Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, s'est vu contraint de retirer ses forces du bastion druze de Soueida meurtri par des violences inter-communautaires, poussé par les frappes et menaces israéliennes ainsi que les pressions internationales
M. Chareh a reconnu que ses options étaient limitées et qu'il avait le choix entre "une guerre ouverte avec l'entité israélienne aux dépens de notre peuple druze" ou "donner la priorité à l'intérêt national"
Les forces gouvernementales se sont retirées jeudi de la ville à majorité druze de Soueida, le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, affirmant sa volonté d'éviter une "guerre ouverte" avec Israël qui dit vouloir protéger les druzes.
Un cessez-le-feu est entré en vigueur mais la présidence syrienne a accusé jeudi soir dans un communiqué les combattants druzes de le violer.
Les ministres des Affaires étrangères ont salué l'engagement du président syrien à demander des comptes à tous les responsables des violations commises contre les citoyens syriens dans le gouvernorat de Sweida
Le ministre des Affaires étrangères du Royaume, le prince Faisal ben Farhane, et ses homologues de Jordanie, des Émirats arabes unis, du Qatar, de Bahreïn, d'Irak, d'Oman, du Koweït, du Liban, d'Égypte et de Turquie ont eu des entretiens intensifs
"L'armée israélienne n'a pas connaissance de frappes nocturnes en Syrie"
Israël a bombardé l'armée syrienne à Soueida et à Damas en début de semaine, disant chercher ainsi à faire pression sur le gouvernement syrien pour qu'il retire ses troupes de cette région meurtrie par des affrontements inter-communautaires
M. Chareh a souligné que "l'intervention efficace de la médiation américaine, arabe et turque, a sauvé la région d'un sort inconnu"
Selon M. Chareh, les auteurs d'exactions contre "notre peuple druze, qui est sous la protection et la responsabilité de l'Etat", "rendront des comptes"
Quatre personnes ont été tuées jeudi dans deux nouvelles attaques israéliennes dans le sud du Liban
L'armée israélienne a de son côté déclaré avoir tué Hassan Ahmad Sabra, "un commandant naval de la Force Radwan du Hezbollah", dans la région de Kfur (sud)
Une seconde attaque de drone a visé un camion dans la localité de Naqoura, faisant un mort, selon le même communiqué
Malgré l'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur après plus d'un an d'hostilités dont deux mois de guerre ouverte ayant fortement affaibli le Hezbollah, Israël bombarde régulièrement le Liban, principalement dans le sud
La libération interviendra le 25 juillet, a indiqué une source judiciaire à la fin de l'audience non publique au palais de Justice de Paris, en l'absence de Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées)
La libération est "sous condition de quitter le territoire national et n'y plus paraître", selon l'arrêt de la cour consulté par l'AFP
Malgré la sympathie des démocrates pour ce que l'on appelle le "printemps arabe" dans plusieurs pays arabes, les démocrates et les dirigeants israéliens se sont abstenus de soutenir le soulèvement syrien contre le régime de Bachar Assad
Les dirigeants démocrates tenaient à garantir le succès de l'accord nucléaire qu'ils avaient signé avec l'Iran à l'issue des négociations de Mascate
Le président syrien Ahmad al-Chareh a annoncé jeudi le transfert "à des factions locales et des cheiks" druzes la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida (sud)
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une organisation basée au Royaume-Uni et qui s'appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, les affrontements ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, dont 27 civils