Amener la mode saoudienne vers la durabilité, la diversité et l'innovation

La Fashion Commission a lancé la Fashion Future Initiative en 2019 en tant que premier événement dédié à la mode en Arabie saoudite (Photo, Shutterstock).
La Fashion Commission a lancé la Fashion Future Initiative en 2019 en tant que premier événement dédié à la mode en Arabie saoudite (Photo, Shutterstock).
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Publié le Samedi 19 juin 2021

Amener la mode saoudienne vers la durabilité, la diversité et l'innovation

  • Les leaders de l'industrie dans les studios de Riyad, NY se rencontrent virtuellement pour discuter des moyens de créer un bon écosystème
  • En plus d'aborder les questions liées à l'éducation, aux modèles commerciaux, à la mode, à la transparence et à l'autonomisation des femmes, la discussion sur la diversité et l'inclusion a été le moment fort de presque tous les discours de la conférence

DJEDDAH: La durabilité, la diversité et l'inclusion, l'entrepreneuriat et les solutions innovantes dans l'industrie mondiale de la mode sont les points forts de la deuxième initiative Fashion Futures du ministère saoudien de la Culture.

La Commission de la mode du ministère de la Culture a organisé jeudi un événement en ligne à travers un modèle hybride qui a réuni des leaders du monde de la mode mondial et régional dans des studios à Riyad et à New York, et virtuellement du monde entier pour discuter des questions liées à l'avenir de l'industrie et des moyens de construire un bon écosystème en la matière.

« Notre mission est de permettre le développement de (l') industrie de la mode saoudienne florissante, (la rendre) durable et inclusive, en capitalisant sur les talents, les expériences et les compétences locales et cela grâce à des initiatives dont notre événement phare, Fashion Futures fait partie», déclare la princesse Noura bent Faisal Al-Saud, directrice du développement du secteur à la Fashion Commission, dans son discours d'ouverture.

La princesse Reema Bandar Al-Saud, ambassadrice d'Arabie saoudite aux États-Unis, souligne comment l’Arabie saoudite pourrait être le leader de la mode durable (Photo, fournie).

Le programme "Fashion Futures: Moving Towards Sustainability, Diversity & Innovation" est le résultat d'une collaboration avec Fashinnovation, une plateforme multimédia basée aux États-Unis, axée sur l'innovation et l'entrepreneuriat en matière de durabilité, dirigée par Jordana Guimaraes.

Chantal Line Carpentier, chef de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), déclare que les industries créatives, telles que le secteur de la mode, valent plus que ses 2 500 milliards de dollars dans le monde. Le marché des produits de mode pourrait entraîner la création de nombreux emplois dans les pays en développement et pour les petites et moyennes entreprises, ainsi que pour de nombreuses femmes et jeunes entrepreneurs.

Cependant, l'industrie responsable de 8 à 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 20 % de la pollution des eaux usées industrielles dans le monde laisse de grandes empreintes environnementales.

L'entrepreneur et mannequin saoudien Bandar Hawsawi, la créatrice de mode américaine Elle B. Mambetov et le designer saoudien Yousef Akbar assistent à la réunion.

Carpentier a discuté du potentiel de la mode pour le développement durable et la croissance économique. Elle déclare que la proclamation de 2021 Année internationale de l'économie créative pour le développement durable est l’occasion de sensibiliser et de promouvoir la coopération et la mise en réseau. Cela devrait encourager le partage des meilleures pratiques et expériences pour renforcer les capacités des ressources humaines et promouvoir un environnement propice pour relever les défis et tirer parti des opportunités de l'économie créative.

La conférence était divisée en quatre parties ; l'esprit d'entreprise et l'expérimentation, la diversité des cultures et des styles, l'investissement dans de nouveaux modèles commerciaux et des solutions d'innovation et les objectifs de développement durable. Chaque partie de l'événement comportait quatre sessions différentes, y compris des allocutions et des tables rondes.

