Les détails choquants du documentaire explosif de la MBC sur Carlos Ghosn

Le documentaire, «The last flight», dure 103 minutes et sera également présenté sous forme de série en trois parties. Il sera également diffusé sur ShahidVIP et la BBC. (Photo fournie)
Le documentaire, «The last flight», dure 103 minutes et sera également présenté sous forme de série en trois parties. Il sera également diffusé sur ShahidVIP et la BBC. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 18 juin 2021

Les détails choquants du documentaire explosif de la MBC sur Carlos Ghosn

Le documentaire, «The last flight», dure 103 minutes et sera également présenté sous forme de série en trois parties. Il sera également diffusé sur ShahidVIP et la BBC. (Photo fournie)
  • Chaque étape de l'arrestation et de l'évasion de Ghosn a été amplement couverte par les agences de presse du monde entier, mais «Le dernier vol» promet de faire la lumière sur le côté humain de Ghosn qui n'a pas été encore dévoilé
  • «C'est la première fois qu'ils racontent comment leur histoire a commencé et comment ils l'ont vécue de l'intérieur», a déclaré la productrice exécutive, Nora Melhli

LONDRES : «Comment diable en arrivez-vous au point où quelqu'un comme Carlos (Ghosn) se retrouve à traîner avec des personnages obscurs pour qu’ils lui fassent passer clandestinement une frontière internationale, à l'autre bout du monde, en toute sécurité ? a déclaré à Arab News, Nick Green, le réalisateur d'un prochain documentaire sur l'ancien président de Nissan, intitulé «Le dernier vol».

La question de savoir comment Ghosn a traversé l'une des frontières les plus étroites de la planète est dans tous les esprits depuis qu'il a fui l'assignation à résidence à Tokyo et s'est enfui vers son pays natal, le Liban.

«C'est une histoire que vous pensez connaître, mais il y a un être humain derrière cette histoire. Et connaître le côté humain de ce qui est effectivement un film d’action est tout à fait unique », a révélé Green.

Ghosn, surnommé « M. Fix It » (Répare tout) pour avoir essentiellement sauvé Nissan de la faillite, a été arrêté à Tokyo pour des allégations de falsification de comptabilité et de mauvaise gestion financière, notamment la sous-déclaration de son salaire et l'utilisation des fonds de l'entreprise à des fins personnelles.

L'homme d'affaires de 65 ans a passé 13 mois soit en prison, soit dans sa maison japonaise sous surveillance 24 heures sur 24 et sous des conditions strictes de mise en liberté sous caution. Mais, en décembre 2019, il a réussi une évasion complexe et spectaculaire qui aurait pu sortir directement des pages d'un scénario de télévision ou de film.

Et pourtant tout était vrai.

Arab News a eu un accès exclusif à la magie qui se cache derrière le documentaire très attendu, première entreprise de production internationale pour les studios de la MBC d'Arabie saoudite en partenariat avec la société française ALEF ONE et la BBC Storyville du Royaume-Uni.

«C'est vraiment une sorte d'histoire mondiale», a signalé Green. «Et donc, évidemment, vous devez en quelque sorte parcourir le monde pour la raconter. Des parties cruciales de l'histoire se déroulent évidemment au Japon. Des parties importantes de l'histoire se passent à Beyrouth. Des parties essentielles de l'histoire se produisent à Paris. Personne ne connaît encore l'histoire car Carlos n'en a jamais parlé».

 

 

 

FAITS MARQUANTS

Carlos Ghosn a été arrêté à Tokyo pour des allégations de falsification de comptabilité et d’inconduite financière, notamment la sous-déclaration de son salaire et l'utilisation des fonds de l'entreprise à des fins personnelles.

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L'homme d'affaires de 65 ans a passé 13 mois en garde à vue ou vivant dans sa maison japonaise sous surveillance 24 heures sur 24 et sous des conditions strictes de mise en liberté sous caution.

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En décembre 2019, il a réussi une évasion complexe et spectaculaire qui aurait pu sortir directement des pages d'un scénario de télévision ou de film.

