Les enfants et le Covid-19, un cas d'école

Des enfants à l'école élémentaire Cour de Lorraine à Mulhouse, dans l'est de la France, le jour de sa réouverture pour les élèves, le 18 mai 2020. (Sebastien BOZON / AFP)
Des enfants à l'école élémentaire Cour de Lorraine à Mulhouse, dans l'est de la France, le jour de sa réouverture pour les élèves, le 18 mai 2020. (Sebastien BOZON / AFP)
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Publié le Dimanche 30 août 2020

Les enfants et le Covid-19, un cas d'école

  • « En cas de diagnostic positif, les enfants sont beaucoup moins susceptibles d'être hospitalisés ou d'avoir une issue fatale que les adultes », rappelle un récent rapport du ECDC
  • Une étude française réalisée à Crépy-en-Valois, conclut que les enfants de 6 à 11 ans transmettent peu le Covid-19 à l'école, que ce soit aux autres élèves ou aux adultes

PARIS : Beaucoup moins de cas graves que chez les adultes, un niveau d'infection qui semble plus faible mais des incertitudes sur la contagiosité: à l'heure de la rentrée des classes, le point sur ce qu'on sait et ce qu'on ignore encore du Covid-19 chez les enfants.

Quels risques pour les enfants?

Ce qu'on sait, car toutes les études le confirment, c'est que les enfants tombent rarement très malades du Covid-19.

"En cas de diagnostic positif, les enfants sont beaucoup moins susceptibles d'être hospitalisés ou d'avoir une issue fatale que les adultes", rappelle un récent rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Il souligne que les moins de 18 ans ne représentent qu'une "petite proportion (moins de 5%)" des cas de Covid-19 répertoriés en Europe.

"Les enfants sont plus susceptibles d'avoir une forme légère, voire asymptomatique" (sans symptômes, NDLR) et donc d'échapper à toute détection, poursuit l'ECDC.

La dernière étude en date est parue vendredi dans la revue médicale BMJ. Elle montre que sur 69.500 malades hospitalisés en Grande-Bretagne en janvier et juillet, seuls 650 avaient moins de 19 ans (soit moins de 1%). Et seuls six sont morts, qui avaient tous "de lourdes comorbidités" (d'autres maladies préexistantes). 

On ne sait pas pourquoi les enfants sont moins gravement atteints.

Certains scientifiques avancent l'hypothèse d'une "immunité croisée": avoir été en contact avec les quatre autres coronavirus responsables de banals rhumes protégerait contre le SARS-CoV-2. Or, les enfants sont souvent enrhumés. Mais cela reste à ce stade une hypothèse.

Et des formes graves peuvent exister même chez les enfants, comme l'ont montré des cas d'une nouvelle maladie inflammatoire sans doute liée au Covid-19 observés au printemps dans plusieurs pays. Ils sont toutefois restés très rares.

Sont-ils moins infectés ?

Il n'y a pas de consensus sur cette question. 

Plusieurs études suggèrent que le virus semble moins infecter les enfants, surtout en-dessous de 10 ans.

Des échantillons représentatifs de la population ont été testés en Islande, en Espagne, à Genève ou dans le village de Vo en Italie, pour déterminer le taux de personnes contaminées ou ayant développé des anticorps: les enfants y étaient proportionnellement moins touchés que les adultes.

"Ces différences sont faibles et restent à confirmer", prévient toutefois l'ECDC, qui appelle à "des études ciblées pour mieux comprendre la dynamique de l'infection et de la production d'anticorps" chez les enfants.

Aux Etats-Unis, une étude a été lancée en mai sur 2.000 familles pour mieux cerner l'incidence du Covid-19 chez les plus jeunes.

"Nous devrions avoir des réponses, avec une bonne étude, d'ici la fin décembre", a espéré il y a quelques semaines Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des maladies infectieuses.

Sont-ils moins contagieux?

C'est LA grosse inconnue et une question cruciale à l'heure de la rentrée. 

Certaines études ont conclu que les enfants avaient une charge virale (c'est-à-dire une concentration de virus) comparable à celle des adultes, et qu'ils étaient donc potentiellement tout aussi contagieux.

