Soutenus par l'Iran, les rebelles Houthis ont pris le contrôle d'une grande partie du Yémen dans une guerre acharnée contre les forces du gouvernement
Les trêves sont loin d'avoir tout réglé, en particulier à Taëz, la grande ville du sud-ouest contrôlée par le gouvernement mais assiégée par les rebelles
Au moins soixante-seize personnes auraient été tuées dans la violente répression des manifestations par l’Iran
Jeudi, le ministre allemand des Affaires étrangères a exhorté l’Union européenne à imposer de nouvelles sanctions à l’Iran en raison de sa manière de traiter les manifestants
La répression de ce mouvement de contestation a fait des dizaines de morts depuis mi-septembre, suscitant de nombreuses condamnations à l'étranger
Le président iranien Ebrahim Raïssi a prévenu que malgré «le chagrin» suscité par la mort d'Amini, «personne n'était autorisé à enfreindre la loi et à provoquer le chaos»
La secrétaire générale d’Amnesty réclame une enquête de l’ONU sur la répression féroce de Téhéran, notamment sur le recours à la violence sexuelle
«La crise d’impunité systémique qui prévaut depuis longtemps dans le pays doit prendre fin, et elle doit prendre fin maintenant», a déclaré l’organisation
Avant son arrestation, Faezeh Hachemi a accusé le gouvernement iranien d’avoir qualifié les protestations d’«émeutes» dans le seul but de les réprimer
Les proches de Mahsa Amini ont affirmé que les coups qui lui ont été infligés par la police des mœurs, dont un violent coup à la tête, ont causé sa mort
«L'Iran se soulève, maintenant c'est à notre tour», «De Kaboul à l'Iran, dites non à la dictature !», ont scandé les manifestantes, derrière des banderoles que les talibans leur ont arrachées des mains
Les femmes, dont certaines avaient dissimulé leur visage derrière des lunettes de soleil et des masques chirurgicaux, ont ramassé les débris de leurs bannières pour en faire des boules de papier et les jeter sur les talibans qui leur faisaient face