Nouveau gouvernement en Israël: les principales réactions

Le Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahu serre la main de son successeur, le Premier ministre entrant Naftali Bennet.(AFP)
Le Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahu serre la main de son successeur, le Premier ministre entrant Naftali Bennet.(AFP)
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Publié le Lundi 14 juin 2021

Nouveau gouvernement en Israël: les principales réactions

  • Après 12 ans de règne ininterrompu de Benjamin Netanyahu, Israël s'est réveillé lundi avec un nouveau Premier ministre, l'ultra-droitier Naftali Bennett
  • Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a estimé lundi que le départ de Benjamin Netanyahu du pouvoir marquait «la fin d'une des pires périodes du conflit» israélo-palestinien

JERUSALEM : Après 12 ans de règne ininterrompu de Benjamin Netanyahu, Israël s'est réveillé lundi avec un nouveau Premier ministre, l'ultra-droitier Naftali Bennett, à la tête d'un gouvernement hétéroclite rassemblant la gauche, le centre et la droite.

Voici les réactions à son entrée en fonction à travers le monde.

Etats-Unis

Le président américain Joe Biden a déclaré dans un communiqué avoir "hâte de travailler" avec M. Bennett "pour renforcer tous les aspects de la longue et étroite relation entre nos deux pays".

"Israël n'a pas de meilleur ami que les Etats-Unis. Le lien entre nos peuples est la preuve de nos valeurs partagées et de décennies d'étroite coopération", a-t-il ajouté.

Russie

"J'espère que votre travail à la tête du gouvernement facilitera une nouvelle étape d'une coopération bilatérale constructive dans tous les domaines", a déclaré le président russe Vladimir Poutine au nouveau Premier ministre israélien dans un message diffusé par le Kremlin.

La coopération russo-israélienne "d'un intérêt vital pour nos peuples", renforcera "la paix, la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a-t-il ajouté.

Union européenne

"Félicitations au Premier ministre @naftalibennett et au Premier ministre suppléant & MAE @yairlapid pour la prestation de serment du nouveau gouvernement israélien", a écrit le président du Conseil européen Charles Michel dans un message posté sur son compte Twitter.

"Dans l'attente de renforcer le partenariat UE-Israël pour une prospérité commune et vers une paix et une stabilité régionale durable", a-t-il ajouté.

Allemagne

"L'Allemagne et Israël sont liés par une amitié unique que nous voulons renforcer encore. Dans cet esprit, j'ai hâte de coopérer étroitement avec vous", a déclaré Mme Merkel dans un message adressé à M. Bennett et rendu public par sa porte-parole Ulrike Demmer sur Twitter.

Royaume-Uni

Le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab s'est "réjoui de poursuivre la coopération en matière de sécurité, commerce et changement climatique et de travailler ensemble pour garantir la paix de la région".

Canada

"Le Canada et Israël sont de proches amis, unis par des valeurs démocratiques communes, une longue tradition de coopération et des liens dynamiques entre leurs populations", a souligné le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Il a rappelé qu'Ottawa "demeure fermement engagé en faveur d'une solution à deux États permettant aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre dans la paix, la sécurité et la dignité, sans crainte et dans le respect des droits de la personne".

Autorité palestinienne

Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a estimé lundi que le départ de Benjamin Netanyahu du pouvoir marquait "la fin d'une des pires périodes du conflit" israélo-palestinien.

Hamas

Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans l'enclave palestinienne de Gaza sous blocus israélien, a lui aussi déjà indiqué que le nouveau gouvernement ne changeait "rien" à ses relations avec Israël


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.