Elections régionales: L’abstention, plus grand parti de France

Une électrice vote à Saint-Rémy-Sur-Avre, dans le nord-ouest de la France, pour le premier tour des élections régionales françaises le 20 juin 2021 (Photo, AFP)
Une électrice vote à Saint-Rémy-Sur-Avre, dans le nord-ouest de la France, pour le premier tour des élections régionales françaises le 20 juin 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 22 juin 2021

Elections régionales: L’abstention, plus grand parti de France

Une électrice vote à Saint-Rémy-Sur-Avre, dans le nord-ouest de la France, pour le premier tour des élections régionales françaises le 20 juin 2021 (Photo, AFP)
  • Les électeurs ont boudé en masse les centres de vote, l’abstention qui s’annonçait élevée dans les sondages a atteint un niveau record de 66,7 %
  • À un an de la prochaine élection présidentielle, les cartes sont plus que jamais brouillées

PARIS: C’est une carte politique en lambeaux qui émerge des urnes au lendemain du premier tour des élections régionales françaises.

Ce lundi, le plus grand parti de France, la plus grande force politique, ce sont sans conteste les abstentionnistes.

Les électeurs ont boudé en masse les centres de vote, l’abstention qui s’annonçait élevée dans les sondages a atteint un niveau record de 66,7 % selon le ministère français de l’Intérieur.

Le discrédit n’épargne aucune des composantes de la classe politique, que les électeurs ont toutes renvoyé dos à dos.

Inutile d’invoquer la crise sanitaire ou le déconfinement pour justifier cette claque électorale généralisée.

Par pudeur peut-être, aucun parti ne s’y est d’ailleurs aventuré, pour atténuer la gravité du message adressé par les électeurs.

Un rejet clair du processus démocratique

Tous les acteurs politiques sont désormais conscients qu’une grande colère se dresse désormais entre eux et les Français.

Cette colère, exprimée un temps à travers la crise des Gilets jaunes, progresse depuis des décennies sur fond de chômage, de paupérisation, de dégradation des services publics en plus d’une insécurité croissante.

 

Difficile de ne pas repenser avec inquiétude à la tribune des généraux appelant à un putsch afin de remettre de l’ordre dans le pays.

 

Pire encore, en regardant les résultats du scrutin du premier tour, on ne peut que constater que les Français, par leur abstention, ont manifesté un rejet clair du processus démocratique.

L’avertissement est lourd de conséquences pour une démocratie où le changement et l’alternance s’opèrent via les élections.

Difficile de ne pas repenser avec inquiétude à la tribune des généraux appelant à un putsch afin de remettre de l’ordre dans le pays.

Cette tribune, fermement condamnée par les autorités publiques et ses auteurs sanctionnés, avait obtenu le soutien d’une majorité des Français.

Scénario catastrophe certes, mais éventualité à envisager avec beaucoup de sérieux en voyant cette France qui se réveille aujourd’hui en panne.

À travers le scrutin, les Français ont affirmé haut et fort qu’ils réclament des projets, des idées et des personnalités politiques capables de porter et de mener à bien leurs aspirations.

 

Une majorité de Français avait capitalisé en 2017 sur le parti présidentiel baptisé «La République En Marche» pour sortir du carcan de l’alternance entre les deux forces traditionnelles, la droite et la gauche, et accéder au changement.

 

Or, aucune des forces politiques en place n’incarne plus cela à leurs yeux, et c’est un message bien complexe et brouillé qui leur est adressé par les électeurs.

Une majorité de Français avait capitalisé en 2017 sur le parti présidentiel baptisé «La République En Marche» (LREM) pour sortir du carcan de l’alternance entre les deux forces traditionnelles, la droite et la gauche, et accéder au changement.

Mais ce parti, malgré la gestion dynamique du président, Emmanuel Macron, de la crise sanitaire et la crise économique qui en découle, est en perte de vitesse.

Les candidats de la LREM aux régionales ont stagné autour de 10 % des suffrages, ce qui leurs permet tout juste de rester en lice pour le second tour.

La débâcle était prévisible, mais elle est amère pour ce parti qui revendiquait le renouveau et la réconciliation des Français avec la politique.

Pour enfoncer le clou, les forces traditionnelles de droite et de gauche n’ont pas subi une grande érosion malgré leurs innombrables querelles internes.

