Le prince Harry et Meghan Markle annoncent la naissance de leur fille

Le prince Harry et son épouse Meghan Markle avec leur nouveau-né, Archie Harrison Mountbatten-Windsor, à St George's Hall au château de Windsor, à l'ouest de Londres, le 8 mai 2019 (Photo, AFP)
Le prince Harry et son épouse Meghan Markle avec leur nouveau-né, Archie Harrison Mountbatten-Windsor, à St George's Hall au château de Windsor, à l'ouest de Londres, le 8 mai 2019 (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 06 juin 2021

Le prince Harry et Meghan Markle annoncent la naissance de leur fille

Le prince Harry et son épouse Meghan Markle avec leur nouveau-né, Archie Harrison Mountbatten-Windsor, à St George's Hall au château de Windsor, à l'ouest de Londres, le 8 mai 2019 (Photo, AFP)
  • Le prince Harry et son épouse Meghan Markle ont fait part dimanche « avec une immense joie » de la naissance de leur deuxième enfant, Lilibet «Lili» Diana
  • Née le 4 juin, Lilibet a été baptisée ainsi en hommage à la reine Elizabeth II

LOS ANGELES: Le prince Harry et son épouse Meghan Markle ont fait part dimanche « avec une immense joie » de la naissance de leur deuxième enfant, Lilibet « Lili » Diana, née vendredi matin dans un hôpital de Santa Barbara, en Californie. 

Lilibet a été baptisée ainsi en hommage à la reine Elizabeth II, expliquent le Duc et de la Duchesse de Sussex dans un communiqué. Son second prénom, « Diana », rend quant à lui hommage à la mère du prince Harry, la princesse Diana. 

 

LA REINE ET LA FAMILLE ROYALE «RAVIS » DE LA NAISSANCE DE LA FILLE DE HARRY ET MEGHAN

La reine Elizabeth II et la famille royale sont « ravis » par la naissance de la fille du prince Harry et de son épouse Meghan Markle annoncée dimanche, a déclaré le palais de Buckingham. 

La souveraine, son fils le prince Charles et son épouse Camilla, ainsi que le prince William et son épouse Kate « ont été informés et sont ravis de la nouvelle de la naissance d'une fille pour le Duc et la Duchesse de Sussex », a déclaré une porte-parole de Buckingham. 

Meghan Markle et sa fille, qui pèse près de 3,5 kilos et pointe à la huitième place dans l'ordre de succession, « sont en bonne santé », précise le communiqué. 

« Elle est bien plus que tout ce que nous aurions pu imaginer », écrivent Harry et Meghan de la petite soeur de leur fils Archie, âgé de deux ans. 

 

Boris Johnson félicite Harry et Meghan après la naissance de leur fille 

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a adressé dimanche ses félicitations au prince Harry et à son épouse Meghan Markle pour la naissance de leur fille Lilibet. 

« Toutes mes félicitations au Duc et à la Duchesse de Sussex pour la naissance de leur fille", a tweeté le chef du gouvernement conservateur à l'annonce de l'arrivée du deuxième enfant du couple, installé aux Etats-Unis depuis sa mise en retrait de la famille royale. 

 

Du coup de foudre à la vie de famille outre-Atlantique

Leur histoire a commencé par un coup de foudre mais le conte de fées sous les projecteurs a tourné au supplice pour le prince Harry et Meghan, les conduisant à quitter la famille royale pour vivre aux Etats-Unis et agrandir leur famille. 

 

Voici cinq étapes clés de la relation du couple:

Coup de foudre 

Le prince Harry avait 31 ans, plusieurs échecs amoureux au compteur et une carrière militaire de 10 ans derrière lui quand il a rencontré Meghan Markle, une actrice américaine divorcée, qui en avait alors 34.  

Leur premier tête-à-tête a été organisé par une amie commune lors d'un passage de Meghan à Londres en juillet 2016. L'alchimie est immédiate.  

« Tout était parfait, tout simplement », a raconté le prince Harry lors d'un entretien sur la BBC fin novembre 2017, peu après l'annonce de leur futur mariage. 