Parmi les conférenciers internationaux : Susan Rockefeller, présidente et administratrice d'Oceana, une fondation de conservation marine à but non lucratif ; Rebecca Minkoff, créatrice de mode et auteur de "Fearless: The New Rules for Unlocking Creativity, Courage, and Success" ; Oskar Metsavaht, militant écologiste et fondateur de la marque de mode Osklen ; Helen Aboah, PDG de la marque de luxe Urban Zen ; et Abrima Erwiah, co-fondatrice de Studio One Eighty-Nine, une entreprise sociale qui promeut et organise la mode africaine.

EN BREF

Le programme "Fashion Futures: Moving Towards Sustainability, Diversity & Innovation" est le résultat d'une collaboration avec Fashinnovation, une plateforme multimédia basée aux États-Unis, axée sur l'innovation durable et l'entrepreneuriat dirigée par Jordana Guimaraes.

Morten Lehmann, responsable du développement durable au Global Fashion Agenda, souligne la nécessité d'embrasser et d'encourager le changement dans l'industrie mondiale de la mode pour un modèle plus durable et surmonter les défis auxquels elle est confrontée sur le plan environnemental, social et du point de vue des droits de l'homme.

« Si nous pouvons changer la mode, qui est si complexe et si fragmentée, nous pouvons tout changer », déclare Lehmann. « Nous pouvons pousser d'autres industries à nous suivre, et nous pouvons également inspirer les citoyens à faire partie de ce mouvement. »

Youssef Akbar

L'événement a réuni les principaux leaders de la mode saoudienne tels que le designer et entrepreneur Arwa Al-Ammari, le designer Youssef Akbar, l'entrepreneur et le mannequin Bandar Hawsawi et la créatrice de mode et responsable des vêtements pour femmes chez Les Benjamins, Lamia Al-Otaishan Aydin.

En plus d'aborder les questions liées à l'éducation, aux modèles commerciaux, à la mode, à la transparence et à l'autonomisation des femmes, la discussion sur la diversité et l'inclusion a été le moment fort de presque tous les discours de la conférence.

Pour Youssef Akbar, être un créateur de mode saoudien est un argument de vente unique ; cependant, démarrer son entreprise et se faire un nom a été très difficile. Néanmoins, pour les acteurs qui appartiennent à une minorité dans l'industrie mondiale de la mode comme Akbar, la diversité et l'inclusivité sont le fruit de l'instinct.

Akbar critique les présentations superficielles de la diversité. « L'ensemble de la culture de l'entreprise doit refléter ces valeurs, pas seulement les campagnes, les séances photo et les défilés. Les entreprises devraient commencer par la diversité de l'intérieur, pas de l'extérieur », dit-il.

Bandar Hawsaoui

La conférence s'est terminée par un entretien avec la princesse Reema Bandar Al-Saud, ambassadrice d'Arabie saoudite aux États-Unis, dans laquelle elle a souligné comment l'Arabie saoudite pourrait être le leader de la mode durable dans les années à venir.

"Aujourd'hui, grâce au travail de notre commission de la mode, nous sommes vraiment fiers d'avoir Burak Cakmak comme PDG car il apporte non seulement l'expérience et l'éducation de la mode, mais aussi un modèle de durabilité dans la mode", déclare-t-elle. "Et ce qu'il nous permet de faire, c'est de nous frayer un chemin à travers la durabilité et de nous propulser, essentiellement là où tout le monde a commencé parce que nous n'avons pas d'industrie de mode historique."

Les concepts de durabilité et de recyclage sont des fondements essentiels de l'état d'esprit de la commission ; cependant, ces fondements prennent aussi en compte la culture et le patrimoine saoudiens, déclare la princesse Reema.