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Les Studios MBC ont obtenu les droits de l'histoire de Ghosn en 2020 et ont annoncé leur projet en octobre de la même année.

Chaque étape de l'arrestation et de l'évasion de Ghosn a été amplement couverte par les agences de presse du monde entier, mais «Le dernier vol» promet de faire la lumière sur le côté humain de Ghosn qui n'a pas été encore dévoilé.

«La presse et les médias internationaux ont simplement couvert l'histoire au jour le jour, mais d'un point de vue extérieur. Ici, nous avons une perspective unique et, pour la première fois, intérieure, c'est-à-dire une perspective intime de Carlos Ghosn et Carole Ghosn, sa femme», a confié à Arab News, Nora Melhli, la productrice exécutive du documentaire.

«C'est la première fois qu'ils racontent comment leur histoire a commencé et comment ils l'ont vécue de l'intérieur», a-t-elle témoigné, ajoutant que le documentaire permet aux téléspectateurs de devenir finalement des experts.

Tournage mondial durant une pandémie mondiale

Il y avait plusieurs lieux de tournage en raison des connexions internationales de Ghosn, notamment le Liban, le Japon, la France, le Royaume-Uni et l'Afrique du Sud, un scénario difficile car les avions étaient cloués au sol et les voyages étaient au point mort en plein coeur de la pandémie du coronavirus.

«Je ne pouvais pas me rendre au Cap car à l'époque, il y avait le variant sud-africain; alors, j'ai fini par devoir filmer ces plans via l’application Zoom», a révélé Green.

Carlos Ghosn, surnommé « M. Fix It » pour, essentiellement, sauver Nissan de la faillite, est un homme d’affaires né au Brésil. Il est également de nationalités française et libanaise. Il a été arrêté à Tokyo pour des allégations de fausse comptabilité et d'inconduite financière. (Photo/ Archives)
Carlos Ghosn, surnommé « M. Fix It » pour, essentiellement, sauver Nissan de la faillite, est un homme d’affaires né au Brésil. Il est également de nationalités française et libanaise. Il a été arrêté à Tokyo pour des allégations de fausse comptabilité et d'inconduite financière. (Photo/ Archives)

Des images lui ont été envoyées via le moniteur du directeur de la photographie (DOP), et un autre directeur sur place a été informé via des écouteurs de ce qu'il fallait faire et dire au DOP.

«Nous avons fini par trouver un moyen de travailler avec des personnes extraordinairement talentueuses qui, vous savez, sont très cool de travailler de cette manière nouvelle, une manière adaptée à la COVID- 19», a ajouté Green.

Parmi les personnes interrogées dans le documentaire figuraient des responsables du ministère japonais de la Justice, un procureur japonais, l'avocat japonais de Ghosn, l'ancien ministre français des Finances et l'ancien patron de Ghosn.

«C'est une histoire racontée avec la vision de certaines personnes toutes ensemble. Je veux dire sur la même table mais bien sûr, qui ne se sont jamais rencontrées», a dévoilé Melhli. «Vous avez un paradigme différent, des perspectives différentes, cela permet donc au public de comprendre car c'est une histoire très compliquée et bien évidemment, cela permet au public d’avoir son propre point de vue».

Comme il n'y avait aucune séquence de l'évasion réelle de Ghosn, le récit a été fait à travers ce que Green a décrit comme une légère palette de visualisation avec des images, avec toutes les affiches et la signalisation japonaises tournées au Cap.

Les Studios de la MBC visent la mondialisation

Les Studios de la MBC ont obtenu les droits de l'histoire de Ghosn en 2020 et ont annoncé leur projet en octobre de la même année.

L'ancien avocat japonais de Ghosn, Junichiro Hironaka, parle aux médias devant son bureau à Tokyo. (Photo, AFP/Archives)
L'ancien avocat japonais de Ghosn, Junichiro Hironaka, parle aux médias devant son bureau à Tokyo. (Photo, AFP/Archives)

Le PDG de l'époque, Marc Antoine D'Halluin, a déclaré au magazine Variety que ce projet marquera certainement le début de «plusieurs programmations» d'autres émissions de la MBC de ce genre.

