Le British Museum met en lumière les artistes du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord

L’œuvre « Untitled » (2005) (Sans titre) de Monir Shahroudy Farmanfarmaian. (Fourni)
L’œuvre « Untitled » (2005) (Sans titre) de Monir Shahroudy Farmanfarmaian. (Fourni)
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Publié le Samedi 12 juin 2021

Le British Museum met en lumière les artistes du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord

  • Extraits de l'exposition « Réfléctions : art contemporain du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord », présentée à Londres jusqu'au 15 août

Hengameh Golestan

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Untitled (1979) ou sans titre

Cette photo provient de la série de photos intitulée « Witness '79 » et réalisées par la photographe autodidacte Hengameh Golestan. Cette dernière a documenté une manifestation durant laquelle plus de 100 000 femmes ont défilé dans les rues de Téhéran pour protester contre la décision qui venait d'être rendue à la suite de la révolution et qui exigeait aux femmes de porter le hijab. «  Il régnait une atmosphère d'anticipation et de frénésie, accompagnée d'un soupçon de crainte », dit-elle en évoquant cette manifestation. « A cette époque, nous étions en train de façonner notre avenir par les actions plutôt que par les mots, et ce sentiment était extraordinaire ». Bien que Golestan ait développé le film à cette époque, ce n'est qu'en 2015 que les photos ont été tirées.

 

Hayv Kahraman

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« Honor Killing » ou Le Crime d'honneur

L'artiste américaine d'origine kurde - qui a fui l'Irak en compagnie de sa mère et de sa sœur à l'issue de la première guerre du Golfe - incorpore à son travail des influences internationales allant de l'art européen de la Renaissance aux gravures sur bois japonaises en passant par les techniques du Moyen-Orient. « Par son vocabulaire particulier, elle évoque sa maison à Bagdad, l'exil et la guerre, ainsi que des thèmes plus vastes touchant les femmes », peut-on lire dans les notes du musée. En 2017, Hayv Kahraman a confié au magazine Glass : « C'est le collectif qui m'intéresse, pas le moi. Il ne s'agit pas uniquement de mon histoire personnelle ». Cette œuvre réalisée en 2006 - qui renferme des touches de calligraphie - montre des femmes portant le hijab pendues à un arbre. Elle « aborde un sujet qui continue de toucher les femmes [...] à travers le monde », souligne le musée. « Elle fait allusion aux femmes abattues sous prétexte de déshonorer leur famille en transgressant les règles de la société qui régissent les relations entre les sexes ».

 

Monir Shahroudy Farmanfarmaian

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Untitled (2005) ou Sans titre

Monir Shahroudy Farmanfarmaian doit sa notoriété internationale à ses œuvres minimalistes et géométriques (Andy Warhol, son ami pendant les années d'études à la Parsons School of Design de New York, aurait gardé sur son bureau l'une de ses célèbres boules à facettes en miroir). Connue principalement pour ses œuvres en miroir, elle a également conçu des dessins minimalistes et abstraits tels que ce dessin, dont «  la figure centrale en dodécagone est soulignée par des cubes en miroir, avec plusieurs motifs triangulaires en grille qui partent du point central », selon les notes du musée.

 

Khalil Joreije and Joanna Hadjithomas 

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Face ou Les «Visages» 

Le travail des artistes libanais du multimédia porte en grande partie sur la guerre civile de 15 ans, qui continue de marquer leur pays. Le projet dont est tirée cette œuvre datant de 2009 est axé sur les victimes de cette violence ; les « martyrs » dont les photos encadrées ornent les rues. Le musée précise que les artistes ont parcouru le Liban à la recherche d'affiches de « martyrs de toutes confessions et de toutes tendances politiques ». Ils ont surtout choisi les affiches qui étaient installées depuis longtemps et qui s'étaient dégradées, les traits disparaissant peu à peu, ne laissant que le contour du visage, comme une ombre esquissée et peu reconnaissable. ... Ils travaillaient sur les photos, renforçant la forme de l'œil ou de la bouche avec du graphite, comme s'ils cherchaient à faire revenir les personnages des ténèbres de la mort ».

