La question du Sahara occidental, ex-colonie espagnole considérée comme un «territoire non autonome» par l'Onu, oppose depuis des décennies le Maroc au Front Polisario, soutenu par Alger
Rabat, qui contrôle près de 80% de ce territoire, propose un plan d'autonomie sous sa souveraineté
Le diplomate italo-suédois, arrivé à l'aube à Tindouf, dans l'ouest de l'Algérie, avait rencontré auparavant un groupe de jeunes et de femmes sahraouis, selon l'agence de presse sahraouie SPS
Dimanche, il doit s'entretenir avec le chef du Polisario Brahim Ghali, a indiqué à l'AFP le représentant du mouvement à l'ONU
Face à «cette attitude hostile et préjudiciable», le royaume a décidé d'«annuler sa participation au Ticad» et de rappeler «immédiatement pour consultations» son ambassadeur à Tunis.
La question du Sahara occidental, ex-colonie espagnole considérée comme un «territoire non autonome» par l'ONU, oppose depuis des décennies le Maroc au Polisario, soutenu par Alger
M. de Mistura, en visite à Rabat depuis le 2 juillet, a eu des entretiens mardi avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et l'ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale
M. de Mistura a dû renoncer à une visite prévue au Sahara occidental, la première depuis qu'il a pris ses fonctions en novembre, selon l'ONU
L'arrivée en Espagne dans le plus grand secret de Brahim Ghali, pour y être soigné de la Covid-19, avait provoqué une crise diplomatique avec Rabat
Il est « incontestable que M. Ghali est entré sur le territoire espagnol sans se soumettre aux contrôles frontaliers» et il est « indéniable que Mme González Laya était au courant» de son arrivée
Le Polisario a justifié sa rupture avec Madrid sur «le principe que l'Etat espagnol a des responsabilités envers le peuple sahraoui et les Nations unies»
Pour Madrid, le rétablissement des relations avec Rabat a pour but principal de s'assurer de sa «coopération» dans le contrôle de l'immigration illégale
« Nous mettons fin à une crise» diplomatique avec Rabat mais « le plus important est que nous posons les bases d'une relation beaucoup plus solide, beaucoup plus forte avec le royaume du Maroc», à dit M. Sanchez lors d'une visite a Ceuta
C'était la première fois que le Premier ministre espagnol s'exprimait publiquement sur ce sujet depuis l'annonce vendredi du soutien de l'Espagne à la proposition marocaine d'autonomie pour l'ex-colonie espagnole