«Je crois que cela va changer la perception de l’ensemble du groupe de la MBC et, en particulier, des Studios de la MBC», a-t-il soutenu.

Moins d'un an plus tard, le documentaire est en sélection officielle au Sheffield International Documentary Festival, qui est le troisième plus grand festival de documentaires au monde.

«C'était ma première collaboration avec la MBC et ils m'ont donné, ainsi qu'à Nick Green, le réalisateur, une sorte de carte blanche totale; ils nous ont donné ce dont nous avions besoin pour le faire de la meilleure façon», a avoué Melhli.

«Nous avons une vision très solide de nous tous ensemble, la MBC et l'équipe créative, et ils nous ont juste donné tout ce dont nous avions besoin pour suivre notre vision et lui faire confiance».

Le documentaire, «Le dernier vol», dure 103 minutes et sera également présenté sous forme de série en trois parties. Il sera aussi diffusé sur ShahidVIP et la BBC.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Delta Airlines renforce son partenariat avec l’Arabie saoudite avant le lancement de sa ligne vers Riyad

Ed Bastian, PDG de Delta Airlines, s'adresse à Asharq Bloomberg en marge du forum Future Investment Initiative à Riyad. (Capture d'écran)
Ed Bastian, PDG de Delta Airlines, s'adresse à Asharq Bloomberg en marge du forum Future Investment Initiative à Riyad. (Capture d'écran)
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  • Cette collaboration intervient alors que Delta s’apprête à inaugurer en octobre prochain son tout premier vol direct entre son hub d’Atlanta et Riyad
  • Le PDG Ed Bastian a expliqué que la priorité initiale serait de capitaliser sur les opportunités d’investissement croissantes du Royaume pour attirer les voyageurs d’affaires

RIYAD : Delta Airlines a conclu un nouveau partenariat avec le ministère saoudien du Tourisme visant à stimuler la demande touristique et à renforcer la notoriété du Royaume sur le marché américain, a confirmé le directeur général de la compagnie.

Cette collaboration précède le lancement du premier vol direct de Delta entre Atlanta et Riyad en octobre prochain, marquant une étape clé dans l’expansion de son réseau au Moyen-Orient.

S’exprimant en marge du Future Investment Initiative Forum à Riyad, Ed Bastian a souligné que l’objectif initial est de tirer parti des opportunités d’investissement croissantes du Royaume afin d’attirer une clientèle d’affaires.

À plus long terme, Delta souhaite également séduire une nouvelle génération de touristes américains, intéressés par les destinations émergentes d’Arabie saoudite, telles que le projet de la mer Rouge et le quartier historique de Diriyah.

« Le Royaume est devenu une destination attractive pour une nouvelle génération de voyageurs », a affirmé Bastian, évoquant un changement de perception chez les visiteurs occidentaux à l’égard de l’Arabie saoudite comme destination touristique.

Pour renforcer son engagement régional, le dirigeant a révélé la signature d’un protocole d’accord avec Riyadh Air, posant les bases d’une coopération dans les domaines du partage de codes et de la coordination des destinations.

Ce partenariat devrait évoluer avec le temps, s’étendant à des projets communs en matière d’exploitation, de maintenance et de technologie, illustrant un resserrement des liens entre les secteurs aéronautiques américain et saoudien.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


FII9 : le PIF dépasse les 250 milliards de dollars d’accords conclus depuis son lancement

Yasir Al-Rumayyan addressing FII9.
Yasir Al-Rumayyan addressing FII9.
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  • Plus de 250 milliards de dollars d’accords signés via la FII en moins de dix ans, le PIF dépassant 1 150 milliards $ d’actifs ; la FII9 vise à renforcer l’impact global de la plateforme
  • Al-Rumayyan appelle à une refonte du modèle économique mondial, soulignant que la véritable richesse réside dans la prospérité humaine, pas seulement dans les chiffres

RIYAD : Plus de 250 milliards de dollars d’accords ont été signés via la plateforme du Future Investment Initiative (FII) depuis sa création il y a moins de dix ans, selon Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Public Investment Fund (PIF) et président de l’Institut FII.

