Grandeur, décadence... et luttes d’influence: les mille et une vies du port de Beyrouth

Le port de Beyrouth en 2001 (Photo, AFP/Archives).
Le port de Beyrouth en 2001 (Photo, AFP/Archives).
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Publié le Jeudi 27 août 2020

Grandeur, décadence... et luttes d’influence: les mille et une vies du port de Beyrouth

  • Zakhia Kosseifi est un homme passionné. Son regard s’anime au souvenir d’une époque révolue, et en dit autant que ses mots
  • Zakhia Kosseifi est un homme passionné. Son regard s’anime au souvenir d’une époque révolue, et en dit autant que ses mots

Le port de la capitale, fondé il y a 4 200 ans, pourrait à lui seul conter l’histoire du pays.

Zakhia Kosseifi est un homme passionné. Son regard s’anime au souvenir d’une époque révolue, et en dit autant que ses mots. Mais à l’évocation du 4 août, sa voix emprunte un registre plus grave. Le lendemain de la double explosion qui a ravagé la capitale, il n’a pas eu le cœur de descendre au port de Beyrouth, aujourd’hui largement détruit. Descendre voir l’engagement d’une vie réduit en poussière, c’était trop.

Zakhia Kosseifi est l’une des mémoires vivantes du port. De 1975 à 2014, il a été l’un des quelque 2 300 fonctionnaires à en gérer l’activité, malgré l’anarchie de la guerre civile et la violence des bombardements. Il a échappé plusieurs fois à des voitures piégées. Il a connu de près les déceptions de l’après-guerre, la dégradation des relations entre les employés et la corruption endémique. Il a beaucoup vu et il a beaucoup entendu. Quarante ans de service n’auront pourtant pas suffi à le préparer aux images du 4 août 2020.

Son port est celui que nous connaissons. Celui qui a volé en éclats il y a un peu plus de trois semaines. Un port industriel étalé sur quatre bassins et 16 quais, qui fonctionne en vase clos, sous la gérance d’une compagnie privée, et surtout loin du regard public.


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Augmentation des superficies emblavées et amélioration du niveau des précipitations

Le secteur de l’agriculture bénificie d’une attention particulière des pouvoirs publics. (Photo : D. R.)
Le secteur de l’agriculture bénificie d’une attention particulière des pouvoirs publics. (Photo : D. R.)
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  • La production s’annonce en hausse par rapport à la saison 2022/2023
  • Ce qui était prévisible eu égard à l’augmentation des superficies emblavées et à l’amélioration du niveau des précipitations comparativement à la campagne 2022/2023

D’emblée, on annonce que la récolte de cette saison sera supérieure de 320 000 quintaux à celle de la saison précédente qui avait connu la production de 210 000 quintaux, et ce, conséquemment à l’extension des superficies emblavées qui ont dépassé 63 000 hectares contre 54 000 hectares la saison précédente. Soit une augmentation de 16%.

Les premières estimations de la récolte céréalière pour l’année 2023/2024 commencent à tomber. La production s’annonce en hausse par rapport à la saison 2022/2023. Ce qui était prévisible eu égard à l’augmentation des superficies emblavées et à l’amélioration du niveau des précipitations comparativement à la campagne 2022/2023.

Deux semaines après le lancement précoce de la campagne moissons-battage au sud du pays, la production prévisionnelle s’annonce importante dans certaines wilayas à la lumière des chiffres rendus publics par les directions des services agricoles (DSA). C’est le cas notamment à El Meniaâ où une production de plus de 850 000 quintaux (qx) de céréales est attendue.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


«Marrakech fait son cirque» : des spectacles vivants du 22 au 25 mai

«Marrakech fait son cirque» débutera mercredi 22 mai à 16 h 30 avec la «Parade Les éléphants», par le Théâtre Nomade, qui sillonnera la ville du Palais des congrès (quartier de l’Hivernage) jusqu’au parc de la Jeunesse. (Le Matin)
«Marrakech fait son cirque» débutera mercredi 22 mai à 16 h 30 avec la «Parade Les éléphants», par le Théâtre Nomade, qui sillonnera la ville du Palais des congrès (quartier de l’Hivernage) jusqu’au parc de la Jeunesse. (Le Matin)
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  • «Marrakech fait son cirque» met en exergue le patrimoine marocain et la tradition des arts vivants, sa modernité avec du cirque contemporain et son ouverture sur l’international
  • L’événement se tiendra du 22 au 25 mai 2024

À la faveur de «Marrakech, capitale de la culture dans le monde islamique pour l’année 2024», le collectif Éclats de Lune initie le retour de l’événement «Marrakech fait son cirque» dans la ville ocre, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication. L’événement se tiendra du 22 au 25 mai 2024.

«Marrakech fait son cirque» met en exergue le patrimoine marocain et la tradition des arts vivants, sa modernité avec du cirque contemporain, son ouverture sur l’international avec des spectacles venus d’autres horizons et son éternelle valeur de partage qui prévaut depuis des siècles dans cette ville d’échange, de culture, d’évasion...

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Brouillage de langage

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  • Le bourreau de Gaza (Netanyahou) ne bronche pas, ne lâche rien, il renie tout, en vrac et en détail 
  • Désormais, son terrain de chasse est situé dans l’enclave de Rafah ; la tragédie la plus épouvantable des Gazaouis ne trouve donc pas d’issue, ni de fin

Il y a à peine une semaine, l’opinion internationale était accrochée à un dénouement des négociations entamées au Caire qu’on désignait «de dernière chance» ; depuis des mois, les principaux intéressés, le Qatar, le Hamas, Israël et l’Egypte, sous la houlette des Etat-Unis, soufflaient le chaud et le froid, ils consacraient toute leur énergie à tenter de trouver une trêve même de courte durée pour arrêter les massacres. Vainement.

Le fragile ouvrage édifié à coups de calculs, d’enchères et de surenchères s’est effondré comme un château de sable. Le bourreau de Gaza (Netanyahou) ne bronche pas, ne lâche rien, il renie tout, en vrac et en détail ; son armée continue à tuer les gazaouis là où ils se trouvent, dessinant une spirale destructrice jamais imaginée depuis la Seconde Guerre mondiale. Plus de 35 mille civils tués sont recensés jusqu’à ce jour et des dizaines de milliers de blessés.   

Désormais, son terrain de chasse est situé dans l’enclave de Rafah ; la tragédie la plus épouvantable des Gazaouis ne trouve donc pas d’issue, ni de fin, ils ont été chassés du nord, abandonnant leurs foyers, leurs quartiers, leurs lieux de vie pour trouver un semblant de sécurité dans des abris de fortune dans le Sud, à Rafah, ville adossée à la frontière de l’Egypte. Ils sont près de 1,4 million entassés dans ce bout de terre où ils croyaient trouver refuge. D’autant que, et malgré les craintes de la communauté internationale pour la population civile, l’acheminement des aides est quasiment bloqué selon l’ONU depuis qu’Israël a fermé la semaine dernière le passage de Rafah, vital pour l’entrée des convois humanitaires. Le blocage est quasi total, ni vivres ni médicaments.    

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