où près de 50 sommets culminent à plus de 4.000 m d'altitude, les glaciers devraient avoir une espérance de vie plus longue qu'en Autriche, qui ne dépasse pas les 3.800 m d'altitude, a indiqué à l'AFP le directeur du Service mondial de surveillance des glaciers (WGMS), Michael Zemp.

Mais si les émissions mondiales de CO2 se maintiennent au niveau actuel, la quasi-totalité des glaciers suisses - qui représentent plus de la moitié du volume glacier alpin restant - aura fondu à la fin du siècle, prévient M. Huss.

Depuis le début des années 1970, plus de 1.100 glaciers suisses ont disparu, selon Glamos.

En France aussi, les scientifiques estiment qu'il n'y aura plus, ou presque plus de glaciers, d'ici 2100.

Neige en juillet 

Le recul progressif des glaciers alpins diminue les réserves d'eau douce en Europe.

Et outre, cela "déstabilise la montagne, ce qui peut entraîner des événements comme l'effondrement de pans de falaise et de glace. C'est ce qui a provoqué la destruction du village de Blatten en mai dernier", a expliqué M. Huss.

Fin 2025, le volume de glace des glaciers suisses devrait s'établir à 45,1 kilomètres cubes, soit 30 kilomètres cubes de moins qu'en 2000, selon l'étude. Leur superficie est elle estimée à 755 km2, soit une diminution de 30% sur la même période.

Cette année, le deuxième mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Suisse a entraîné la fonte rapide des neiges jusqu'aux plus hautes altitudes. Août s'est accompagné d'une autre vague de chaleur, avec un isotherme du zéro degré passant parfois au-dessus de 5.000 mètres.

La fonte estivale n'a toutefois été supérieure que de 15% à la moyenne de 2010-2020, la valeur la plus faible des quatre dernières années. Selon Glamos, le rafraîchissement des températures en juillet, apportant de la neige fraîche au-dessus de 2.500 m d'altitude, "a permis d'éviter le pire" cette année.