Pendant les cinq ou six premiers mois, ils ont réussi à garder leur idylle secrète. Confronté aux rumeurs, Harry a officialisé leur relation en novembre 2016. Il a demandé Meghan en mariage un an plus tard, autour d'un poulet rôti dans son cottage à Londres.  

Mariage féérique 

Les fiançailles sont saluées par la presse britannique, qui a d'abord vu dans Meghan un souffle d'air frais pour la famille royale: une femme menant sa propre carrière, susceptible d'apporter de la modernité dans une institution engoncée dans la tradition. 

Le couple s'est marié le 19 mai 2018 au château de Windsor, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Londres, lors d'une cérémonie en grande pompe rediffusée dans le monde entier, alliant le faste de la monarchie britannique aux accents de la culture afro-américaine, devant une pléiade de stars et dans la liesse populaire.  

Meghan est alors devenue le premier membre de la famille royale ayant un père blanc et une mère noire.   

Bébé royal 

Meghan donne naissance au premier enfant du couple, Archie Harrison Mountbatten-Windsor, le 6 mai 2019. Le couple, qui vivait avant la naissance au palais de Kensington, à Londres, lieu de résidence de William et Kate, s'était installé en avril au cottage de Frogmore, bien plus grand, situé sur les terres du château de Windsor.  

« J'ai les deux meilleurs garçons, donc je suis très heureuse », a dit Meghan en présentant son bébé, qui n'a pas de titre royal.  

Chute du piédestal 

Le couple perd progressivement de son lustre à mesure que les critiques s'intensifient dans la presse tabloïde, qui leur reproche de profiter d'un train de vie très confortable, tout en en refusant les inconvénients: il se plaint de la pression médiatique mais fait rénover à grands frais son cottage de Frogmore aux frais du contribuable.  

Les journaux leur reprochent leur hypocrisie aussi, Harry et Meghan ayant utilisé des jets privés pour des vacances alors qu'ils défendent des causes environnementales. 

Des rumeurs persistantes font également état du comportement capricieux de la duchesse de Sussex, après une série de démissions au sein du personnel de la maison royale.  

Retrait et vie en famille aux Etats-Unis 

Le vent de fraîcheur se transforme en tempête quand, en janvier 2020, le couple annonce qu'il se met en retrait de la famille royale et part outre-Atlantique. Installés en Californie (ouest des Etats-Unis), Harry et Meghan créent une fondation, Archewell, et signent des contrats avec des géants des médias. 

En mars dernier, ils accordent une interview événement à la télévision américaine dans laquelle ils dévoilent les raisons de leur mise en retrait de la couronne, invoquant le manque d'empathie de la famille royale. 

Ils révèlent surtout que l'un de ses membres s'était inquiété de la couleur de peau qu'aurait leur fils. Archie a désormais une petite soeur, Lilibet, ainsi nommée en hommage à la reine Elizabeth II. Son deuxième prénom, Diana, rend hommage à la mère du price Harry, qui aurait dû avoir 60 ans le 1er juillet. 

 


Le traité sur la pollution plastique n'est pas mort, affirme la cheffe de l'environnement de l'ONU

Un homme marche sur un pont près de la vallée de Vjosa, récemment désignée comme site de l'UNESCO, à Tepelene, en Albanie. (Reuters)
Un homme marche sur un pont près de la vallée de Vjosa, récemment désignée comme site de l'UNESCO, à Tepelene, en Albanie. (Reuters)
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  • Malgré l’échec de deux cycles de négociations et la démission du président du comité, la cheffe du PNUE Inger Andersen reste optimiste : un traité mondial contre la pollution plastique est encore possible
  • Alors que la production de plastique pourrait tripler d’ici 2060, les négociations patinent entre pays favorables à une réduction de la production et ceux qui préfèrent miser sur la gestion des déchets

GENEVE: Un traité mondial historique sur la lutte contre la pollution plastique reste à portée de main, assure la cheffe de l'agence de l'ONU pour l'environnement, malgré l'échec cuisant de deux rounds de négociations successifs et la démission soudaine du président du comité des négociations cette semaine.

Dans un entretien exclusif accordé à l'AFP, la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), Inger Andersen, estime que les pays ne feront pas marche arrière, malgré leurs profondes divergences sur la lutte contre ce problème croissant, notamment dans les océans.