Les listes de droite se maintiennent presque au même niveau que les élections de 2015, avec 29 % des suffrages.

La gauche, elle, totalise 15,6 % des voix et reste proche du score atteint lors des élections précédentes.

 

On craignait une montée en puissance spectaculaire de l’extrême droite qui lui permettrait de s’imposer dans les régions, il n’en est rien.

 

Cela signifie que les «vieux» partis sont quand même parvenus à fidéliser un noyau dur électoral et maintenir leur ancrage régional.

Surprise du scrutin, le Rassemblement national (RN), parti d’extrême droite dirigé par Marine Le Pen, régresse nettement avec 18 % des suffrages, donc 10 points de moins que son score de 2015.

On craignait une montée en puissance spectaculaire de l’extrême droite qui lui permettrait de s’imposer dans les régions, il n’en est rien.

Ce résultat est d’autant plus paradoxal qu’en temps normal un fort taux d’abstention profite aux extrêmes et tout particulièrement à l’extrême droite.

À l’instar des autres partis, le RN n’est en effet pas épargné par l’abstention.

Il semblerait que le vote pour le RN a perdu de sa force contestataire dans le sillage de la banalisation opérée par Marine Le Pen, malgré son instrumentalisation à outrance du thème de l’insécurité.

C’est une faille immense qui sépare désormais les politiciens de leurs électeurs et qui embarrasse toute la classe politique.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a tenté de la minimiser en évoquant uniquement «une évolution particulièrement préoccupante». En réalité, il s’agit d’une véritable désobéissance démocratique.

Il en va de même pour la droite qui s’est félicitée d’être arrivée en tête, en nombre de suffrages.

Même chose pour la gauche, qui s’est réjouie de s’être maintenue dans les régions qu’elle dirige.

Enfin, grande jubilation dans la majorité de la classe politique concernant la régression de Marine Le Pen, qui ne profite à aucune famille politique en particulier.

À un an de la prochaine élection présidentielle, les cartes sont plus que jamais brouillées.

Le duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2022 ne semble plus inévitable.

Mais en faveur de qui?


Dermatose: Lecornu demande «une accélération de la stratégie vaccinale», va recevoir les syndicats

Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet. (AFP)
Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet. (AFP)
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  • Le Premier ministre tiendra une deuxième réunion à ce sujet à 17H30 avec les mêmes ministres et des préfets en visioconférence
  • Il a demandé à son gouvernement "une clarification et une accélération de la stratégie vaccinale qui doit davantage tenir compte de la réalité de chaque département" pour "protéger nos éleveurs et l'élevage français"

PARIS: Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet.

Le Premier ministre tiendra une deuxième réunion à ce sujet à 17H30 avec les mêmes ministres et des préfets en visioconférence. Il a demandé à son gouvernement "une clarification et une accélération de la stratégie vaccinale qui doit davantage tenir compte de la réalité de chaque département" pour "protéger nos éleveurs et l'élevage français", appelant à "garantir" une "disponibilité des doses" de vaccins "plus forte".

Il a également demandé un "état des lieux des contrôles sur les transports interdits d'animaux", "un plan d’accompagnement pour les petits élevages" ainsi qu'"un plan de repeuplement adapté à l’Occitanie".


Ultime vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée

Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
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  • L’Assemblée devrait adopter définitivement le budget de la Sécurité sociale 2026, fruit de compromis, malgré une majorité introuvable et sans 49.3
  • Le budget de l’État reste très incertain : déficit visé à 5% du PIB, fortes divergences sur les recettes, CMP à haut risque

PARIS: Sauf surprise, l'Assemblée nationale devrait définitivement adopter mardi le budget de la Sécurité sociale pour 2026, un succès arraché à force de concessions par Sébastien Lecornu, qui risque toutefois de ne pas réussir le même pari pour le budget de l'Etat, à l'issue bien plus incertaine.

Alors qu'approche la date butoir du 31 décembre, l'heure est aux dernières tractations pour les parlementaires, au terme de longues semaines de débats. Tous les yeux sont désormais braqués sur le projet de loi de finances (PLF), avec des négociations décisives jusqu'au week-end.

