Menart Fair expose l'art moderne et contemporain de la région Mena à Paris

Menart Fair, la première foire internationale d’art moderne et contemporain de la région Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), se tient du 27 au 30 mai à l’hôtel particulier de la maison de ventes Cornette de Saint-Cyr, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Photo Hakima Bedouani
Menart Fair, la première foire internationale d’art moderne et contemporain de la région Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), se tient du 27 au 30 mai à l’hôtel particulier de la maison de ventes Cornette de Saint-Cyr, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Photo Hakima Bedouani
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Publié le Vendredi 28 mai 2021

Menart Fair expose l'art moderne et contemporain de la région Mena à Paris

  • Après le succès de Beirut Art Fair, au Liban, Laure d’Hauteville, associée à Paul de Rosen, lance Menart Fair Paris, un événement qui met à l’honneur plus de 70 artistes de la région Mena
  • Menart Fair organisée à la fois en présentiel et en ligne, expose des œuvres singulières, originales et diverses dans la maison de ventes Cornette de Saint-Cyr

PARIS : Menart Fair, la première foire internationale d’art moderne et contemporain de la région Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), se tient du 27 au 30 mai à l’hôtel particulier de la maison de ventes Cornette de Saint-Cyr, dans le VIIIe arrondissement de Paris.

Après dix ans de succès de Beirut Art Fair, au Liban, Laure d’Hauteville, associée à Paul de Rosen, lance Menart Fair Paris, un événement qui met à l’honneur plus de 70 artistes venus de 14 pays: Maroc, Algérie, Tunisie, Syrie, Liban, Palestine, Israël, Jordanie, Irak, Iran, Arabie saoudite, Qatar, Émirats arabes unis et Yémen. Ils seront représentés par 22 galeries d’art françaises ou du monde arabe.

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Menart Fair, la première foire internationale d’art moderne et contemporain de la région Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), se tient du 27 au 30 mai à l’hôtel particulier de la maison de ventes Cornette de Saint-Cyr, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Photo Hakima Bedouani

 

Des scènes artistiques méconnues de l’Occident

Laure d’Hauteville explique à Arab News en français que l’événement fait suite à la dernière édition de Beirut Art Fair, qui s’est déroulée fin septembre 2019. Pour elle, il était impossible de l’organiser dans un pays dévasté par une grave crise économique et l’explosion du 4 août, qui a détruit une grande partie du centre-ville. «Je ne voulais pas que Beirut Art Fair meure. En raison de la situation au Liban, nous avons décidé d’aller à la rencontre du public en organisant une foire dédiée à la région Mena à Paris. En Europe, on connaît très mal les pays arabes. Souvent, on les associe au terrorisme, aux attentats et aux explosions, on ne parle que de politique», confie la fondatrice de Menart Fair. «On parle beaucoup moins de la création artistique. Pourtant, les artistes de cette région ont un talent inouï, leur créativité est très forte.»

Les artistes de cette région ont un talent inouï, leur créativité est très forte.

Laure d’Hauteville

Française qui vit dans le monde arabe depuis plus de trente ans, Laure d’Hauteville connaît parfaitement la scène artistique du monde arabe, en particulier celle des pays du Levant, mais également les spécialistes de l’art en France. Passionnée par sa culture et son histoire, elle souhaite servir de médiatrice auprès des publics français et européens, pour expliquer le contexte historique de la scène artistique arabe. Elle estime que le public français doit comprendre que l’art moderne a évolué différemment dans le monde arabe. «Dans l’Hexagone, l’art moderne s’est développé entre 1845 et 1860, alors que dans le monde arabe, il a débuté plus tard, dans les années 1950 à 1980. Il existe un décalage temporel, car nous n’avons simplement pas la même histoire», explique-t-elle. «Menart Fair souhaite témoigner du dynamisme et de l’effervescence culturelle de la région Mena. Menart Fair deviendra “une bombe d’art”», se réjouit Laure d’Hauteville.

