Flambée du coronavirus en Asie du Sud-Est: la Malaisie impose un confinement strict

La Malaisie a mis un confinement strict en place (Photo, AFP).
La Malaisie a mis un confinement strict en place (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 01 juin 2021

Flambée du coronavirus en Asie du Sud-Est: la Malaisie impose un confinement strict

  • Plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, de la Thaïlande au Vietnam, ont vu le nombre de cas s'envoler ces dernières semaines, alors que leurs campagnes de vaccination démarrent lentement
  • 570 000 cas d'infections ont été enregistrés au total en Malaisie, avec une série de records de nouveaux cas journaliers battus ces derniers jours

KUALA LUMPUR: La Malaisie a imposé mardi un confinement strict à sa population face à une hausse importante des cas de coronavirus au moment où plusieurs autres pays d'Asie du Sud-Est voient aussi une flambée de l'épidémie sous l'effet de nouveaux variants.

La région avait été moins affectée que d'autres par les premières vagues de la pandémie et certains pays y avaient presque échappé après avoir rapidement fermé leurs frontières et imposé des restrictions.

Mais plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, de la Thaïlande au Vietnam, ont vu le nombre de cas s'envoler ces dernières semaines, alors que leurs campagnes de vaccination démarrent lentement.

La Malaisie est l'un des pays les plus affectés par la nouvelle vague de Covid-19 avec près de 2 800 morts depuis le début de la pandémie, dont 40% sur le seul mois de mai, dans ce pays de 32 millions d'habitants.

570 000 cas d'infections ont été enregistrés au total, avec une série de records de nouveaux cas journaliers battus ces derniers jours.

La hausse est attribuée aux nouveaux variants ainsi qu'aux rassemblements pendant le ramadan et la fête islamique de l'Aïd-el-fitr qui marque la fin du mois de jeûne, souvent au mépris des règles sanitaires, dans ce pays à la population en majorité musulmane.

Les autorités malaisiennes ont mis en place mardi un « confinement total » de deux semaines. Seuls les commerces essentiels peuvent rester ouverts, la plupart des écoles ont fermé et les sorties sont strictement limitées. Les voyages à l'intérieur du pays étaient déjà interdits depuis plusieurs mois.

« L'impact du coronavirus pour les petites entreprises comme la mienne est dévastateur », souligne Lilian Chua, dont le salon de coiffure dans les environs de Kuala Lumpur doit fermer.

« Le gouvernement impose un confinement (...) mais il faut accélérer les vaccinations », note cette Malaisienne âgée de 42 ans.

Moins de 6% des Malaisiens ont reçu au moins une dose de vaccin à ce stade.

Vaccinations au ralenti

Le Vietnam avait été cité en exemple l'an dernier pour avoir réussi à contenir la propagation du virus, mais le nombre de cas a plus que doublé le mois dernier, poussant les autorités à suspendre les arrivées de voyageurs étrangers dans certains aéroports et à appliquer des mesures de distanciation sociale à Ho Chi Minh-ville.

Le gouvernement a invité les compagnies privées à acquérir des vaccins pour leur employés, selon les médias officiels.

Le ministre de la Santé a rencontré des représentants des conglomérats sud-coréens Samsung et LG, ainsi que des ambassades et des chambres de commerce pour discuter fourniture de vaccins, selon la presse.

En Thaïlande, ce sont les prisons surpeuplées qui ont déclenché une accélération de l'épidémie, avec plus de 4 000 nouveaux cas d'infection par jour dans ce pays jusqu'alors épargné. 

La riche cité-Etat de Singapour, qui n'avait pratiquement plus vu de transmissions locales ces derniers mois, a imposé des restrictions en mai après avoir détecté plusieurs foyers de contamination avec des nouveaux variants.

Les Philippines avaient imposé de nouvelles restrictions strictes en mars autour de la capitale Manille quand les hôpitaux étaient proches de la saturation. Ces restrictions ont été un peu allégées alors que le nombre de cas a commencé à décroître.

En Indonésie, plus grand pays de la région qui avait été durement touché par la pandémie au début de l'année, le nombre de nouveaux cas journaliers est remonté à 6 000 en moyenne fin mai, son niveau de mars. Les autorités craignent un rebond comme en Malaisie après les rassemblements et déplacements pendant le mois de ramadan. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.