Il y a une semaine pourtant, beaucoup doutaient d'une possible adoption du premier des deux textes budgétaires, la loi de financement de la Sécurité sociale, qui doit notamment acter la suspension de la réforme des retraites.

Pour le PS, qui a érigé cette mesure en condition de sa non-censure, l'étape doit marquer le succès de sa stratégie de négociation avec l'exécutif, à rebours du reste de la gauche. Et pour le Premier ministre, elle couronnerait au moins temporairement sa méthode du compromis.

Après un dernier passage express au Sénat vendredi, le texte revient mardi dans l'hémicycle, où les députés devront renouveler le scrutin serré de la semaine dernière (247 voix contre 234), à haut risque en l'absence de majorité et de 49.3.

Les socialistes, quoique dans l'opposition, avaient consenti à massivement voter pour. Hésitant jusqu'au dernier moment à voter contre, les Ecologistes s'étaient en majorité abstenus. Et malgré les consignes d'abstention de leur parti, 18 députés LR et 9 Horizons l'avaient soutenu.

Au gouvernement, une issue semblable est attendue mardi, même s'il "faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de démobilisation" dans l'hémicycle, concède un ministre.

Les syndicats FO et CGT ont appelé à des rassemblements devant l'Assemblée, critiquant notamment la limitation de la durée des arrêts maladie, ou une taxe sur les mutuelles dont ils craignent la répercussion sur les cotisations.

Le texte prévoit par ailleurs la création d'un nouveau congé de naissance, ou d'un "réseau France santé" voulu par M. Lecornu pour l'accès aux soins.

Le gouvernement a vu sa copie profondément remaniée par les députés, qui ont supprimé le gel des pensions de retraite et minima sociaux, et contraint l'exécutif à renoncer à doubler les franchises médicales.

Le déficit anticipé pour la Sécurité sociale est de 19,4 milliards d'euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Mais au prix de transferts de 4,5 milliards d'euros des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu.

- Négociations députés-sénateurs -

Des transferts qui contribuent à compliquer l'équation pour le budget de l'Etat, où ils doivent être compensés.

La copie du budget de l'Etat adoptée lundi au Sénat, qui a peiné à trouver des économies significatives dans les dépenses, porterait le déficit à 5,3% du PIB. Or le gouvernement a placé l'objectif à 5%.

Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs doit tenter de trouver un accord vendredi et possiblement samedi, une opération périlleuse au vu des divergences entre les deux chambres.

L'Assemblée avait massivement rejeté le texte en première lecture.

Les négociations avant et pendant la CMP porteront notamment sur la question des recettes, alors que les socialistes réclament des mesures de justice fiscale, quand la droite se montre intransigeante dans son refus de nouveaux prélèvements.

"Il ne pourra pas y avoir d'accord sur un budget qui augmenterait considérablement les impôts et ne réduirait pas significativement la dette", insiste le chef des Républicains Bruno Retailleau.

Même si l'ancien socle commun, majoritaire au sein de la CMP, trouve un accord, il faudra encore qu'il puisse être adopté la semaine prochaine à l'Assemblée.

Et ce alors que les socialistes promettent cette fois de s'abstenir au mieux, et les Écologistes de voter contre.

Autres possibilités: utiliser le 49.3 en s'assurant d'une non-censure dans la foulée -- comme le plaident l'ancienne Première ministre Élisabeth Borne ou l'ex-président François Hollande -- ou se résoudre à une loi spéciale, avec une reprise des négociations en janvier.

Une dernière option loin de remporter l'enthousiasme général.

"Il faut que ça s'arrête cette séquence budgétaire", estime un cadre socialiste. "On connaît toutes les données du problème. Si le compromis est possible, alors il faut qu'il ait lieu maintenant."


Le musée du Louvre resté fermé lundi en raison d'une grève

Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron.  Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture. (AFP)
Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron. Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture. (AFP)
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  • Les personnels du musée le plus visité au monde, réunis en assemblée générale, avaient voté "à l'unanimité" une grève reconductible pour dénoncer les conditions de travail et d'accueil du public
  • Plusieurs dizaines d'agents ont ensuite déployé devant la pyramide une banderole indiquant "Le Louvre en lutte pour des conditions de travail décentes, hausse des salaires, + d'effectifs contre la vétusté du palais et le projet LNR"

PARIS: Le musée du Louvre à Paris est resté fermé lundi en raison d'une "grève reconductible" de ses agents, une nouvelle épreuve pour une institution dans la tourmente depuis le spectaculaire cambriolage du 19 octobre et la mise à nu de ses dysfonctionnements.