Mais la charge virale n'est pas le seul critère: les enfants pourraient être moins contagieux car ils ont moins de symptômes, puisque c'est en toussant ou en éternuant qu'une personne infectée risque de transmettre le virus.

"Quand ils présentent des symptômes, les enfants excrètent la même quantité de virus que les adultes et sont aussi contaminants qu'eux. On ne sait pas à quel point les enfants asymptomatiques peuvent infecter d'autres personnes", résume l'ECDC.

Cependant, des études ont montré que les enfants, surtout les plus jeunes, contaminaient rarement leurs proches. 

Parti d'un chalet en Haute-Savoie cet hiver, l'un des premiers foyers en France comprenait un enfant de 9 ans. Or, ce dernier n'a contaminé personne, alors qu'il avait été en contact avec 172 individus, dont 112 élèves et professeurs.

Une autre étude française réalisée à Crépy-en-Valois, commune très touchée par l'épidémie en février-mars, conclut que les enfants de 6 à 11 ans transmettent peu le Covid-19 à l'école, que ce soit aux autres élèves ou aux adultes. 

Selon ces travaux, la contamination se fait plutôt des adultes vers les enfants que l'inverse.

Nombre d'experts appellent toutefois à distinguer les enfants des adolescents, dont le niveau de contagiosité semble davantage s'assimiler à celui des adultes.

Le masque à quel âge?

Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les enfants de 12 ans et plus devraient porter le masque dans les mêmes conditions que les adultes.

Plusieurs pays ont déjà pris ce type de mesures avant leur rentrée scolaire. En France, il faudra systématiquement porter un masque dès le collège, où on entre à 11 ans. A l'inverse, le masque n'est pas obligatoire en classe dans la plupart des régions allemandes ou en Grande-Bretagne.

Même en-dessous de 12 ans, l'OMS invite à réfléchir au port du masque. Il peut selon elle être envisagé entre 6 et 11 ans, à condition de prendre en compte une série de facteurs (le niveau de transmission du virus dans la zone où réside l'enfant, sa capacité à utiliser un masque correctement, etc.).

Certains spécialistes vont encore plus loin et réclament le port du masque dès 3 ans en milieu fermé.

"Réduire le risque chez les petits enfants, c'est préserver le plus possible leur scolarisation et protéger leurs parents et grands-parents", a twitté l'épidémiologiste Antoine Flahault.

D'autres, dont des pédiatres, objectent qu'un enfant si jeune n'est pas capable de garder un masque sur une longue durée.

Au-delà du masque, la pandémie pose la question de l'hygiène dans les écoles, pour limiter les risques de transmission. Or, avant l'arrivée du Covid-19, environ 43% des écoles dans le monde "ne disposaient pas d'installations de base pour le lavage des mains", selon l'OMS et l'Unicef.


Stéphane Séjourné, ministre français des Affaires étrangères achève son séjour en Arabie saoudite

Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le Président palestinien Farhat Abbas (Fournie)
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le Président palestinien Farhat Abbas (Fournie)
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné en visite à Riyad en marge du WEF(Fournie)
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné en visite à Riyad en marge du WEF(Fournie)
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  • Stéphane Séjourné, le chef de la diplomatie française a notamment fait le point avec ses homologues sur la nécessaire mobilisation du conseil de sécurité des Nations Unies.
  • : La France a également réitéré ses priorités à savoir la libération des otages, l’évitement d’une offensive à Rafah et la mise en place d’une solution politique.

RIYAD : Le Ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné s’est rendu à Riyad, en Arabie saoudite, en marge du World Economic Forum pour une série de rencontres et de réunions dédiées à la situation dans la région.

Mr. Séjourné a rencontré le ministre des Affaires étrangères saoudiens, Faisal bin Farhan Al Saud, et le ministre de la culture, Badr bin Abdullah bin Farhan, ainsi que le président Abbas, ses homologues jordaniens et égyptiens. Il s’est aussi réuni avec ses homologues européens David Cameron et Annalena Baerbock.