Une effervescence culturelle dans la région Mena

Des œuvres singulières, originales et diverses sont exposées dans la maison de ventes Cornette de Saint-Cyr, un lieu à taille humaine, propice aux échanges entre professionnels de l’art et un public enthousiaste à l’idée de retrouver des sorties culturelles. Ce lieu intimiste permet en effet d’être proche des œuvres, et invite à la découverte des différents arts représentés: peintures, sculptures, dessins, ou encore vidéos. 

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Ce lieu intimiste permet en effet d’être proche des œuvres, et invite à la découverte des différents arts représentés: peintures, sculptures, dessins, ou encore vidéos. Photo Hakima Bedouani

Pour Johanna Chevalier, directrice artistique de Menart Fair, la petite foire composée de 22 galeries permettra aux visiteurs de prendre le temps d’observer les différentes œuvres. «ll est important de conceptualiser, de restituer les artistes dans le temps pour dépasser une simple lecture esthétique. Pour répondre à ces attentes, les galeries sélectionnées proposent des choix éclectiques», souligne-t-elle. «Menart Fair témoigne de la richesse de l’inspiration des artistes, et fait découvrir la diversité des cultures de cette région très riche ethniquement, que le public français et européen ne connaît pas. Notre prochaine édition devrait se dérouler à Bruxelles. De futures éditions sont prévues à Paris et dans d’autres villes européennes.»

«Menart Fair témoigne de la richesse de l’inspiration des artistes, et fait découvrir la diversité des cultures de cette région très riche ethniquement, que le public français et européen ne connaît pas.»

Johanna Chevalier

Des choix éclectiques

Selon les organisateurs, «cette première foire, organisée en présentiel et en ligne, expose des scènes artistiques parfois méconnues de collectionneurs et d’amateurs européens», et a pour objectif de «susciter un dialogue entre les différentes cultures de ces régions, aussi riches que distinctes les unes des autres».

David Daoud, artiste peintre et sculpteur franco-libanais, formé à l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris, notamment par le célèbre sculpteur Charles Auffret, représenté par la galerie Cheriff Tabet, expose un travail intemporel, qui parle d’exodes et de voyages. «Ce sont des œuvres qui nous interrogent avec des symboles allégoriques ou mythologiques.» Il précise qu’elles sont conçues avec des tonalités chaudes et froides. «Je créé en fonction de mon état d’âme du moment, de mon énergie et de mes sensations, avec des légendes humaines, avec les couleurs chaudes. Je donne un cœur à la toile.»

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David Daoud, artiste peintre et sculpteur franco-libanais, formé à l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris, notamment par le célèbre sculpteur Charles Auffret, représenté par la galerie Cheriff Tabet, expose un travail intemporel, qui parle d’exodes et de voyages. Photo Hakima Bedouani.

Mark Hachem, galeriste libanais, présent à Beyrouth, Paris et New York, présente des artistes égyptiens, libanais, irakiens et syriens. Il considère la nouvelle formule de Menart Fair «très intéressante pour attirer l’attention vers cette partie du monde». «L’idée de faire partie de cette exposition à Paris est extraordinaire, parce qu’actuellement, la scène artistique libanaise souffre en raison de problèmes politiques. C’est une chance, pour nous artistes, de pouvoir présenter leurs œuvres à Paris dans un contexte de découverte de la scène artistique moyen-orientale. Ce n’est pas si fréquent dans la capitale française», assure-t-il.

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Mark Hachem, galeriste libanais, présent à Beyrouth, Paris et New York, présente des artistes égyptiens, libanais, irakiens et syriens. Photo Hakima Bedouani

Mark Hachem a fait le choix d’exposer Hamed Abdalla (1917-1985), un artiste égyptien engagé, considéré par ses pairs comme précurseur de l’art moderne de la région. Issu d’un milieu modeste, dans l’Égypte des années 1950, Hamed Abdalla propose une expression artistique honnête et authentique de son pays.

