La robe de mariage de Diana au centre d'une exposition sur les créateurs de la famille royale

The wedding dress of Diana, Princess of Wales is seen on display at an exhibition entitled 'Royal Style in the Making' at Kensington Palace in London on June 2, 2021. (Photo, AFP)
The wedding dress of Diana, Princess of Wales is seen on display at an exhibition entitled 'Royal Style in the Making' at Kensington Palace in London on June 2, 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 03 juin 2021

La robe de mariage de Diana au centre d'une exposition sur les créateurs de la famille royale

  • Garnie de dentelle vintage, de perles et de milliers de paillettes, la robe de Diana est exposée au palais de Kensington à partir de jeudi dans une vitrine sur mesure
  • L'exposition donne une idée du travail acharné qui se cache derrière la robe, avec des photos des couturières ainsi que les clés du coffre-fort où elle était entreposée la nuit

LONDRES : De la volumineuse robe crème que la princesse Diana portait à son mariage aux tenues mythiques de la reine Elizabeth II, une exposition à Londres se penche sur les créateurs préférés de la famille royale britannique.

Garnie de dentelle vintage, de perles et de milliers de paillettes, la robe de Diana est exposée au palais de Kensington à partir de jeudi dans une vitrine sur mesure, nécessaire pour accueillir sa traîne de 7,62 mètres, la plus longue jamais utilisée lors d'un mariage royal.

Lorsqu'ils ont reçu le coup de fil de la princesse, les stylistes Elizabeth et David Emanuel, qui commençaient tout juste à être connus, ont tout de suite su que « c'était un de ces moments étranges où vous savez que votre vie ne sera plus jamais la même », confie la créatrice dans une vidéo incorporée à l'exposition. 

Dans un épisode célèbre, la traîne démentielle de Diana est apparue froissée lorsqu'elle est sortie du carrosse qui la déposait devant la cathédrale Saint-Paul, en 1981. Heureusement, les stylistes étaient présents sur place pour retoucher tout ça. 

« Cela montre que vous pouvez tout prévoir, mais le jour J, il y aura toujours quelque chose », estime le commissaire de l'exposition Matthew Storey, rappelant que c'était une « très grande robe et un tout petit carrosse ». 

L'exposition donne une idée du travail acharné qui se cache derrière la robe, avec des photos des couturières ainsi que les clés du coffre-fort où elle était entreposée la nuit. 

Elizabeth Emanuel se souvient que les journalistes fouillaient les poubelles du studio pour avoir un indice sur le design, si bien que les créateurs avaient décidé d'y placer des bouts de tissus qu'ils n'utilisaient pas afin de les induire en erreur. 

« Enfreindre les règles »

L'exposition s'attache à montrer l'évolution vestimentaire de Diana et son sens croissant du style, de ses froufrous de jeune fille à des tenues plus élégantes et percutantes.

Si elle avait laissé beaucoup de liberté aux créateurs pour sa robe de mariée, certains documents d'archives montrent qu'elle s'impliquait déjà, annotant ici un dessin d'un commentaire demandant du bleu foncé ou réclamant là des modifications. 

Dans une vidéo, le styliste David Sassoon, avec qui elle entretenait une relation étroite, explique que Diana était « très timide » lors de leur première rencontre, mais qu'elle était ensuite devenue « très impliquée dans le choix de ce qu'elle voulait ». 

Elle « comprenait ce que le public attendait de ses vêtements », estime-t-il, et elle « adorait enfreindre les règles », ne portant souvent ni gants ni chapeau, comme l'exigeait le protocole royal. 

Plusieurs robes ont été prêtées par ses fils, les princes William et Harry, qui se sont récemment ouverts sur les tourments de leur mère, qui aurait eu 60 ans le 1er juillet, à la fin de son mariage. 

La populaire série « The Crown » a également recréé récemment certaines de ses tenues emblématiques. « Son style est à nouveau célébré », se réjouit Matthew Storey. 

Hartnell et Messel

L'exposition montre également la longue relation qui unissait le styliste Norman Hartnell à la reine mère et Elizabeth II. 

Fils de propriétaires de pubs londoniens, Norman Hartnell avait commencé à créer des vêtements pour la reine mère dans les années 1930. 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, celle-ci mettait un point d'honneur à bien s'habiller pour rendre visite aux Londoniens bombardés, raconte dans une vidéo Michael Pick, biographe de M. Hartnell. 

C'est aussi ce créateur qui avait confectionné la robe de mariée d'Elizabeth, puis celle qu'elle portait à son couronnement, l'exposition montrant les lettres de remerciement qu'elle lui a adressées. 

La robe la plus ouvertement sexy de l'exposition -avec son corsage décolleté et garni de brocart doré, inspiré de l'époque géorgienne- appartenait à la princesse Margaret. 

Destinée à un bal costumé, elle a été confectionnée en 1964 par le costumier de théâtre Oliver Messel, dont la princesse a ensuite épousé le neveu. 

La princesse et le créateur entretenaient eux aussi une relation étroite, à tel point qu'à la mort du styliste, elle a entreposé ses archives au palais de Kensington. 

 


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.