En ouvrant la neuvième édition de la conférence à Riyad, il a affirmé que cette rencontre vise à renforcer l’impact mondial de l’initiative.

Al-Rumayyan a décrit la FII comme le plus grand forum mondial réunissant dirigeants, décideurs et investisseurs pour influencer la trajectoire de l’économie mondiale, rapporte Al Arabiya.

Il a souligné que les participants, issus des secteurs public et privé, représentent collectivement un capital et une responsabilité considérables, ainsi que de vastes opportunités pour façonner les résultats économiques.

Le gouverneur a appelé les participants à agir avec responsabilité et à saisir les opportunités qui se présentent.

Au cours de l’année écoulée, a-t-il noté, les ambitions des investisseurs et des entreprises ont évolué face aux changements économiques et technologiques rapides.

Il a estimé que les modèles économiques traditionnels ne suffisent plus et a appelé gouvernements et entreprises à devenir de véritables partenaires pour promouvoir un nouveau modèle de coopération internationale et de prospérité mondiale.

Le PIF constitue une pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, moteur de la diversification et de la croissance durable au-delà du secteur pétrolier.

En tant que l’un des plus grands fonds souverains au monde, le PIF gère des actifs dépassant 1 150 milliards de dollars, contre environ 925 milliards un an plus tôt, selon les données officielles.

Ses investissements couvrent de multiples secteurs et régions, avec un intérêt croissant pour la technologie, les infrastructures et l’énergie verte.

Le mandat du PIF s’aligne sur l’ambition du Royaume de positionner l’Arabie saoudite comme une destination mondiale de premier plan pour les investissements, soutenue par des mégaprojets et des partenariats internationaux destinés à accélérer la croissance du PIB non pétrolier.

Al-Rumayyan a déclaré que la FII est devenue le lieu de référence où dirigeants et investisseurs débattent des défis et opportunités partagés.

Il a mis en évidence un écart croissant entre l’optimisme des individus quant à leur avenir personnel et leur pessimisme face à la situation mondiale, ajoutant que la technologie pourrait combler ce fossé si elle est déployée de manière inclusive.

Il a toutefois averti que l’intelligence artificielle risque d’accentuer les inégalités éducatives si elle n’est pas régulée de façon équitable et responsable.

Il a identifié l’inégalité comme un frein majeur au progrès humain, citant des prévisions selon lesquelles environ 10 % de la population mondiale pourrait vivre dans une pauvreté extrême d’ici 2025.

Néanmoins, il s’est dit confiant que les dirigeants réunis à la FII peuvent transformer les défis actuels en opportunités bénéfiques pour la société.

Abordant la Vision 2030, Al-Rumayyan a affirmé que le programme a fixé une nouvelle référence mondiale en matière de transformation économique.

Il a noté que les investissements directs étrangers dans le Royaume ont augmenté de 24 % pour atteindre 31,7 milliards de dollars, soulignant que l’Arabie saoudite s’impose désormais comme une destination mondiale majeure, soutenue par ses mégaprojets et ses préparatifs pour accueillir l’Expo 2030 et la Coupe du Monde de la FIFA 2034.

Enfin, il a rappelé que la véritable richesse se mesure au bien-être des populations plutôt qu’aux chiffres, et a invité les participants à utiliser les trois jours du forum pour forger des partenariats transfrontaliers capables de débloquer des opportunités transformatrices au service de l’humanité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


FII9 marque un tournant : les leaders de la tech et du monde entier réunis à Riyad, selon son président

Cette année, le sommet de l'IIF se tiendra du 27 au 30 octobre. (FII)
Cette année, le sommet de l'IIF se tiendra du 27 au 30 octobre. (FII)
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  • FII9 s’impose comme un point de bascule mondial, avec une forte domination du secteur technologique et la participation de plus de 20 chefs d’État
  • La FII dépasse le symbolisme pour des résultats tangibles, avec la signature d’accords concrets et des investissements réels, confirmant son rôle de catalyseur pour les partenariats mondiaux

RIYAD: La neuvième édition du Future Investment Initiative marque un « tournant » dans la dynamique mondiale de l’innovation, les leaders technologiques représentant plus de la moitié des intervenants à cet événement organisé dans la capitale saoudienne.