«Ses œuvres mettent en scène des fellahins (“paysansʺ), des gens modestes», explique Mark Hachem. Hamed Abdalla est le premier à avoir utilisé l’alphabet arabe sous une forme anthropomorphique, une technique qui consiste à donner une forme à la calligraphie. Car, ajoute-t-il, «le mot n’est pas seulement une expression qu’on lit, on peut aussi l’observer et ressentir des émotions, avant même de lire et comprendre son sens». Il se réjouit que les grands collectionneurs s’intéressent à Hamed Abdalla. «Certains d’entre eux s’arrachent ses œuvres lors de ventes aux enchères aujourd’hui devenues rares.»   

 


Quand Pompidou "copie" le Louvre: 100 artistes exposent à Metz

Centre Pompidou (Photo AFP)
Centre Pompidou (Photo AFP)
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  • À partir de samedi, des « copistes » exposent au Centre Pompidou-Metz leur réinterprétation de classiques de l'art qu'ils « réactivent ».
  • Toutes ces œuvres, produites à partir d'autres œuvres, ont été créées spécialement pour cette exposition.

METZ, FRANCE : Faire revivre des œuvres du Louvre à travers le regard de 100 artistes : à partir de samedi, des « copistes » exposent au Centre Pompidou-Metz leur réinterprétation de classiques de l'art qu'ils « réactivent ».

Les commissaires de l'exposition, Donatien Grau, conseiller pour les programmes contemporains du musée du Louvre, et Chiara Parisi, directrice du Centre Pompidou-Metz, ont voulu en faire « une radioscopie de l'art contemporain et une exposition pour les amoureux de l'histoire de l'art ».

L'exposition est le résultat d'une « invitation envoyée à 100 artistes, non copistes a priori, à réactiver des œuvres du patrimoine », résume Donatien Grau.

Ici, une sculpture romaine recouverte de ballons métalliques colorés attire l'œil du visiteur : il s'agit d'une copie réalisée par l'artiste américain Jeff Koons de L'Hermaphrodite endormi, une sculpture antique dont on ignore l'auteur.

Un peu plus loin, plusieurs artistes ont fait le choix de créer leur interprétation de La Liberté guidant le peuple (1830) d'Eugène Delacroix : c'est le cas de Bertrand Lavier avec Aux armes citoyens (2025), dans lequel il se concentre sur les armes et le drapeau peints dans la version originale.

« La Vierge et l'Enfant au chancelier Rolin » (XVe siècle), peint par Jan Van Eyck, a aussi été en partie copié par l'Irano-Américain Y.Z. L'artiste Kami, quant à lui, a décidé de s'emparer d'un petit détail de l'œuvre originale, les mains, qu'il a reproduit comme un symbole. 

On peut aussi découvrir « la Joconde » copiée par le collectif Claire Fontaine, qui a camouflé son visage d'une tache noire, lui ôtant son sourire énigmatique.

Toutes ces œuvres, produites à partir d'autres œuvres, ont été créées spécialement pour cette exposition.

Giulia Andreani a réalisé trois portraits de femmes, a aimé « se heurter à des œuvres du Louvre », « détourner la technique » et « exploser le format ».

Chiara Parisi note que certaines copies sont réalisées presque à l'identique : « On est un peu déstabilisés » dans un premier temps en les regardant, puis « après on reconnaît la patte de l'artiste ».

D'autres, au contraire, ont détourné les originaux pour en faire des créations où « les œuvres ne sont pas là pour être reconnues », précise-t-elle. 

L'artiste Neila Czermak Ichti a détourné le tableau Roger délivrant Angélique (1819) de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Dans sa version, « tout le monde a un peu changé de place. Le défi consistait à ce que le monstre n'ait pas la même place sans pour autant devenir une victime comme Angélique dans la version originale.

