La pandémie met l'intégrité scientifique sous les feux des projecteurs

Le 4 juin 2020, le Lancet annonce le retrait d'une étude sur l'hydroxychloroquine qui affirmait que ce médicament est inefficace contre la Covid et même dangereux. (Photo, AFP)
Le 4 juin 2020, le Lancet annonce le retrait d'une étude sur l'hydroxychloroquine qui affirmait que ce médicament est inefficace contre la Covid et même dangereux. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 20 juin 2021

La pandémie met l'intégrité scientifique sous les feux des projecteurs

  • Du labo à la publication, «le contrôle de l'intégrité, c'est la garantie du fait que la science est effectuée de façon satisfaisante et donc sert à quelque chose»
  • Si la Covid a fait connaître au grand public l'importance de la démarche scientifique, il fait aussi craindre à de nombreux chercheurs que les questions d'intégrité finissent dans les tribunaux

PARIS: De la simple erreur à la fraude caractérisée, les travaux scientifiques ont aussi leurs errements, que la pandémie de Covid a exposés au grand jour. Si les problèmes graves restent rares, la course aux publications favorise les manquements à "l'intégrité scientifique", expliquent ses spécialistes.

Le 4 juin 2020, le Lancet annonce le retrait d'une étude sur l'hydroxychloroquine qui affirmait que ce médicament est inefficace contre la Covid et même dangereux. Depuis sa publication fin mai, plusieurs scientifiques ont publiquement exprimé leurs doutes sur la fiabilité de cette étude. 

La revue médicale est prestigieuse, la molécule au cœur de débats enflammés: le scandale est planétaire. 

"La rétractation de cet article – faite à raison – a été un moment important, beaucoup de gens ont pensé qu'on ne pouvait pas faire confiance aux articles scientifiques", déplore Elisabeth Bik, figure de proue de l'intégrité scientifique.

Cette microbiologiste traque les anomalies dans les publications (essais mal conçus, chiffres incohérents, liens d'intérêts non déclarés, photos retouchées) susceptibles de constituer des "manquements à l'intégrité scientifique".

Ce sont toutes les règles qui garantissent qu'une recherche est menée de façon honnête et rigoureuse, dans le strict respect de la démarche scientifique.

Du labo à la publication, "le contrôle de l'intégrité, c'est la garantie du fait que la science est effectuée de façon satisfaisante et donc sert à quelque chose", note Catherine Paradeise, sociologue, professeur émérite à l'Université de Marne-la-Vallée, en région parisienne.

Financements

Via Twitter, son blog ou des commentaires sur la plateforme PubPeer, Elisabeth Bik rend publiques ses découvertes, à charge pour les auteurs de s'expliquer et/ou aux publications de corriger, voire de retirer les articles.

Depuis 2013, elle a signalé près de 5 000 articles et plusieurs centaines ont entraîné corrections ou rétractations, dit la scientifique, très attaquée sur les réseaux sociaux depuis qu'elle a pointé ce qu'elle considère comme des anomalies dans des études cosignées par le professeur Didier Raoult. 

Si l'activité de Mme Bik – et d'autres scientifiques actifs sur les réseaux sociaux – constitue sa face la plus visible, l'intégrité scientifique a aussi un versant institutionnel, plus discret, au sein des établissements de recherche.

Le souci de l'intégrité, "ça existe depuis qu'il y a des chercheurs, d’une certaine manière", relève Ghislaine Filliatreau, déléguée à l'intégrité scientifique à l'Institut français de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Mais c'est au début les années 90, lorsque les États-Unis créent l'Office for Research Integrity (ORI) qu'elle s'institutionnalise.

Le souci était d'abord financier, "parce qu’il y avait eu assez de scandales pour que le législateur américain décide de ne pas mettre ses financements n’importe où", rejoint par les entreprises privées, également soucieuses de leurs deniers, relève Mme Filliatreau.

Effets pervers 

La France s'est quant à elle dotée il y a quelques années d'un Office français de l'intégrité scientifique (OFIS).

Dans la plupart des établissements de recherche, des responsables "intégrité" traitent les allégations d'"inconduite scientifique" visant leurs chercheurs. 

C'est dans ce cadre que l'Université Aix-Marseille enquête depuis 2020 sur les publications de Didier Raoult et son équipe concernant le traitement de la Covid par la très controversée hydroxychloroquine.

"Quand on fait de la recherche, on doit tracer tout ce qu'on fait, c'est fondamental dans les bonnes pratiques (...), on doit donc pouvoir demander aux intéressés de nous montrer leurs cahiers de labo, leurs protocoles, nous dire qui a fait quoi pendant l'expérience", explique Ghislaine Filliatreau.

Les cas graves (plagiats, expériences bidonnées, résultats inventés...) sont rares, soulignent les spécialistes, mais la crise de la Covid a clairement offert une nouvelle "caisse de résonance aux difficultés de l'intégrité scientifique", soulignait en mars le sénateur français Pierre Ouzoulias, co-auteur d'un rapport sur le sujet.

Car il y a aussi un "problème systémique" de la recherche propice aux manquements, souligne le rapport, comme de nombreux chercheurs.

Les financements sont très largement indexés sur le nombre d'articles publiés, cela "a produit des effets pervers", explique notamment Catherine Paradeise. 

Avec le risque de voir la quantité primer sur la qualité ou "de s'arranger un petit peu avec les conditions expérimentales" pour gagner du temps, dit-elle. 

Des labos aux tribunaux?