La Fashion Commission a lancé la Fashion Future Initiative en 2019 en tant que premier événement dédié à la mode dans le Royaume, et l'a repensée en 2021 en tant que plateforme numérique de premier plan dans le domaine de la mode accessible depuis le monde entier sur https://fashionfutures.com /fr/accueil

L'un des principaux objectifs de l'initiative est de soutenir la création d'un écosystème de la mode dans le Royaume pour aboutir à un secteur de la mode plus durable à l'échelle mondiale.

La Commission de la mode est l'un des 11 organismes culturels saoudiens créés en février de l'année dernière par le ministère de la Culture pour superviser le développement et le succès de tous les secteurs culturels adjacents.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Quand Pompidou "copie" le Louvre: 100 artistes exposent à Metz

Centre Pompidou (Photo AFP)
Centre Pompidou (Photo AFP)
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  • À partir de samedi, des « copistes » exposent au Centre Pompidou-Metz leur réinterprétation de classiques de l'art qu'ils « réactivent ».
  • Toutes ces œuvres, produites à partir d'autres œuvres, ont été créées spécialement pour cette exposition.

METZ, FRANCE : Faire revivre des œuvres du Louvre à travers le regard de 100 artistes : à partir de samedi, des « copistes » exposent au Centre Pompidou-Metz leur réinterprétation de classiques de l'art qu'ils « réactivent ».

Les commissaires de l'exposition, Donatien Grau, conseiller pour les programmes contemporains du musée du Louvre, et Chiara Parisi, directrice du Centre Pompidou-Metz, ont voulu en faire « une radioscopie de l'art contemporain et une exposition pour les amoureux de l'histoire de l'art ».

L'exposition est le résultat d'une « invitation envoyée à 100 artistes, non copistes a priori, à réactiver des œuvres du patrimoine », résume Donatien Grau.

Ici, une sculpture romaine recouverte de ballons métalliques colorés attire l'œil du visiteur : il s'agit d'une copie réalisée par l'artiste américain Jeff Koons de L'Hermaphrodite endormi, une sculpture antique dont on ignore l'auteur.

Un peu plus loin, plusieurs artistes ont fait le choix de créer leur interprétation de La Liberté guidant le peuple (1830) d'Eugène Delacroix : c'est le cas de Bertrand Lavier avec Aux armes citoyens (2025), dans lequel il se concentre sur les armes et le drapeau peints dans la version originale.

« La Vierge et l'Enfant au chancelier Rolin » (XVe siècle), peint par Jan Van Eyck, a aussi été en partie copié par l'Irano-Américain Y.Z. L'artiste Kami, quant à lui, a décidé de s'emparer d'un petit détail de l'œuvre originale, les mains, qu'il a reproduit comme un symbole. 

On peut aussi découvrir « la Joconde » copiée par le collectif Claire Fontaine, qui a camouflé son visage d'une tache noire, lui ôtant son sourire énigmatique.

Toutes ces œuvres, produites à partir d'autres œuvres, ont été créées spécialement pour cette exposition.

Giulia Andreani a réalisé trois portraits de femmes, a aimé « se heurter à des œuvres du Louvre », « détourner la technique » et « exploser le format ».

Chiara Parisi note que certaines copies sont réalisées presque à l'identique : « On est un peu déstabilisés » dans un premier temps en les regardant, puis « après on reconnaît la patte de l'artiste ».

D'autres, au contraire, ont détourné les originaux pour en faire des créations où « les œuvres ne sont pas là pour être reconnues », précise-t-elle. 

L'artiste Neila Czermak Ichti a détourné le tableau Roger délivrant Angélique (1819) de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Dans sa version, « tout le monde a un peu changé de place. Le défi consistait à ce que le monstre n'ait pas la même place sans pour autant devenir une victime comme Angélique dans la version originale.

Donatien Grau a également mis en garde : « Le sujet de l'exposition n'est pas la copie, mais la pluralité des copistes. » « Copier, aujourd'hui, ce n'est pas se mettre face au tableau et le dupliquer. C'est mille autres choses » illustrées dans l'exposition.