 

Rafa Nasiri

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 A Library Set On Fire (Une bibliothèque en feu)

Cette sérigraphie de 2008, appartenant à une série de six œuvres, a été réalisée par le célèbre artiste irakien pour marquer l'incendie de la Bibliothèque nationale d'Irak, l’un d’une série de sinistres qui ont frappé son pays lors de la guerre d'Irak en 2003. Chaque sérigraphie comprend un extrait du poème d'Al-Moutanabbi « En entendant, en Égypte, que sa mort avait été annoncée à Saif Al-Dawla à Alep ». Le poème comporte les vers suivants : « Malheureux je vis, sans ami, sans abri/Solitaire, dépourvu de toute joie, de toute consolation ».  Le musée précise que les mots sont « insérés dans une composition abstraite sombre, dont les couleurs rappellent les flammes orange et rouges d'un incendie ». La note poursuit : « Comme l'a souligné l'écrivaine irakienne May Muzaffar, ‘L'incendie qui a consumé les livres et les manuscrits va de pair avec la mise à feu du mystique al-Hallaj, corps humain, et annonce la mort du livre en tant que chose/être humain, mais aussi la mort de la civilisation et de l'humanité’ ».

 

Sulafa Hijazi

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Untitled (2012) ou Sans titre

C'est en 2011 que l'artiste syrienne a inauguré sa série « Ongoing » - dont est tirée cette œuvre. Au départ, elle publiait ses œuvres sur les médias sociaux, qui, comme le souligne le musée, « ont pris une importance croissante en tant que plateforme par laquelle les artistes syriens pouvaient communiquer leurs œuvres ». Dans son ouvrage de 2012, intitulé « Culture in Defiance : Continuing Traditions of Satire, Art and the Struggle for Freedom in Syria » (ou Une culture au mépris : Les traditions persistantes de satire, d'art et de lutte pour la liberté en Syrie), Malu Halasa cite Sulafa Hijazi : « Avant de quitter le pays en 2012, les gens cherchaient encore à réaliser quelque chose de positif. Nous espérions vivement pouvoir changer la donne dans notre pays par des moyens pacifiques. Notre société offrait encore la possibilité de le faire. Ensuite, la violence a pris le dessus ; (...) (aujourd'hui) les armes étouffent les voix des militants pacifiques».

 

Taysir Batniji 

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Untitled (2016) ou Sans titre

 

Le déplacement et l'exil prédominent dans les œuvres de Taysir Batniji, où la valise apparaît comme un symbole récurrent. « Dans cette aquarelle, la figure masculine en tailleur, éclipsée par les dimensions de la valise, peut être vue comme étant l'insertion de l'artiste lui-même », précisent les notes du musée qui soulignent que l'œuvre de l'artiste palestinien explore « la notion de vivre entre deux mondes - le monde dans lequel il vit, à savoir la France, et son pays, Gaza, qu'il n'a pas visité depuis 2012 ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.

 

 

 


Une exposition à Riyad dévoile l’avenir du divertissement familial

Daniel Hudson, responsable mondial du développement commercial et des affaires chez Embed, avec son équipe, lors de l’exposition SEA, à Riyad. (Photo fournie)
Daniel Hudson, responsable mondial du développement commercial et des affaires chez Embed, avec son équipe, lors de l’exposition SEA, à Riyad. (Photo fournie)
L’exposition SEA 2024, qui a eu lieu au centre d’exposition Riyadh Front. (Photo fournie)
L’exposition SEA 2024, qui a eu lieu au centre d’exposition Riyadh Front. (Photo fournie)
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  • Des entreprises de plus de quarante pays présentent des produits révolutionnaires lors de l’exposition SEA
  • Selon M. Hudson, l’engagement d’Embed en faveur de la Vision 2030, ainsi que l’engagement de de ses partenaires locaux, témoigne de la qualité de sa présence dans le Royaume

RIYAD: L’Arabie saoudite a donné un aperçu de l’avenir du divertissement familial, l’exposition Saudi Entertainment and Amusement (SEA) révélant les plus grands changements dans le secteur et montrant comment la technologie façonnera l’évolution de ce marché en pleine croissance.