Dans une interview accordée à CNBC, Richard Attias, président du comité exécutif de la FII Institute, a déclaré que la conférence de cette année représente un changement majeur, alors que de nombreux secteurs cherchent à comprendre l’impact de l’intelligence artificielle.

Lancé en 2017, le Future Investment Initiative — souvent surnommé le « Davos du désert » — est devenu une plateforme clé pour l’Arabie saoudite afin de mettre en avant sa stratégie de diversification économique dans le cadre de la Vision 2030.

L’édition 2025, qui se tient du 27 au 30 octobre, réunit décideurs mondiaux, investisseurs et dirigeants d’entreprise pour débattre des grandes tendances de l’économie mondiale et explorer de nouveaux partenariats dans les industries émergentes.

« FII9 est un tournant », a déclaré Attias à CNBC. « Cette année, 52 % de nos intervenants viennent du secteur technologique. Cela montre bien l’importance de l’IA, bien sûr, mais aussi de l’innovation dans son ensemble, car tous les secteurs et toutes les industries sont désormais impactés par la technologie. »

Attias a souligné trois facteurs clés de cette édition : la prédominance de la technologie, la présence de plus de 20 chefs d’État et 50 ministres représentant 90 pays, ainsi que la réputation grandissante de l’événement comme l’une des plateformes les plus inclusives pour la collaboration internationale.

« Ce sera une formidable plateforme pour les partenariats public-privé », a ajouté Attias, insistant sur le fait que cette coopération est « probablement l’une des solutions aux grands défis auxquels l’économie mondiale est confrontée ».

Il a qualifié la FII de « plateforme probablement la plus inclusive au monde », notant la présence de délégations de nations rivales comme la Russie et l’Ukraine, aux côtés des États-Unis, de la Chine, ainsi qu’une forte participation du Sud global et de jeunes entrepreneurs.

« Riyad devient la capitale économique du monde, au moins pour cette semaine », a affirmé Attias, précisant que la FII s’est étendue d’une conférence de trois jours à une semaine complète d’événements, les participants arrivant plus tôt pour profiter des opportunités offertes par le Royaume.

L’ampleur de l’activité, a-t-il admis, est un « bon problème à avoir », mais nécessite un véritable « navigateur » pour gérer la multitude de réunions et de secteurs représentés.

Il a également évoqué la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, précisant qu’il ne s’agit plus d’un plan futuriste, mais d’une réalité « en mouvement », couvrant des secteurs allant du sport et du divertissement à la sécurité alimentaire, au tourisme, à l’énergie et aux infrastructures.

Attias a souligné que la FII a dépassé le stade des protocoles d’accord symboliques : « De véritables accords sont conclus. Des partenariats très concrets sont signés », a-t-il déclaré.

Il a relié cet esprit d’optimisme et d’action à la résilience de l’institut, rappelant que la FII faisait partie des rares grandes conférences maintenues pendant la pandémie de COVID-19 en 2020. Cet état d’esprit, selon lui, illustre la mission du FII Institute : « créer un impact pour l’humanité ».

L’édition 2025 a attiré 9 000 délégués issus d’une centaine de pays, avec la participation de l’ensemble des fonds souverains du Conseil de coopération du Golfe. Attias a affirmé qu’en réunissant ces fonds avec les sociétés de capital-investissement, les banques, les institutions financières et les PDG mondiaux, la FII a créé « l’équation parfaite » pour stimuler l’investissement et la coopération mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com