Cela met aussi en valeur le patrimoine, qui « n'existe que quand on le recrée, qu'on le fait vivre, quand on l'habite », selon Donatien Grau.

Les œuvres originales n'ont pas été transportées à Metz : le visiteur peut les retrouver reproduites dans le catalogue d'exposition (25 euros) qui, selon Mme Parisi, « prolonge la visite ».

L'exposition « Copistes. En collaboration exceptionnelle avec le musée du Louvre » est visible jusqu'au 2 février 2026.


«Fever Dream» avec Fatima Al-Banawi débarque sur Netflix

Le film est sorti sur Netflix cette semaine. (Instagram)
Le film est sorti sur Netflix cette semaine. (Instagram)
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  • Soutenu par le Fonds de la mer Rouge, le film, qui explore les thèmes de la manipulation des médias, de l'identité numérique et du coût de la célébrité à l'ère de l'influence en ligne, a été présenté au Festival international du film de la mer Rouge 2023
  • Il raconte l'histoire de Samado, une star du football à la retraite qui, accablé par la surveillance des médias et la notoriété publique, trouve une chance de reprendre le contrôle

DUBAI : Le dernier long métrage du cinéaste saoudien Faris Godus, "Fever Dream", est désormais disponible en streaming sur Netflix, réunissant un casting local étoilé comprenant Fatima Al-Banawi, Sohayb Godus, Najm, Hakeem Jomah et Nour Al-Khadra.

Soutenu par le Fonds de la mer Rouge, le film, qui explore les thèmes de la manipulation des médias, de l'identité numérique et du coût de la célébrité à l'ère de l'influence en ligne, a été présenté en première mondiale au Festival international du film de la mer Rouge 2023.

Il raconte l'histoire de Samado, une star du football à la retraite qui, accablé par la surveillance des médias et la notoriété publique, trouve une chance de reprendre le contrôle. Avec sa fille, il entreprend de se venger d'un puissant portail de médias sociaux. Mais à mesure qu'ils s'enfoncent dans leur quête de célébrité et de rédemption numérique, la frontière entre l'ambition et l'obsession commence à s'estomper.


Najm joue le rôle d'Ahlam, la fille de Samado, tandis que Jomah apparaît dans le rôle de Hakeem, un agent de relations publiques engagé pour aider à restaurer l'image publique de Samado. Al-Banawi joue le rôle d'Alaa, un autre agent de relations publiques qui travaille aux côtés de Hakeem.

Godus est célèbre pour son œuvre "Shams Alma'arif" (Le livre du soleil), également diffusée sur Netflix, et "Predicament in Sight".

Il a précédemment déclaré dans une interview accordée à Arab News : "(En Arabie saoudite), nous disposons d'un sol riche pour créer du contenu et nous avons tant d'histoires à raconter. Je pense qu'aujourd'hui, le soutien apporté par notre pays est tout simplement formidable. Les gens ont tellement de chances de créer des films aujourd'hui".

Mme Al-Banawi est connue pour ses rôles dans "Barakah Meets Barakah" et dans le thriller saoudien "Route 10".

Elle a fait ses débuts de réalisatrice avec "Basma", dans lequel elle joue également le rôle-titre - une jeune femme saoudienne qui revient dans sa ville natale de Jeddah après avoir étudié aux États-Unis. De retour chez elle, elle est confrontée à la maladie mentale de son père, à des liens familiaux tendus et au défi de renouer avec une vie passée qui ne lui semble plus familière.

"Je me suis vraiment lancée dans le cinéma - en 2015 avec mon premier long métrage en tant qu'actrice - avec une intention : combler le fossé entre les arts, l'impact social et la psychologie", avait-elle déclaré à Arab News. "Et j'ai pu me rapprocher de cette union lorsque je me suis positionnée en tant qu'auteur-réalisateur, plus qu'en tant qu'acteur."