A 9H00 (8H00 GMT), les portes du musée sont restées closes devant une file de visiteurs, puis la direction a annoncé la fermeture pour "toute la journée".

"Je suis vraiment déçu, le Louvre était la raison principale de notre venue à Paris, parce que nous voulions voir Mona Lisa", le célèbre tableau de La Joconde de Léonard de Vinci, a déclaré à l'AFP Minsoo Kim, 37, Coréen, en lune de miel.

"C'est normal qu'ils fassent grève s'ils ont besoin de meilleures conditions de travail. Bien sûr, en tant que touriste, ce n'est pas génial d'être ici et que le musée soit fermé, mais nous avons réussi à reporter notre visite, donc ça n'est pas un problème", a estimé de son côté Patricia, une touriste brésilienne qui n'a pas souhaité donner son nom.

Un peu plus tôt, les personnels du musée le plus visité au monde, réunis en assemblée générale, avaient voté "à l'unanimité" une grève reconductible pour dénoncer les conditions de travail et d'accueil du public.

Plusieurs dizaines d'agents ont ensuite déployé devant la pyramide une banderole indiquant "Le Louvre en lutte pour des conditions de travail décentes, hausse des salaires, + d'effectifs contre la vétusté du palais et le projet LNR".

Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron.

Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture.

"Nous avons eu quelques avancées en matière de rémunération, mais cela reste insuffisant et nous attendons une proposition écrite du ministère - certainement mardi - pour nous prononcer", a déclaré à l'AFP Alexis Fritche, du syndicat CFDT-Culture, à l'issue de deux heures de réunion.

Selon lui, "pas d'avancée" non plus sur les emplois: "On nous annonce 28 postes pour la surveillance, mais ils proviennent de redéploiements".

A l'issue de l'AG, le délégué du syndicat CGT Christian Galani avait rappelé que la filière accueil et surveillance avait "perdu 200 équivalents temps plein en l'espace de 15 ans, alors que la fréquentation a augmenté de moitié".

Une prochaine AG est prévue mercredi à 9H00 locales, le mardi étant le jour de fermeture hebdomadaire du Louvre.

Conflit social et réorganisation 

"On est en colère", "nous ne sommes pas d'accord avec la manière dont Le Louvre a été géré", a dit devant la presse Elise Muller, agente de surveillance du syndicat Sud Culture.

Valérie Baud, représentante CFDT, s'était félicitée d'un mouvement "interprofessionnel", regroupant métiers de la "conservation, agents d'accueil et de surveillance, professions support, juristes, graphistes".

En parallèle de ce conflit social, le musée doit faire face à une réorganisation à marche forcée et continuer de répondre aux interrogations sur les failles qui ont permis à un commando de s'emparer de huit joyaux de la Couronne, toujours introuvables.

Fragilisée, la présidente du Louvre, Laurence des Cars, devra travailler en tandem avec Philippe Jost, le haut fonctionnaire chargé du chantier de reconstruction de Notre-Dame, à qui la ministre française de la Culture Rachida Dati a confié vendredi la mission de "réorganiser en profondeur le musée".

Audition de la présidente mercredi 

"Des mesures indispensables sont à prendre, bien au-delà de la sûreté et de la sécurité", a déclaré Mme Dati.

"Toute réflexion sur l'avenir du Louvre ne saurait se limiter à une approche technico-organisationnelle", avait réagi la CFDT.

Le ministère de la Culture a précisé que la mission de M. Jost serait menée en janvier et février et que ses recommandations étaient attendues "fin février".

Des sénateurs vont par ailleurs poursuivre leur quête de réponses sur les dysfonctionnements du musée.

Mardi, ils doivent entendre pour la première fois l'ancien président du Louvre Jean-Luc Martinez, destinataire pendant son double mandat (2013-2021) de deux audits alarmants peu suivis d'effets.

Mercredi, ce sera Mme des Cars, à la tête du musée depuis fin 2021, pour comprendre notamment comment ces deux audits n'ont été découverts par l'actuelle direction qu'après le casse du 19 octobre.