Les insoumis vont déposer mardi à l'Assemblée nationale une proposition de loi d'abrogation de la réforme des retraites, a annoncé la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot, sur France inter
L'Assemblée nationale ayant suspendu ses travaux, cette proposition de loi ne sera pas débattue avant plusieurs mois
Plus de deux semaines après être arrivée en tête des législatives anticipées, mais loin de la majorité absolue à l'Assemblée, la gauche revendique toujours le poste de Premier ministre mais continue de se diviser sur le nom de son candidat.
Face à ces divisions, le camp présidentiel espère tirer son épingle du jeu.
Interrogé par des journalistes en marge de la visite du village des athlètes à Saint-Denis, au nord de la capitale, le chef de l'Etat a évoqué une "fête sportive" doublée d'une "trêve olympique et politique".
L'entourage d'Emmanuel Macron a précisé qu'une nomination de Premier ministre, en remplacement du démissionnaire Gabriel Attal qui gère les affaires courantes, était peu probable avant les JO "sauf accélération formidable" des tractations
Le député ex-LFI François Ruffin a dénoncé dimanche la "nullité" de la gauche, qui ne parvient pas à s'entendre sur un nom pour Matignon, et se demande si elle ne fait pas le "choix de la défaite" en n'essayant pas de prendre des "bouts du pouvoir"
Dans une vidéo publiée sur la plateforme X, l'ancien insoumis qui est désormais apparenté au groupe écologiste, pousse un coup de gueule contre les alliés du Nouveau Front populaire (NFP)
Le camp présidentiel a obtenu samedi six des huit présidences de commission à l'Assemblée nationale mais l'Insoumis Eric Coquerel a été réélu à la présidence de la commission des Finances, dévolue à l'opposition et qui était convoitée par la droite
Le RN, qui n'obtient in fine aucun poste, face au barrage dressé par le camp présidentiel et par la gauche, a apporté ses voix à Florent Boudié en commission des lois
Après seulement six mois à son poste, Gabriel Attal a promis d'assurer "jusqu'à la dernière minute" la "continuité de l'État". Pour le camp présidentiel, "l'avenir est à écrire" après avoir "évité le pire", a insisté le Premier ministre démissionnaire, at
Socialistes, communistes et écologistes sont néanmoins revenus à la charge lundi soir en proposant une personnalité issue de la société civile.
M. Macron pourrait accepter la démission de Gabriel Attal, avec qui les relations sont très mauvaises, selon plusieurs sources au sein de la majorité.
Le camp présidentiel essaie de trouver une majorité alternative afin d'empêcher la coalition de gauche d'obtenir la présidence de l'Assemblée, surnommée le perchoir.
"L'idée était de voir (...) comment envisager qu'une autre personnalité que celle proposée par le Nouveau Front populaire préside l'Assemblée", confirme un participant.
Ce dossier du front républicain était à l'ordre du jour de la réunion matinale du groupe Renaissance, officiellement rebaptisé "Ensemble pour la République", autour de son nouveau président Gabriel Attal.