Une entrepreneuse égyptienne veut générer des revenus pour le bien commun

Alors qu’UrbanEarthlings vise à promouvoir l'utilisation de produits respectueux de l'environnement, l'égyptienne Amira Osman plaide pour encore davantage à travers sa marque. (Photo Fournie)
Alors qu’UrbanEarthlings vise à promouvoir l'utilisation de produits respectueux de l'environnement, l'égyptienne Amira Osman plaide pour encore davantage à travers sa marque. (Photo Fournie)
Short Url
Publié le Samedi 29 août 2020

Une entrepreneuse égyptienne veut générer des revenus pour le bien commun

  • Des complications de santé ont aidé Amira Osman à comprendre l'importance d'améliorer notre consommation et notre mode de vie
  • La fondatrice d’UrbanEarthlings voulait que les produits écologiques découverts durant ses voyages soient disponibles en Égypte

LE CAIRE: Les problèmes liés aux produits en plastique sont réels et constituent une menace sérieuse pour le sol et la flore.

Avec le temps, les dégâts s'aggravent, car les plastiques mettent des siècles à se décomposer. Ils peuvent également être nocifs à la vie humaine et animale, en particulier quand ils sont au contact d’aliments.

Alors que l'intérêt du public pour les crises environnementales augmente depuis un certain temps, certaines entités choisissent des approches agressives pour inciter les gens à utiliser des produits respectueux de l'environnement.

De telles démarches se soldent souvent par des échecs et c'est la raison pour laquelle Amira Osman, âgée de 30 ans, a choisi une voie toute différente pour sa marque.

C’est en connaissant des complications de santé qu’Amira a compris l'importance d'améliorer notre consommation et notre mode de vie.

« Cela m'a poussée à changer mon alimentation et mon mode de vie, et j'ai petit à petit compris comment on peut vivre avec une empreinte environnementale moins destructrice », affirme-t-elle

Forte de cette nouvelle perspective, elle a commencé à apporter de petits changements à sa vie. « Lorsque j'ai changé certaines petites choses - ma brosse à dents par exemple - les gens ont commencé à poser des questions », déclare Osman.

 

d
C’est en connaissant des complications de santé qu’Amira a compris l'importance d'améliorer notre consommation et notre mode de vie. (Photo Fournie)

Amira achetait souvent lors de ses voyages des produits respectueux de l’environnement, mais elle ne pouvait les recommender car ils n'étaient pas disponibles en Égypte. Cela l'a incitée à lancer UrbanEarthlings.

« Je n'aimais pas me plaindre du fait que ces articles n'étaient pas disponibles en Egypte ; j'ai alors pris les choses en main », confie la fondatrice et directrice de l'entreprise.

La marque propose ainsi une large gamme de produits: produits d'hygiène personnelle pour adultes et enfants (brosses à dents), produits d'hygiène menstruelle (coupes menstruelles), articles pour faire les courses (cabas et sacs à fruits) et vaisselle (pailles en acier inoxydable et autres accessoires).

« J'ai beaucoup d'échantillons pour d'autres produits que j'aimerais ajouter à la gamme, mais ils ne sont pas à la hauteur des normes que j'ai définies pour la marque. Nous sommes donc constamment en train de faire des essais avec différents échantillons et fournisseurs. La gamme de produits s'élargira donc pour couvrir toutes les fournitures zéro déchet », précise Osman.

Alors qu’UrbanEarthlings vise à promouvoir l'utilisation de produits respectueux de l'environnement, Amira plaide pour encore davantage à travers sa marque.

« La façon dont nous travaillons doit changer. Ce cycle d'approvisionnement contraire à l'éthique, exploitant les travailleurs et créant une si grande quantité de déchets doit prendre fin », déclare-t-elle.

« Si votre marque existe déjà, le seul moyen de créer un tel changement et de le rendre durable est de le faire petit à petit. »

Fidèle à cet objectif, UrbanEarthlings a des moyens spécifiques de s'assurer que toutes les parties impliquées dans le processus de fabrication respectent certaines normes.

Il s'agit de veiller à ce que tous les fabricants avec lesquels la marque traite disposent d'un bon système de gestion des déchets et rémunèrent équitablement leurs employés.

Pour Amira, la façon d'apporter des changements est d’adopter de petites mesures qui peuvent avoir un impact important pour l'avenir. C'est le message qu'elle transmet à travers UrbanEarthlings.

d
« J’aimerais qu'UrbanEarthlings reste une marque de niche, un petit projet avec un impact important », confie Amira. (Photo Fournie)

« Nombreux sont ceux qui pensent que les partisans de la durabilité veulent anéantir les entreprises qui ne sont pas ‘environnementales’. Cette option n’est pas du tout durable. Pensez au nombre de travailleurs qui seraient licenciés et à leurs familles », assure-t-elle. « Apporter des changements progressifs et transformer la marque est la voie à suivre. »

Alors que les revenus d’UrbanEarthlings couvrent principalement les nouveaux stocks à ce stade du cycle de vie de la start-up, Osman projette d'investir une grande partie des revenus dans l'un des quatre domaines suivants, au cours des deux prochaines années: le soutien des refuges et des sauvetages d'animaux; les projets de reboisement et compensation carbone; la recherche et le développement pour trouver des matériaux locaux plus durables; ainsi qu’un fonds UrbanEarthlings qui offrira des possibilités de bourses aux étudiants qui souhaitent en savoir davantage sur le développement durable. « Nous économisons pour le fonds, et cela semble être le plus difficile à ce jour », déclare-t-elle.

UrbanEarthlings a fêté sa première année en avril 2020, et l'avenir est largement prometteur pour l'entreprise.

« J’aimerais qu'UrbanEarthlings reste une marque de niche, un petit projet avec un impact important », dit Osman. « Peut-être qu'une belle opportunité se présentera à moi et permettra à la marque d'avoir un plus grand impact, et j'espère que cette entreprise inspirera d’autres à prendre leur responsabilité sociale plus au sérieux. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com

Ce rapport est publié par Arab News en tant que partenaire de Middle East Exchange, qui a été lancé par les initiatives mondiales de Mohammed bin Rashid Al Maktoum pour refléter la vision du Premier ministre des Émirats Arabes Unis et dirigeant de Dubaï, afin d'explorer la possibilité de changer le statut de la région Arabe.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Short Url
  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Short Url
  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".