Un grand bloc de pays souhaite des mesures audacieuses, comme la réduction de la production de plastique, tandis qu'un groupe plus restreint de pays producteurs de pétrole souhaite se concentrer davantage sur la gestion des déchets.

Les négociations censées se terminer en 2024 en Corée du Sud se sont soldées par un échec, et les efforts repris à Genève en août ont également échoué.

Beaucoup de pays ont exprimé leur colère et leur frustration face à l'échec des discussions, mais ont affirmé souhaiter de nouvelles négociations, dans la foulée de six cycles déjà tenus en trois ans sous l'égide du PNUE.

"Le résultat était-il glorieux ? Non. Mais était-ce la fin ? Non", martèle Mme Andersen.

"Nous sommes repartis avec une plus grande lucidité. Et personne n'a quitté la table. Personne n'est reparti en disant: +C'est trop désespéré, on abandonne+. Personne. Et tout cela me donne du courage", assure l'économiste danoise.

Le problème de la pollution plastique est si omniprésent que des microplastiques ont été retrouvés sur les plus hauts sommets, dans les fosses océaniques les plus profondes et dispersés dans presque toutes les parties du corps humain.

Le sujet est d'autant plus urgent que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes. Et la tendance s'accélère: si rien n'est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d'ici 2060, selon les prévisions de l'OCDE. Moins de 10% est recyclé.

- "Tout à fait faisable" -

À l'heure actuelle, aucun calendrier n'a été fixé pour la tenue de nouvelles négociations, et aucun pays n'a proposé officiellement de les accueillir. Mais Mme Andersen est "absolument" convaincue qu'un accord est à portée de main.

"C'est tout à fait faisable. Il faut juste persévérer", avance-t-elle. "Nous sommes si proches".

Selon elle, l'état d'esprit général est le suivant: "Nous sommes toujours en négociation. Nous ne nous éloignons pas. Nous avons nos lignes rouges, mais nous comprenons mieux celles des autres. Et nous voulons tous" un accord.

La Norvège et le Kenya ont organisé une réunion très suivie lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York le mois dernier, souligne Mme Andersen.

La COP30, qui se tiendra au Brésil en novembre, offrira une nouvelle occasion de sonder les esprits avant l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement à Nairobi en décembre.

Mais Luis Vayas Valdivieso, ambassadeur d'Équateur en Grande-Bretagne et président du comité des trois derniers des six cycles de négociations, a jeté l'éponge en annonçant cette semaine sa démission.

"Il a essayé d'écouter attentivement toutes les parties et de proposer des textes", rappelle la cheffe du PNUE, manifestant une "profonde gratitude (...) car il a travaillé d'arrache-pied et a tout donné".

- "Grave allégation" -

Le journal britannique The Guardian a rapporté mardi que des employés du PNUE avaient tenu une réunion secrète la veille à Genève, afin de convaincre des membres de la société civile de faire pression sur M. Vayas pour qu'il démissionne.

"Il s'agit d'une allégation extrêmement grave", a réagi Mme Andersen. "Je n'étais pas au courant et, de toute évidence, je n'avais demandé à personne de faire une telle chose".

Elle a précisé que ce dossier avait été transmis au Bureau des services de contrôle interne des Nations unies.

Quant à la question de savoir si un nouveau président pourrait insuffler un nouvel élan, elle a déclaré : "Comme toujours, lorsqu'il y a un changement, l'ambiance change légèrement", mais, souligne-t-elle "les enjeux resteront les mêmes".


Des militaires américains vont «superviser » la mise en oeuvre de l'accord sur Gaza

Les drapeaux des États-Unis et d'Israël sont projetés sur les murs de la vieille ville de Jérusalem le 9 octobre 2025, pour célébrer l'accord conclu entre Israël et le Hamas sur la première phase du plan du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza. (REUTERS)
Les drapeaux des États-Unis et d'Israël sont projetés sur les murs de la vieille ville de Jérusalem le 9 octobre 2025, pour célébrer l'accord conclu entre Israël et le Hamas sur la première phase du plan du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza. (REUTERS)
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  • Le nouveau chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), l'amiral Brad Cooper, "aura au départ 200 hommes sur le terrain"
  • Un second haut responsable a précisé qu'il n'y aurait pas de militaires américains déployés "dans Gaza"

WASHINGTON: Deux cents militaires américains seront mobilisés pour "superviser" et "observer" la mise en oeuvre de l'accord sur Gaza, a fait savoir jeudi un haut responsable américain sous le couvert de l'anonymat.

