El Jawali fait découvrir les cultures régionales d’Algérie

Amira Tefridj, créatrice de la marque El Jawali. Photo fournie.
Amira Tefridj, créatrice de la marque El Jawali. Photo fournie.
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Publié le Jeudi 10 juin 2021

El Jawali fait découvrir les cultures régionales d’Algérie

  • «Avec cette marque, je veux faire connaître la mode algérienne dans sa diversité, et proposer des modèles modernes et élégants, avec des notes traditionnelles locales», explique Amira Tefridj
  • La marque espère répondre aux attentes des clientes, aussi bien sur le marché national qu’à l’étranger

PARIS : Après des études en relations publiques à l’université de Sharjah, aux Émirats arabes unis (EAU) et un Master of Business Administration (MBA) à l’université Anglia Ruskin, au Royaume-Uni, Amira Tefridj, occupe, à ce jour, le poste de directrice des relations publiques au sein du groupe Allégorie. Mais, passionnée de mode depuis son jeune âge, la jeune femme n’a pas hésité à se lancer dans un nouveau défi: la création de sa marque de mode haut de gamme El Jawali. 

Amira Tefridj explique à Arab News en Français que l’idée de créer El Jawali était dans sa tête «depuis toujours». Pendant des années, elle a ajouté une touche traditionnelle à ses tenues. «Je ne considérais pas cela comme de la création, mais comme du recyclage», raconte-t-elle.

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«Je voulais créer ma marque, celle qui me représente. Avec elle, je veux faire connaître la mode algérienne dans sa diversité, et proposer des modèles modernes et élégants, avec des notes traditionnelles locales» Photo fournie.

«Je voulais créer ma marque, celle qui me représente. Avec elle, je veux faire connaître la mode algérienne dans sa diversité, et proposer des modèles modernes et élégants, avec des notes traditionnelles locales», poursuit Amira Tefridj.

Une gamme de prêt-à-porter inspirée par la tenue traditionnelle de la région de Tidikelt

Baptisée «El Jawali» en référence à l’une des tenues traditionnelles de la région de de Tidikelt, dans la wilaya d’Adrar, située dans le sud-ouest de l’Algérie, la marque créée par Amira Tefridj propose une nouvelle gamme de prêt-à-porter qui valorise les traditions, tout en adoptant un style contemporain, qui réponde à la demande des jeunes femmes du XXIe siècle.

«El Jawali s’inspire de notre héritage ancestral, qui représente le métissage des cultures amazighe, arabe et africaine se perpétuant à travers les générations», confie Amira Tefridj, en citant le modèle el Jemma, une robe de soie blanche de qualité, ornée d’un tissu noir, et d’une ceinture jaune autour de la taille, la couleur préférée des femmes de la région d’Aoulef, sa région natale. «El Jemma est composée de plusieurs pièces, elle est portée avec des accessoires et bijoux, qui ornent la femme de la tête aux pieds», souligne la créatrice. Pour elle, El Jawali ne se résume pas à une tenue traditionnelle, car, estime-t-elle, au-delà de ses dimensions amazighe, africaine et arabe, cette tenue traditionnelle, considérée comme icône de l’élégance de la femme algérienne sahraouie depuis des lustres, anime toute la créativité de la marque.

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«El Jawali s’inspire de notre héritage ancestral, qui représente le métissage des cultures amazighe, arabe et africaine se perpétuant à travers les générations». Photo fournie.

«Je m’inspire de mes traditions pour concevoir des modèles imbibés de cette civilisation, en y associant une touche de modernité», assure Amira Tefridj. Les deux collections, Algerian Spirit et Tidikelt Spirit, sont composées de modèles qui s’adressent aux clientes désireuses de préserver le riche patrimoine vestimentaire des différentes régions d’Algérie», ajoute-t-elle.

Entre traditions et modernité

Pour répondre aux attentes des femmes, l’offre d’El Jawali est riche et diversifiée.  L’identité de la marque consiste, selon la fondatrice, à moderniser le concept des tenues traditionnelles et classiques de toutes les régions du pays – de l’Algérois, la Kabylie, les Hauts-plateaux aux régions du Sud –, en l’harmonisant parfaitement avec les styles modernes, très prisés de la clientèle.

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Pour répondre aux attentes des femmes, l’offre d’El Jawali est riche et diversifiée. Photo fournie.

«La première collection, composée de 14 modèles de robes, fabriquées avec un tissu algérien, sont des modèles chics et accessibles à tous. Ce sont des tenues élégantes, que l’on peut porter à son travail», explique Amira Tefridj. «La collection Tidikelt, composée de modèles uniques et gracieux au design contemporain, avec des couleurs vives, sont des créations aux effluves africaines, empreintes d’algérianité, des robes de soirées ornées et sophistiquées aux tenues simples et décontractées. La nouvelle collection se porte avec élégance en toute occasion», précise la fondatrice de la marque.

Promouvoir la marque à l’étranger 

El Jawali, qui dispose d’une plate-forme de commerce électronique depuis deux mois, assure pouvoir intégrer tous les services permettant aux clients d’effectuer leurs achats depuis le portable ou l’ordinateur. «El Jawali assure la livraison dans toutes les wilayas du pays, le délai est d’environ deux jours dans la capitale et les villes limitrophes, de trois jours dans les villes du nord, et de cinq jours dans le sud du pays.»

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Présente aussi sur Instagram et Facebook, El Jawali proposera, via un blog, intégré au site marchand, des publications de blogueurs et écrivains évoquant l’histoire de la tenue traditionnelle. Photo fournie.

Présente aussi sur Instagram et Facebook, El Jawali proposera, via un blog, intégré au site marchand, des publications de blogueurs et écrivains évoquant l’histoire de la tenue traditionnelle, et les caractéristiques culturelles de chaque région du pays. En outre, sur le plan commercial, Amira Tefridj regrette quelques contraintes comme le manque de déploiement de l’e-paiement dans le pays.

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«Nous souhaitons promouvoir le patrimoine vestimentaire, transmis de génération en génération, dans toutes les régions du pays, mais aussi auprès d’une clientèle internationale». Photo fournie.

La marque espère répondre aux attentes des clientes, aussi bien sur le marché national qu’à l’étranger. «Nous souhaitons promouvoir le patrimoine vestimentaire, transmis de génération en génération, dans toutes les régions du pays, mais aussi auprès d’une clientèle internationale, qui saura apprécier la création d’une marque de mode haut de gamme s’imprégnant profondément des cultures traditionnelles ancestrales de l’Algérie», se réjouit Amira Tefridj.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.