Jeudi, à l’issue de l’exposition, le responsable mondial du développement commercial et des affaires chez Embed, Daniel Hudson, a déclaré à Arab News: «C’est une période intéressante pour le secteur du divertissement et des centres de divertissement familial en Arabie saoudite et au Moyen-Orient. Le marché saoudien est si dynamique que nous assistons à la fois à l’émergence d’offres de divertissement autonomes et de grands projets, les centres de divertissement familial constituant l’offre de divertissement principale.»

Un centre de divertissement familial, également appelé «parc d’attractions couvert», «centre d’amusement familial» ou simplement «centre d’amusement», est un petit parc de loisirs, souvent entièrement couvert, destiné aux familles avec de jeunes enfants et des adolescents.

«Dans le cadre de la Vision 2030, la mise en œuvre du Programme Qualité de vie de l’Arabie saoudite, par le biais d’expériences dynamiques dans le tourisme, l’hôtellerie et les divertissements familiaux, nous place dans une position stratégique pour contribuer à la réalisation de l’objectif grâce à nos solutions sans espèces. Le marché saoudien est si vaste qu’il y a de la place à la fois pour le développement continu des centres de divertissement familial et pour l’émergence de parcs à thème. Le secteur restera important, et c’est en fait l’une des raisons pour lesquelles ces centres de la région évoluent», a souligné M. Hudson.

En ce qui concerne les clients et le travail d’Embed en Arabie saoudite, il a indiqué : «Nous avons l’avantage d’avoir été parmi les premiers fournisseurs de systèmes sans numéraire dans le Royaume. Nous avons un client de longue date auquel nous fournissons ce système depuis plus de dix ans.»

Selon M. Hudson, l’engagement d’Embed en faveur de la Vision 2030, ainsi que l’engagement de de ses partenaires locaux, témoigne de la qualité de sa présence dans le Royaume.

«Nous avons de nombreux clients estimés en Arabie saoudite, notamment Sala Entertainment, qui possède plus de quarante parcs utilisant le système Embed», a-t-il précisé.

L’exposition de trois jours au Riyadh Front a rassemblé des centaines de marques de divertissement du monde entier. Au cours de cet événement, des entreprises de plus de quarante pays ont présenté leurs produits révolutionnaires.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Israël en finale de l'Eurovision, dissonnances en Europe

A l'intérieur de la salle, l'Union européenne de radio-télévision (UER), qui chapeaute le concours, a comme à l'accoutumée interdit tout drapeau autre que ceux des participants et toute bannière à message politique. (AFP).
A l'intérieur de la salle, l'Union européenne de radio-télévision (UER), qui chapeaute le concours, a comme à l'accoutumée interdit tout drapeau autre que ceux des participants et toute bannière à message politique. (AFP).
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  • Joost Klein, le représentant des Pays-Bas, qui avait marqué son désaccord jeudi soir d'être placé à côté de la candidate israélienne Eden Golan, a lui été privé de répétition générale
  • Près de 12 000 personnes, dont la militante pour le climat Greta Thunberg, ont manifesté jeudi contre la participation d'Israël à Malmö, où un nouveau rassemblement est prévu samedi

MALMÖ : La qualification d'Israël pour la finale samedi de l'Eurovision de la chanson en Suède a suscité vendredi des dissonances en Europe, un parti représenté au gouvernement espagnol réclamant l'exclusion de la candidate israélienne tandis que Berlin et Paris fustigent les protestations contre la participation du pays.

