La Villa La Grange: une magnifique bâtisse XVIIIe pour le sommet Biden-Poutine

La salle de la "Villa La Grange", où le président américain et le président russe doivent se rencontrer, à Genève le 16 juin dans un contexte de crise entre les Etats-Unis et la Russie. (AFP)
La salle de la "Villa La Grange", où le président américain et le président russe doivent se rencontrer, à Genève le 16 juin dans un contexte de crise entre les Etats-Unis et la Russie. (AFP)
Short Url
Publié le Lundi 14 juin 2021

La Villa La Grange: une magnifique bâtisse XVIIIe pour le sommet Biden-Poutine

  • La belle bâtisse du XVIIIe siècle n'est pas étrangère aux événements historiques et aux personnages de marque
  • En 1864, elle a accueilli - en présence d'Henry Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge - le gala de clôture de la première Convention de Genève pour l'amélioration du sort des militaires blessés sur le champ de bataille

GENEVE : La Villa La Grange, posée dans un vaste parc au bord du lac Léman en plein coeur de Genève, accueillera mercredi l'événement le plus important d'une histoire pourtant riche: le sommet entre le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine.

La belle bâtisse du XVIIIe siècle n'est pas étrangère aux événements historiques et aux personnages de marque.

En 1864, elle a accueilli - en présence d'Henry Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge - le gala de clôture de la première Convention de Genève pour l'amélioration du sort des militaires blessés sur le champ de bataille, qui marque la naissance du droit humanitaire.

Plus d'un siècle plus tard, en juin 1969, c'est le pape Paul VI qui célèbre la messe devant une foule de 70.000 personnes dans le parc, qui était alors le seul espace assez vaste à Genève pour recevoir une foule aussi large.

"En cette heure contrastée de l'histoire de l'humanité, pleine de périls, mais remplie d'espérance, c'est à vous qu'il appartient, pour une large part, de construire la justice, et par là d'assurer la paix" avait lancé Paul VI lors de son voyage dans l'un des berceaux du protestantisme. 

Un message qui résonne, pour un sommet Biden-Poutine qui s'annonce difficile entre les deux grandes puissances.

Villa avec vue 

Le parc de La Grange, le plus grand de la ville, est un écrin parfait pour la villa, protégée en partie par de grands arbres côté sud et offrant une vue totalement dégagée sur le parc et le lac, côté nord.

Depuis une semaine, l'endroit est une ruche d'activité. A l'intérieur, des artisans retouchent dorures et moulures. Les lourds chandeliers ont été nettoyés et les meubles déplacés pour être prêts à accueillir les deux chefs d'Etat et leur délégation.

A l'extérieur ce sont les mesures de sécurité qui sont le plus visibles, le parc ayant été cerné par une barrière métallique. 

A l'entrée, les deux lions de pierre, gardiens symboliques de ce sommet, ont été lavés au nettoyeur à haute pression.

Le domaine a été créé dans les années 1660 par le marchand Jacques Franconis. Il est ensuite racheté par le banquier Marc Lullin en 1706. C'est la famille Lullin qui construira la première villa de maître sur le domaine entre 1768 et 1773 et fera aménager un jardin à la française.

Ruiné par la révolution française, Jean Lullin vend l'ensembe à un armateur de la ville, François Favre, qui a fait fortune dans le commerce avec l'orient.

Rêve de bibliophile 

C'est la famille Favre qui transforme la maison et le parc, et fait construire la grande bibliothèque en 1821, qui abrite la prestigieuse collection de Guillaume Favre, riche d'environ 15.000 ouvrages, selon le site de la Bibliothèque de Genève, qui gère ce lieu d'exception, dont les volumes les plus anciens remontent au XVe siècle.

C'est là que se dressaient dès vendredi deux chaises rouges de part et d'autre d'un globe terrestre, comme prêtes à accueillir les deux présidents.

La ville organise chaque printemps des visites guidées de la villa, pour permettre au public de découvrir les pièces de réception, les chambres et bien sûr la bibliothèque. Trop tard pour 2021. Tout est complet.

C'est le petit-fils de Guillaume Favre qui a fait don de la villa et du parc à la ville de Genève en 1917. Un an après sa mort, il a légué la bibliothèque à la ville. En 1918, le parc est ouvert au public.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.