Un rythme de publications encore accéléré avec la Covid avec des travaux rendus publics "trop vite", note Elisabeth Bik, qui prône aussi de renforcer la relecture par les pairs ("peer reviewing").

Si la Covid a fait connaître au grand public l'importance de la démarche scientifique, il fait aussi craindre à de nombreux chercheurs que les questions d'intégrité finissent dans les tribunaux, depuis que Didier Raoult a déposé plainte contre Elisabeth Bik pour "harcèlement moral". 

Une enquête a été ouverte le 2 mai, a indiqué la procureure de la République de Marseille.

Une "judiciarisation de la critique et de la controverse scientifique" dénoncée ces dernières semaines par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l'École normale supérieure (ENS) en France ou dans une lettre ouverte signée de centaines de scientifiques mondiaux "attachés à la transparence et à l'intégrité de la recherche".


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.


Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Donald Trump entame une visite d'État de deux jours au Royaume-Uni, marqué par un faste inédit à Windsor malgré des manifestations annoncées à Londres
  • Alors que le gouvernement de Keir Starmer tente de tirer profit de cette visite par des annonces d’investissements technologiques majeurs, la rencontre est aussi ternie par l’affaire Epstein

LONDRES: Tour en calèche, garde d'honneur géante, défilé aérien inédit: le Royaume-Uni sort le grand jeu pour la deuxième visite d'Etat de Donald Trump, reçu mercredi à Windsor par Charles III, à l'abri des manifestations.

"Cela va être un très grand jour", a commenté M. Trump en arrivant au Royaume-Uni mardi soir, se réjouissant de voir le roi, son "ami de longue date".

Encadrée par un dispositif de sécurité exceptionnel, cette visite d'Etat de deux jours débute par un déploiement spectaculaire de faste royal, dont le dirigeant républicain est friand, et une cérémonie militaire d'une ampleur sans précédent, impliquant 1.300 membres des forces armées britanniques.

"On dit que le château de Windsor, c'est le top, non? Donc ça va être chouette", avait lancé Donald Trump, 79 ans, avant son départ de Washington, se félicitant aussi d'être le seul président américain à avoir deux fois les honneurs d'une visite d'Etat au Royaume-Uni. La première avait eu lieu en 2019.

Le président et son épouse Melania seront accueillis à la mi-journée dans ce domaine royal situé à l'ouest de Londres, d'abord par le prince héritier William et son épouse Catherine, puis par le roi Charles III, 76 ans, et la reine Camilla, 78 ans.

Une incertitude entoure toutefois la présence de Camilla: la reine consort se remet d'une sinusite aiguë qui l'a empêchée d'assister à des funérailles royales mardi.

Après une salve royale tirée du château et depuis la Tour de Londres, les trois couples doivent participer à une procession en calèche, mais toujours dans l'enceinte du domaine, et non dans les rues de la ville comme cela avait été le cas lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron en juillet.

- Fanfare et cornemuses -

Donald Trump aura l'unique privilège de passer en revue une garde d'honneur comprenant exceptionnellement trois régiments de la Garde royale, accompagnée d'une fanfare, tambours et cornemuses dans la cour carrée du château.

Après un déjeuner en privé avec la famille royale, le couple Trump déposera des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.

Un défilé aérien, alliant de façon inédite des avions de combat F35 britanniques et américains, et la patrouille acrobatique des "Red Arrows", précèdera le traditionnel banquet royal avec quelque 150 invités.

Une profusion d'honneurs de nature à flatter l'ego du milliardaire américain, qui s'est plus tôt cette année lui-même comparé à un monarque.

Mais à 40 km de là, des milliers de manifestants sont attendus dans le centre de Londres, pour protester contre la venue d'un président très impopulaire dans le pays. Le rassemblement à l'appel de la coalition "Stop Trump", prévu à partir de 14H00 (13H00 GMT), sera encadré par plus de 1.600 policiers. D'autres sont prévus ailleurs au Royaume-Uni.

Le deuxième jour de la visite, jeudi, sera consacrée à une séquence plus politique, qui se déroulera à Chequers, résidence de campagne du Premier ministre Keir Starmer.

La conférence de presse pourrait donner lieu à des questions embarrassantes pour les deux dirigeants, relatives notamment à l'affaire Jeffrey Epstein. Elle est revenue hanter cette semaine Keir Starmer, qui a limogé son ambassadeur à Washington Peter Mandelson, après des révélations sur ses liens avec le délinquant sexuel américain, mort en prison en 2019.

Un sujet dont se passerait bien Donald Trump, qui voit sa présidence également empoisonnée par l'affaire Epstein depuis des semaines.

Des images du financier américain ont d'ailleurs été diffusées mardi soir par un groupe anti-Trump sur une tour du château de Windsor.

De son côté, le gouvernement de Keir Starmer, fragilisé sur le plan économique et en pleine crise politique, cherche à tirer parti de cette visite pour multiplier les annonces, entre accord sur la tech et investissements américains.

Il a déjà enregistré un investissement massif de 30 milliards de dollars (25 milliards d'euros) de Microsoft, un autre de 5 milliards de livres (5,8 milliards d'euros) de Google et l'annonce d'un partenariat incluant OpenAI et Nvidia pour développer des infrastructures dédiées à l'IA dans le nord-est de l'Angleterre.

Un partenariat plus général pour doper la coopération technologique dans l'IA, le quantique et le nucléaire doit être signé pendant la visite, mais ses contours sont encore flous.

Les espoirs d'accord pour faire baisser les droits de douane actuellement appliqués sur le whisky (10%) et l'acier (25%) semblent en revanche avoir été douchés, selon la presse britannique.