Joost Klein, le représentant des Pays-Bas, qui avait  marqué son désaccord jeudi soir d'être placé à côté de la candidate israélienne Eden Golan, a lui été privé de répétition générale, l'organisation évoquant un "incident" sans plus de détails.

Devant 9.000 spectateurs, Eden Golan, 20 ans, a décroché son ticket jeudi soir à Malmö, avec "Hurricane", dont la version initiale avait dû être modifiée car elle faisait allusion à l'attaque du Hamas qui a ensanglanté Israël le 7 octobre.

Israël a ainsi intégré les 26 pays qui s'affronteront samedi pour succéder à la Suède comme lauréate de cette compétition suivie en 2023 par 162 millions de téléspectateurs.

Une participation contestée par le parti d'extrême gauche Sumar - dont la dirigeante Yolanda Diaz est numéro trois du gouvernement espagnol - qui a lancé vendredi une pétition pour demander l'exclusion du pays de la finale.

Sumar reproche à l'Union européenne de radio-télévision (UER) d'avoir accepté "la participation d'Israël, au moment où ses troupes exterminent le peuple palestinien et détruisent toute la région". Vendredi après-midi, la pétition était signée par un peu moins de 7.000 personnes.

Honneur et Fierté

"Les appels au boycott contre la participation d'artistes israéliens" à Malmö "comme partout en Europe (...) sont totalement inacceptables", a écrit sur X, à l'opposé, la ministre allemande de la Culture, Claudia Roth.

"La politique n'a pas sa place à l'Eurovision", a également estimé le ministre français chargé de l'Europe, Jean-Noël Barrot, jugeant lui aussi "inacceptables" les "pressions sur les artistes".

"C'est vraiment un honneur d'être ici (...) de nous présenter avec fierté", s'était réjouie jeudi la candidate israélienne. Israël participe depuis 1973 à l'Eurovision, qu'il a remporté pour la quatrième fois en 2018.

Vendredi, le pays figurait parmi les favoris derrière la Croatie, selon le comparateur de sites de paris en ligne Oddschecker.com.

Avant la demi-finale, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait jugé qu'Eden Golan avait "déjà gagné", la saluant dans un message vidéo pour avoir affronté "avec succès une horrible vague d'antisémitisme".

Près de 12.000 personnes, dont la militante pour le climat Greta Thunberg, ont manifesté jeudi contre la participation d'Israël à Malmö, où un nouveau rassemblement est prévu samedi.

Les syndicats de la chaîne de télévision publique flamande VRT ont aussi brièvement interrompu la retransmission jeudi soir pour diffuser un message de soutien aux Palestiniens et de condamnation des "violations des droits de l'homme par l'Etat d'Israël".

La neutralité revendiquée du télé-crochet avait été bousculée mardi par le chanteur suédois Eric Saade, apparu le bras ceint d'un keffieh palestinien.

Un geste regretté par la télévision publique suédoise SVT et par l'UER, qui avait interdit au président ukrainien Volodymyr Zelensky de s'exprimer lors du concours l'an dernier.

Renforts policiers

Cette année, le conflit en Ukraine a été éclipsé par la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien, qui a fait plus de 1.170 morts, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En riposte, l'armée israélienne a lancé une offensive à Gaza, qui a fait jusqu'à présent 34.904 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

"Les gens doivent exprimer leurs opinions, les gens doivent boycotter", a déclaré Magnus Børmark, candidat pour la Norvège, qui a appelé à un cessez-le-feu durable avec huit autres participants.

Des renforts policiers ont afflué de toute la Suède mais aussi du Danemark et de la Norvège à Malmö, où vit la plus importante communauté d'origine palestinienne de Suède. "Il n'y a pas de menace dirigée contre l'Eurovision", a toutefois assuré un porte-parole de la police.

