Royaume-Uni: La National Gallery, premier musée londonien à se déconfiner

Royaume-Uni: La National Gallery, premier musée londonien à se déconfiner
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Publié le Mercredi 08 juillet 2020

Royaume-Uni: La National Gallery, premier musée londonien à se déconfiner

  • La National Gallery située sur Trafalgar Square a organisé les visites en fléchant ses salles sur trois parcours différents afin d'éviter que les visiteurs se télescopent
  • Le musée avait fermé dès le 18 mars peu avant le confinement décrété dans tout le Royaume-Uni le 23, et ses finances ont été durement affectées par le "lockdown"

LONDRES: La National Gallery rouvre ses portes mercredi, premier grand musée londonien à sortir de plus de trois mois de confinement lié au nouveau coronavirus, avec masques et parcours fléchés pour des visiteurs priés de réserver à l'avance.
Le directeur du musée, Gabriele Finaldi, a expliqué à la presse avant la réouverture qu'il espérait un quart du nombre habituel de visiteurs, soit environ 3.000 à 4.000 par jour.
Gestes barrière obligent, la National Gallery, située au coeur de Londres, sur Trafalgar Square, a organisé les visites en fléchant ses salles sur trois parcours différents afin d'éviter que les visiteurs se télescopent, mettant à disposition gel désinfectant et une application gratuite, les audioguides étant proscrits.
"Nous avions deux objectifs: que les visiteurs se sentent en sécurité et rassurés mais que cela reste une expérience agréable", explique Paul Gray, PDG du musée, selon qui les visiteurs, même sur un parcours contraint, pourront prendre leur temps pour jouir des oeuvres.
Les horaires d'ouverture ont été réduits de 8 à 5 heures par jour (10 heures le vendredi) mais si jamais le public se bouscule, "un problème qui nous réjouirait", ils pourront être étendus, selon Paul Gray.
Le musée avait fermé dès le 18 mars, peu avant le confinement décrété dans tout le Royaume-Uni le 23, et ses finances ont été durement affectées par le "lockdown".

Réouverture des "Tates" le 27 juillet

Répondant aux appels à l'aide du secteur de la culture, le gouvernement a annoncé dimanche le déblocage d'une aide de 1,15 milliard de livres pour les institutions culturelles de l'Angleterre, sous forme de subventions (880 millions) et de prêts (270 millions).
Uniquement dédiée à la peinture, créée au début du XIXe siècle, la National Gallery possède quelque 2.300 tableaux représentant toutes les tendances majeures de la peinture européenne des XIIIe au XIXe siècle.
Le musée, gratuit à l'instar de ses deux grands rivaux, la Tate Modern et le British Museum, est en partie financé par l'Etat, mais aussi par le produit des expositions et le mécénat, ainsi que par des dotations et fiducies. Il est ainsi le plus riche du trio magique, selon une récente enquête du Times, qui estimait son trésor de guerre à 217 millions de livres (240 millions d'euros).
Premier en fréquentation, la Tate Modern, collection d'art contemporain installée dans une centrale électrique désaffectée sur les bords de la Tamise, rouvrira elle ses portes le 27 juillet avec sa soeur la Tate Britain, qui abrite les oeuvres plus anciennes.
Aucune date n'a en revanche été donnée pour le déconfinement du British Museum, phare de la culture impériale britannique avec les célébrissimes frises du Parthénon, que la Grèce essaie désespérément de récupérer depuis des décennies et sa collection de momies égyptiennes.
Le British Museum s'est fait souffler par la Tate Modern la place de musée le plus visité du pays, avec respectivement 5,83 et 5,87 millions de visiteurs annuels en 2018. La National Gallery arrive troisième avec 5,7 millions, selon l'Association des principales attractions touristiques Alva.
 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.