Ahmed al-Amoudi, un aspirant-chef de cuisine partage sa passion des marionnettes

Ahmed al-Amoudi.
Ahmed al-Amoudi.
Short Url
Publié le Dimanche 30 août 2020

Ahmed al-Amoudi, un aspirant-chef de cuisine partage sa passion des marionnettes

  • Ahmed al-Amoudi, 21 ans, qui se destine à être chef de cuisine, a commencé à développer une carrière parallèle en décembre 2018
  • « Ce loisir signifie tout pour moi car il m’a permis de réunir tous les loisirs que j'aime, tels que la rédaction de scénarios, le doublage, la réalisation du spectacle, la fabrication de marionnettes et la conception de leur théâtre »

DJEDDAH : Un aspirant-chef de cuisine saoudien a décidé de faire de sa passion pour les marionnettes son second travail et de partager son goût pour les contes de marionnettes à main.

La profession de marionnettiste compte depuis longtemps parmi les divertissements pour enfants du Moyen-Orient, en particulier de l’Arabie saoudite.

Ahmed al-Amoudi, 21 ans, est un étudiant en tourisme, hôtellerie et gestion hôtelière qui souhaite se spécialiser dans les arts culinaires.

C’est en décembre 2018 que commence véritablement son histoire avec les marionnettes à main. « J'adore les marionnettes depuis l'enfance, mais je n'ai jamais pensé que j’en fabriquerais ni que je deviendrais marionnettiste un jour », a déclaré Al-Amoudi à Arab News.

En 2018, le jeune homme passe une audition locale, à l’occasion de laquelle il joue un personnage qui a une double personnalité.

« Pour ce rôle, j'avais avec moi un panier dans lequel je n'utilisais que des marionnettes. Trois mois après ce casting, on m’a demandé si je pouvais faire un spectacle, raconte-t-il. Quand ils ont vu que je créais des marionnettes d'acteurs et de chanteurs, ils ont vraiment aimé l'idée et j’ai été dès lors très demandé dans les festivals. »

Al-Amoudi a créé à ce jour près de 140 marionnettes. Il joue avec elles plus de 30 personnages différents dans un spectacle qui dure dix minutes.

La plupart de ses marionnettes sont des figures bien connues en Égypte, comme les personnages des émissions pour enfants Bogy, Tamtam et Fatouta, les célèbres tueuses en série Raya et Sakina, les actrices Sherihan et Souad Hosny ou les protagonistes de la série comique Bakiza Wa Zaghloul.

Ahmed al-Amoudi : plus qu'un simple artiste (photo fournie).
Ahmed al-Amoudi : plus qu'un simple artiste (photo fournie).

Il a également créé les marionnettes de chanteurs égyptiens tels qu’Oum Kalthoum, Sayed Mekawy ou Abdel Halim Hafez.

Al-Amoudi travaille actuellement à la création de ses propres personnages. « Ce loisir signifie tout pour moi car il m’a permis de réunir tous les loisirs que : la rédaction de scénarios, le doublage, la réalisation du spectacle, la fabrication de marionnettes et la conception de leur théâtre », raconte-t-il.

« Grâce à ce loisir, les gens ont aussi commencé à me connaître et à aimer ce que j'offre. »

Al-Amoudi aime écrire et raconter des histoires car elles l’éloignent de la réalité. « Je peux changer ce que je veux en écrivant. »

Avant de présenter un spectacle, le marionnettiste joue devant sa famille et ses amis. « Ils étaient parmi mes plus fervents partisans, en particulier mon grand-père Ahmed. J'avais peur lors de mon premier spectacle, mais j'ai été bouleversé par la manière dont le public a accueilli cet art. »

C’est à travers ses spectacles qu’Al-Amoudi a appris la technique du doublage et la rédaction des scénarios spécifiques à son art.

Les performances d'Al-Amoudi ont été appréciées non seulement par les enfants mais par toutes les tranches d’âge. « Au début, je pensais que je faisais des spectacles pour enfants, mais je me suis rendu compte que c’étaient les adultes qui attendaient les représentations, plus que les enfants, précise-t-il. La plupart sont devenus des spectacles familiaux. »

Si, au Royaume, les marionnettistes bénéficient d’une certaine considération dans le domaine du divertissement, ils ont besoin d’être davantage soutenus.

« Les représentations de marionnettes à main sont rares, mais les festivals qui s’ouvrent à cet art sont toujours bondés », se réjouit Al-Amoudi.

« Mes collègues et moi travaillons à transmettre notre art parce qu'il est authentique, amusant et qu’il rassemble toute la famille. Il mérite de connaître un essor. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Short Url
  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
Short Url
  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Short Url
  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

photo
Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

photo
La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com