Pour les fans - la ville en attend jusqu'à 100.000  -, "c'est ce qui est sur scène qui est important: les contributions, les artistes et la musique, et non la politique", estime le professeur d'histoire des idées Andreas Önnerfors, spécialiste de l'Eurovision.

Presque septuagénaire, ce concours est "une démonstration de la tolérance européenne" sans équivalent ailleurs, souligne-t-il.

Au sein de la communauté juive de Malmö, certains comptent quitter la ville pour le week-end. "Le sentiment d'insécurité s'est accru après le 7 octobre, de nombreux juifs sont inquiets", a expliqué un porte-parole, Fredrik Sieradzki.

D'après lui, les nombreuses manifestations propalestiniennes n'ont toutefois pas donné lieu à des appels visant les juifs de la ville.


La disparition d’une femme est le thème de départ de la nouvelle pièce de Betty Taoutel dans « Mono Pause »

« Les gens ont commencé à me demander où j’avais disparu. Et cette question, qui revenait de manière récurrente, a fini par provoquer chez moi un déclic. J’allais faire de la disparition d’une femme le thème de départ de ma nouvelle pièce », explique Betty Taoutel (Photo: fournie)
« Les gens ont commencé à me demander où j’avais disparu. Et cette question, qui revenait de manière récurrente, a fini par provoquer chez moi un déclic. J’allais faire de la disparition d’une femme le thème de départ de ma nouvelle pièce », explique Betty Taoutel (Photo: fournie)
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  • L’histoire d’une femme qui traverse un chamboulement intérieur, exacerbé par tout ce qu’elle a vécu ces dernières années au Liban
  • Une pièce qui raconte la rencontre de deux personnes, l’une en quête de solitude et l’autre fuyant la solitude

DUBAÏ : Pour son retour au théâtre après quatre ans d’absence, l’auteure-metteuse en scène et comédienne Betty Taoutel, fait bien des mystères. « C’est l’histoire de la disparition volontaire d’une femme. Les événements se déroulent dans une maison de la montagne libanaise », raconte Betty. 

« Les gens ont commencé à me demander où j’avais disparu. Et cette question, qui revenait de manière récurrente, a fini par provoquer chez moi un déclic. J’allais faire de la disparition d’une femme le thème de départ de ma nouvelle pièce », explique la dramaturge qui, dès août 2023, va s’atteler à l’écriture de Mono Pause.

L’histoire d’une femme (qu’elle interprète elle-même) qui traverse un chamboulement intérieur, exacerbé par tout ce qu’elle a vécu ces dernières années au Liban et qui décide volontairement de disparaître pour prendre une pause. Partie se réfugier dans une maison de montagne, elle y croisera en chemin un homme. Un personnage que Taoutel, qui écrit toujours des rôles spécifiques pour ses acteurs, a spécialement concocté pour son ami le professeur Jacques Mokhbat, spécialiste des maladies infectieuses et comédien à ses heures perdues.

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Partie se réfugier dans une maison de montagne, elle y croisera en chemin un homme. Un personnage que Taoutel a concocté pour son ami le professeur Jacques Mokhbat. (Photo : fournie)

« Il m’avait contactée quelques mois plus tôt et m’avait fait part de sa lassitude de baigner dans ce tourbillon de virus et de pandémie. Et de son envie de prendre congé de la médecine en remontant sur les planches d’un théâtre. Son désir de jouer a été l’un des facteurs déclencheurs de cette pièce qui, sans évoquer directement les événements traversés, dépeint leurs conséquences sur nos vies, nos caractères et notre seuil de tolérance », signale l’auteure, qui a également signé la mise en scène de Mono Pause.

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"Mono Pause" : la nouvelle pièce de Betty Taoutel. (Photo: fournie)

Une pièce qui, à travers ce duo d’acteurs sur scène, « accompagnés des voix off de cinq autres personnages », raconte aussi la rencontre de deux personnes, « l’une en quête de solitude et l’autre fuyant la solitude », consent-elle à dévoiler.