Toutes ces personnes ont payé un «pack» de 6 000 euros pour rejoindre la Grande-Bretagne et les trafiquants ont accumulé environ 3 millions euros de bénéfices
Selon l'enquête débutée en octobre 2020, le réseau faisait passer «a minima 250 personnes par mois»
L'Occident accuse le Bélarus d'avoir créé artificiellement la crise en faisant venir des candidats à l'immigration - principalement du Moyen-Orient - et en les amenant à la frontière en leur promettant un passage facile dans l'Union européenne
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré vendredi à la BBC qu'il était «absolument possible» que ses forces aient aidé des personnes à passer dans l'UE, mais il a nié avoir orchestré l'opération
Loukachenko indique qu'il «était absolument possible» que ses soldats ont aidé des migrants de passer dans l'UE, niant cependant les avoir invité dans son pays
La commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, a exigé la fin des refoulements de migrants de la Pologne vers le Bélarus
«82 personnes, dont des femmes et des enfants, en train de se préparer pour aller en Europe en traversant la mer de manière illégale pour le coût de 5 000 dollars par personne», selon le texte
Les départs de ce genre s'étaient multipliés au début de l'année souvent à destination de la République de Chypre, membre de l'Union européenne
Les autorités ukrainiennes craignent que les migrants bloqués aux frontières polonaises et des pays baltes, ne tentent de rallier l'UE en passant par l'Ukraine
Les Européens accusent le régime du président bélarusse Alexandre Loukachenko d'avoir orchestré cet afflux de migrants pour se venger de sanctions occidentales
Environ 500 personnes ont tenté de franchir la frontière jeudi soir près de Dubicze Cerkiewne, a déclaré vendredi Anna Michalska, porte-parole des garde-frontières
«La partie bélarusse fournit du gaz lacrymogène aux migrants, il est évident qu'ils ne l'ont pas apporté de leur pays d'origine», a-t-elle insisté
Mardi soir, plus d'un millier de personnes avaient déjà trouvé refuge dans ce vaste hangar situé près de la frontière, mais quelque 800 autres, selon Minsk, avaient encore passé la nuit dehors par des températures inférieures à 0°C dans des tentes ou près
Le camp de fortune, installé dans une zone boisée, non loin du poste frontalier de Brouzgui, a été occupé par jusqu'à quelque 2 000 personnes ces derniers jours