Le Royaume-Uni réinstaure la quarantaine pour les arrivées en provenance du Portugal

Le ministre des Transports Grant Shapps a justifié cette mesure, qui s'applique mardi, par le quasi-doublement du taux de positivité à la Covid-19 au Portugal (Photo, AFP)
Le ministre des Transports Grant Shapps a justifié cette mesure, qui s'applique mardi, par le quasi-doublement du taux de positivité à la Covid-19 au Portugal (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 03 juin 2021

Le Royaume-Uni réinstaure la quarantaine pour les arrivées en provenance du Portugal

Le ministre des Transports Grant Shapps a justifié cette mesure, qui s'applique mardi, par le quasi-doublement du taux de positivité à la Covid-19 au Portugal (Photo, AFP)
  • Depuis le 17 mai, le Portugal se trouvait parmi les rares pays et territoires classés en vert par les autorités britanniques et ainsi exemptées de quarantaine
  • Sept pays, parmi lesquels le Sri Lanka, l’Égypte et le Costa Rica, ont été ajoutés à liste rouge

LONDRES: Le Royaume-Uni a annoncé jeudi le retour de la quarantaine obligatoire pouvant aller jusqu'à dix jours pour les passagers arrivant du Portugal, au grand dam des voyageurs britanniques et du secteur du transport et du tourisme, qui prédit le « chaos » pour les vacanciers.  

Expliquant une « décision difficile », le ministre des Transports Grant Shapps a justifié cette mesure, qui s'applique mardi, par le quasi-doublement du taux de positivité à la Covid-19 au Portugal et la présence d'une « sorte de mutation népalaise » du variant Delta.  

« Nous ne voulons pas prendre de risque », a-t-il ajouté, alors que le Royaume-Uni est suspendu à l'évolution du variant Delta dans le pays, qui menace la fin de l'essentiel des restrictions espérée le 21 juin.  

Depuis le 17 mai, le Portugal se trouvait parmi les rares pays et territoires classés en vert par les autorités britanniques et ainsi exemptées de quarantaine. Nombre de touristes ont ainsi porté leur dévolu sur cette destination déjà habituellement prisée des Britanniques.  

Le Portugal rejoint ainsi nombre de pays comme la France, l'Italie, l'Espagne et la Grèce, classés « orange », c'est-à-dire que les voyageurs devront suivre une quarantaine d'au minimum cinq jours là où ils le souhaitent et subir plusieurs dépistages payants.  

Ce revirement a provoqué la colère du secteur touristique, faisant craindre la répétition de l'été dernier, quand les changements répétés de règles avaient piégé des milliers de vacanciers soumis à des quarantaines imprévues à leur départ.  

Sept pays, parmi lesquels le Sri Lanka, l’Égypte et le Costa Rica, ont été ajoutés à liste rouge. Celle-ci réserve aux seuls résidents britanniques la possibilité de rentrer dans le pays, avec une quarantaine obligatoire de onze nuits à l'hôtel à leur frais, soit un coût de 1 750 livres (environ 2 000 euros) par personne.  

Pays d'Europe le plus durement touché par la pandémie avec près de 128 000 morts, le Royaume-Uni a mis sur pied depuis six mois une campagne de vaccination massive, qui a permis d’administrer deux doses à la moitié des adultes (plus de 26 millions de personnes) et une dose à plus de 75% des adultes (soit près de 40 millions de personnes). 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.