Le nouveau chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), l'amiral Brad Cooper, "aura au départ 200 hommes sur le terrain", a dit cette source pendant un échange avec la presse, sans préciser de quel "terrain" il s'agissait.

Un second haut responsable a précisé qu'il n'y aurait pas de militaires américains déployés "dans Gaza".

Leur rôle sera de "superviser, observer, de s'assurer qu'il n'y a pas de violations, pas d'incursions", a expliqué le premier haut responsable.

"Ce sera surtout de la supervision", a-t-il ajouté.

"Dans cette équipe de 200 personnes seront intégrés probablement un groupe de membres de l'armée égyptienne qui vont aider, des membres de l'armée qatarie qui vont aider, également des Turcs et probablement des Emiratis", a-t-il encore dit.

Selon ce premier haut responsable, "l'idée est d'être collégial. Et les Israéliens seront évidemment en relation constante avec eux".

"Impliquer l'amiral Cooper a apporté beaucoup de confiance et de sécurité pour les pays arabes et de cette manière, il a été communiqué au Hamas que nous prenons un rôle très important, que le président américain prend une position très forte d'engagement derrière ses garanties", a-t-il aussi déclaré.

Le deuxième haut responsable a, lui, expliqué qu'après l'accord du gouvernement israélien s'ouvrait une fenêtre de "72 heures" pendant laquelle l'armée israélienne doit se retirer sur des positions convenues à l'avance et pendant laquelle doit s'effectuer un échange d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens.

Ensuite l'objectif sera, avec le soutien donc de l'armée américaine, de poser les bases d'une "force de stabilisation internationale", a-t-il dit.

"Il n'est pas prévu d'envoyer des militaires américains dans Gaza. Il s'agit vraiment seulement de créer un centre de contrôle commun et d'intégrer les autres forces de sécurité", a insisté cette même source.


Trump dit qu'il «essaiera» d'aller en Egypte pour la signature de l'accord sur Gaza

Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi qu'il "essaierait" de se rendre en Egypte pour la signature de l'accord de cessez-le-feu et de libération des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza. (AFP)
Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi qu'il "essaierait" de se rendre en Egypte pour la signature de l'accord de cessez-le-feu et de libération des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Nous allons essayer de nous y rendre, et nous travaillons sur le timing, le timing exact. Nous allons aller en Egypte, où nous (...) allons avoir une signature officielle" de l'accord, a-t-il affirmé pendant un conseil des ministres à la Maison Blanche
  • Il a indiqué que les autorités israéliennes lui "avaient demandé de parler à la Knesset", le parlement israélien, et ajouté: "J'ai donné mon accord."

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi qu'il "essaierait" de se rendre en Egypte pour la signature de l'accord de cessez-le-feu et de libération des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza.

"Nous allons essayer de nous y rendre, et nous travaillons sur le timing, le timing exact. Nous allons aller en Egypte, où nous (...) allons avoir une signature officielle" de l'accord, a-t-il affirmé pendant un conseil des ministres à la Maison Blanche.

Il a indiqué que les autorités israéliennes lui "avaient demandé de parler à la Knesset", le parlement israélien, et ajouté: "J'ai donné mon accord."

"C'est la première fois qu'un président le fait, ce qui rend la chose très intéressante", a-t-il affirmé.

Trois présidents américains ont en réalité déjà parlé devant une session plénière de la Knesset: Jimmy Carter en 1979, Bill Clinton en 1994 et George W. Bush en 2008.

Donald Trump a par ailleurs assuré qu'il y aurait "un désarmement" et un "retrait" de troupes dans une prochaine phase de l'accord sur Gaza, tout en déclarant que la priorité était le retour des derniers otages, qui devrait selon lui survenir "lundi ou mardi".

A ce sujet, le président américain a reconnu que les corps de certains otages seraient "un peu difficiles à trouver".