Donatien Grau a également mis en garde : « Le sujet de l'exposition n'est pas la copie, mais la pluralité des copistes. » « Copier, aujourd'hui, ce n'est pas se mettre face au tableau et le dupliquer. C'est mille autres choses » illustrées dans l'exposition.

Cela met aussi en valeur le patrimoine, qui « n'existe que quand on le recrée, qu'on le fait vivre, quand on l'habite », selon Donatien Grau.

Les œuvres originales n'ont pas été transportées à Metz : le visiteur peut les retrouver reproduites dans le catalogue d'exposition (25 euros) qui, selon Mme Parisi, « prolonge la visite ».

L'exposition « Copistes. En collaboration exceptionnelle avec le musée du Louvre » est visible jusqu'au 2 février 2026.


«Fever Dream» avec Fatima Al-Banawi débarque sur Netflix

Le film est sorti sur Netflix cette semaine. (Instagram)
Le film est sorti sur Netflix cette semaine. (Instagram)
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  • Soutenu par le Fonds de la mer Rouge, le film, qui explore les thèmes de la manipulation des médias, de l'identité numérique et du coût de la célébrité à l'ère de l'influence en ligne, a été présenté au Festival international du film de la mer Rouge 2023
  • Il raconte l'histoire de Samado, une star du football à la retraite qui, accablé par la surveillance des médias et la notoriété publique, trouve une chance de reprendre le contrôle

DUBAI : Le dernier long métrage du cinéaste saoudien Faris Godus, "Fever Dream", est désormais disponible en streaming sur Netflix, réunissant un casting local étoilé comprenant Fatima Al-Banawi, Sohayb Godus, Najm, Hakeem Jomah et Nour Al-Khadra.

Soutenu par le Fonds de la mer Rouge, le film, qui explore les thèmes de la manipulation des médias, de l'identité numérique et du coût de la célébrité à l'ère de l'influence en ligne, a été présenté en première mondiale au Festival international du film de la mer Rouge 2023.

Il raconte l'histoire de Samado, une star du football à la retraite qui, accablé par la surveillance des médias et la notoriété publique, trouve une chance de reprendre le contrôle. Avec sa fille, il entreprend de se venger d'un puissant portail de médias sociaux. Mais à mesure qu'ils s'enfoncent dans leur quête de célébrité et de rédemption numérique, la frontière entre l'ambition et l'obsession commence à s'estomper.


Najm joue le rôle d'Ahlam, la fille de Samado, tandis que Jomah apparaît dans le rôle de Hakeem, un agent de relations publiques engagé pour aider à restaurer l'image publique de Samado. Al-Banawi joue le rôle d'Alaa, un autre agent de relations publiques qui travaille aux côtés de Hakeem.

Godus est célèbre pour son œuvre "Shams Alma'arif" (Le livre du soleil), également diffusée sur Netflix, et "Predicament in Sight".

Il a précédemment déclaré dans une interview accordée à Arab News : "(En Arabie saoudite), nous disposons d'un sol riche pour créer du contenu et nous avons tant d'histoires à raconter. Je pense qu'aujourd'hui, le soutien apporté par notre pays est tout simplement formidable. Les gens ont tellement de chances de créer des films aujourd'hui".

Mme Al-Banawi est connue pour ses rôles dans "Barakah Meets Barakah" et dans le thriller saoudien "Route 10".

Elle a fait ses débuts de réalisatrice avec "Basma", dans lequel elle joue également le rôle-titre - une jeune femme saoudienne qui revient dans sa ville natale de Jeddah après avoir étudié aux États-Unis. De retour chez elle, elle est confrontée à la maladie mentale de son père, à des liens familiaux tendus et au défi de renouer avec une vie passée qui ne lui semble plus familière.

"Je me suis vraiment lancée dans le cinéma - en 2015 avec mon premier long métrage en tant qu'actrice - avec une intention : combler le fossé entre les arts, l'impact social et la psychologie", avait-elle déclaré à Arab News. "Et j'ai pu me rapprocher de cette union lorsque je me suis positionnée en tant qu'auteur-réalisateur, plus qu'en tant qu'acteur."