Nintendo écoule 3,5 millions de consoles Switch 2 en 4 jours, un record

Cette photo d'archive prise le 5 juin 2025 montre un client (à droite) achetant une Nintendo Switch 2 dans un magasin d'électronique à Tokyo.(Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
Cette photo d'archive prise le 5 juin 2025 montre un client (à droite) achetant une Nintendo Switch 2 dans un magasin d'électronique à Tokyo.(Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
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  • « Il s'agit d'un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours » de sa commercialisation, a indiqué le groupe dans un communiqué.
  • L'enjeu est énorme pour Nintendo : même s'il se diversifie dans les parcs à thème et les films à succès, environ 90 % de ses revenus proviennent de l'activité liée à sa console vedette.

TOKYO : Le géant japonais du jeu vidéo Nintendo a affirmé mercredi avoir vendu 3,5 millions d'unités de sa nouvelle console hybride Switch 2 à travers le monde en l'espace de quatre jours, établissant un nouveau record dans l'industrie.

« Il s'agit d'un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours » de sa commercialisation, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Selon plusieurs analystes, elle a également battu des records de ventes pour une console de salon, devançant la première Switch et la PlayStation 5 de Sony, respectivement vendues à 2,7 et 3,4 millions d'unités au cours de leur premier mois de commercialisation.

La Playstation 2, la console la plus vendue de tous les temps, n'avait franchi la barre des 2 millions de ventes qu'après deux semaines.

La Switch 2 avait fait l'objet d'une importante vague de précommandes, avec 2,2 millions de demandes sur la boutique en ligne Nintendo pour le seul Japon avant son lancement. 

Le géant japonais du jeu vidéo Nintendo a affirmé mercredi avoir vendu 3,5 millions d'unités de sa nouvelle console hybride Switch 2 à travers le monde en l'espace de quatre jours, établissant un nouveau record dans l'industrie.

« Il s'agit d'un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours » de sa commercialisation, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Selon plusieurs analystes, elle a également battu des records de ventes pour une console de salon, devançant la première Switch et la PlayStation 5 de Sony, respectivement vendues à 2,7 et 3,4 millions d'unités au cours de leur premier mois de commercialisation.

La Playstation 2, la console la plus vendue de tous les temps, n'avait franchi la barre des 2 millions de ventes qu'après deux semaines.

La Switch 2 avait fait l'objet d'une importante vague de précommandes, avec 2,2 millions de demandes sur la boutique en ligne Nintendo pour le seul Japon avant son lancement. 

« Le coffret Mario Kart World pour Switch 2 comprend une console Switch 2 en japonais (disponible au Japon uniquement) et une version numérique de Mario Kart World sortie le même jour. Il s'agit d'une offre à prix abordable », s'est défendu Nintendo mercredi.

Le géant japonais du jeu vidéo espère égaler le succès fulgurant de la Switch : sortie en mars 2017, elle s'est écoulée à plus de 154 millions d'exemplaires depuis, ce qui en fait la troisième console la plus vendue de tous les temps derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS.

Mais après huit ans, les ventes s'étaient essoufflées (elles ont plongé de 22 % en 2024-2025), laissant place à la lassitude des consommateurs qui attendaient la sortie d'une nouvelle version.

L'enjeu est énorme pour Nintendo : même s'il se diversifie dans les parcs à thème et les films à succès, environ 90 % de ses revenus proviennent de l'activité liée à sa console vedette.

Comme la Switch originale, la nouvelle version est une console hybride qui peut être utilisée en déplacement ou connectée à un téléviseur, mais elle dispose d'un écran plus grand, d'une mémoire huit fois supérieure et d'un micro intégré. 

De nouvelles fonctionnalités permettent aux utilisateurs de discuter en ligne et de partager temporairement une partie avec des amis, atout jugé crucial pour séduire des consommateurs habitués à regarder des jeux en streaming.