«Les atrocités qu'on constate en Ukraine sont un point de détail de l'histoire pour Marine Le Pen, pour reprendre une formule de ce parti», selon Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement de Macron
«On voit bien ce que serait la France si Marine Le Pen était élue, on serait les alliés de la Russie», a déclaré M. Attal
A une semaine du scrutin, rien n'est joué, même si les derniers sondages donnent le président sortant gagnant entre 53 et 55,5% face à sa rivale d'extrême droite
L'enjeu du second tour est de convaincre les indécis et les abstentionnistes qui étaient au premier tour plus de 26%
Depuis juin 2017, Marine Le Pen est par ailleurs poursuivie dans l'enquête menée à Paris sur des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen d'assistants du parti
L'office européen de lutte antifraude (Olaf) accuse Le Pen et trois autres anciens députés européens d'avoir détourné environ 600 000 euros, dont il préconise le remboursement
A huit jours du scrutin, le président sortant et sa rivale d'extrême droite poursuivaient leur campagne sans répit, chacun se posant en rassembleur de la nation
Au même moment, plusieurs centaines de personnes à Paris et dans une trentaine de villes manifestaient contre l'extrême droite, à un moment où Marine le Pen n'a jamais paru si proche de l'Elysée
Près de 300 législateurs ont prêté serment jeudi à l'issue d'un scrutin chaotique marqué par des violences et une lutte de pouvoir entre le président sortant et le Premier ministre
La session de samedi a ouvert la voie à l'élection des présidents des deux chambres du Parlement, qui devront ensuite voter pour élire un nouveau président mais aucune date n'a encore été choisie
Interrogée samedi matin sur ces manifestations, la candidate RN a jugé que «manifester contre les résultats d'une élection, c'est profondément antidémocrate»
Emmanuel Macron s'offre lui une carte postale de Marseille pour son premier grand meeting d'entre-deux-tours, là où Jean-Luc Mélenchon était arrivé en tête au premier tour dimanche (31%)
Le maire de Béziers Robert Ménard, proche de Mme Le Pen, a indiqué vendredi qu'il voterait bien le 24 avril en sa faveur malgré ses «désaccords»
M. Ménard a affirmé qu'il ne ralliait pas Emmanuel Macron. Il est en accord avec le président candidat sur la vaccination contre le Covid et la politique internationale, pas sur l'immigration et la sécurité