Nintendo écoule 3,5 millions de consoles Switch 2 en 4 jours, un record

Cette photo d'archive prise le 5 juin 2025 montre un client (à droite) achetant une Nintendo Switch 2 dans un magasin d'électronique à Tokyo.(Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
Cette photo d'archive prise le 5 juin 2025 montre un client (à droite) achetant une Nintendo Switch 2 dans un magasin d'électronique à Tokyo.(Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
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  • « Il s'agit d'un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours » de sa commercialisation, a indiqué le groupe dans un communiqué.
  • L'enjeu est énorme pour Nintendo : même s'il se diversifie dans les parcs à thème et les films à succès, environ 90 % de ses revenus proviennent de l'activité liée à sa console vedette.

TOKYO : Le géant japonais du jeu vidéo Nintendo a affirmé mercredi avoir vendu 3,5 millions d'unités de sa nouvelle console hybride Switch 2 à travers le monde en l'espace de quatre jours, établissant un nouveau record dans l'industrie.

« Il s'agit d'un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours » de sa commercialisation, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Selon plusieurs analystes, elle a également battu des records de ventes pour une console de salon, devançant la première Switch et la PlayStation 5 de Sony, respectivement vendues à 2,7 et 3,4 millions d'unités au cours de leur premier mois de commercialisation.

La Playstation 2, la console la plus vendue de tous les temps, n'avait franchi la barre des 2 millions de ventes qu'après deux semaines.

La Switch 2 avait fait l'objet d'une importante vague de précommandes, avec 2,2 millions de demandes sur la boutique en ligne Nintendo pour le seul Japon avant son lancement. 

Le géant japonais du jeu vidéo Nintendo a affirmé mercredi avoir vendu 3,5 millions d'unités de sa nouvelle console hybride Switch 2 à travers le monde en l'espace de quatre jours, établissant un nouveau record dans l'industrie.

« Il s'agit d'un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours » de sa commercialisation, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Selon plusieurs analystes, elle a également battu des records de ventes pour une console de salon, devançant la première Switch et la PlayStation 5 de Sony, respectivement vendues à 2,7 et 3,4 millions d'unités au cours de leur premier mois de commercialisation.

La Playstation 2, la console la plus vendue de tous les temps, n'avait franchi la barre des 2 millions de ventes qu'après deux semaines.

La Switch 2 avait fait l'objet d'une importante vague de précommandes, avec 2,2 millions de demandes sur la boutique en ligne Nintendo pour le seul Japon avant son lancement. 

« Le coffret Mario Kart World pour Switch 2 comprend une console Switch 2 en japonais (disponible au Japon uniquement) et une version numérique de Mario Kart World sortie le même jour. Il s'agit d'une offre à prix abordable », s'est défendu Nintendo mercredi.

Le géant japonais du jeu vidéo espère égaler le succès fulgurant de la Switch : sortie en mars 2017, elle s'est écoulée à plus de 154 millions d'exemplaires depuis, ce qui en fait la troisième console la plus vendue de tous les temps derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS.

Mais après huit ans, les ventes s'étaient essoufflées (elles ont plongé de 22 % en 2024-2025), laissant place à la lassitude des consommateurs qui attendaient la sortie d'une nouvelle version.

L'enjeu est énorme pour Nintendo : même s'il se diversifie dans les parcs à thème et les films à succès, environ 90 % de ses revenus proviennent de l'activité liée à sa console vedette.

Comme la Switch originale, la nouvelle version est une console hybride qui peut être utilisée en déplacement ou connectée à un téléviseur, mais elle dispose d'un écran plus grand, d'une mémoire huit fois supérieure et d'un micro intégré. 

De nouvelles fonctionnalités permettent aux utilisateurs de discuter en ligne et de partager temporairement une partie avec des amis, atout jugé crucial pour séduire des consommateurs habitués à regarder des jeux en streaming.