Une convergence d’opinion a été notée entre les hauts responsables sur les objectifs à court-terme à savoir un cessez-le-feu durable et une désescalade. La France a également réitéré ses priorités à savoir la libération des otages, l’évitement d’une offensive à Rafah et la mise en place d’une solution politique, selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères français.

À ce propos, le ministre a rappelé à ses homologues que la question de la reconnaissance n’était pas un tabou pour la France mais qu’elle ne serait être utile que dans le cadre d’une stratégie globale pour une solution politique à deux États.

Stéphane Séjourné, le chef de la diplomatie française a notamment fait le point avec ses homologues sur la nécessaire mobilisation du conseil de sécurité des Nations Unies, sur la base du projet français de résolution.

En janvier, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, lors de sa première intervention devant le Conseil de sécurité de l'ONU avait plaidé pour la constitution d’un État palestinien avec des frontières sures et reconnues sur la base des lignes de 1967 et dont la capitale sera Jérusalem. 

Le projet de résolution présenté par la France appelle à un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza et réclame aussi la libération de tous les otages encore détenus dans l'enclave.

Dans le cadre d'une médiation chapeautée par le Qatar, les parties prenantes au conflit avaient convenu fin novembre d'une trêve dans les combats, qui a duré une semaine et permis la libération d'otages israéliens et de détenus palestiniens.

Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, la France reste totalement engagée dans tous les forums pertinents pour servir les objectifs de paix et de stabilités de la région, à Gaza, comme au Sud-Liban.


Le ministre français des Affaires étrangères en visite en Israël

Le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz (à droite) accueille son homologue français Stéphane Séjourne à Jérusalem le 30 avril 2024 (Photo, AFP).
Le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz (à droite) accueille son homologue français Stéphane Séjourne à Jérusalem le 30 avril 2024 (Photo, AFP).
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  • M. Séjourné devrait rencontrer plusieurs acteurs politiques israéliens, ainsi que des représentants des familles d'otages retenus à Gaza
  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, martèle son intention de mener une offensive sur Rafah, à la lisière sud de la bande de Gaza

JÉRUSALEM: Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, est arrivé mardi en Israël, où il s'est entretenu avec son homologue israélien Israël Katz, a constaté un journaliste de l'AFP.

Cette visite de 24 heures entre Jérusalem et Tel-aviv s'inscrit dans le cadre d'une tournée au Proche-Orient qui l'a emmené au Liban et en Arabie Saoudite.

Elle intervient alors qu'une médiation qatarie et égyptienne de longue haleine semble porter ses fruits et fait naître un espoir de trêve entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, associée à la libération d'un certain nombre d'otages, après près de sept mois de combats et de bombardements quasi-quotidiens dans la bande de Gaza.

En Israël, "les discussions vont tourner autour des efforts, notamment de la France, pour parvenir à augmenter le volume d'aide humanitaire" dans la bande de Gaza, a indiqué une source diplomatique française. Elles porteront aussi sur le "risque d'offensive à Rafah sur laquelle (la France) a déjà marqué une très, très forte opposition", selon cette même source.

Offensive sur Rafah

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, martèle son intention de mener une offensive sur Rafah, à la lisière sud de la bande de Gaza, où sont regroupés, affirme-t-il, les derniers bataillons du Hamas qui a attaqué Israël le 7 octobre.

De nombreux pays, dont les Etats-Unis, allié historique d'Israël, ont exprimé publiquement leur opposition, redoutant un carnage dans cette ville où s'entassent 1,5 million de civils palestiniens poussés par les combats, selon l'ONU.

M. Séjourné devrait également rencontrer plusieurs acteurs politiques israéliens, ainsi que des représentants des familles d'otages retenus à Gaza.

Le 7 octobre, des combattants du Hamas ont mené depuis Gaza une attaque sans précédent dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Ils ont également enlevé quelque 250 personnes et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes, selon des responsables israéliens.

La vaste opération militaire menée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait 34.535 morts, majoritairement des civils, d'après le Hamas.


Les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan entendues par la police pour «apologie du terrorisme»

Les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan sont entendues mardi par la police dans le cadre d'enquêtes pour "apologie du terrorisme" après des propos liés à la guerre au Proche-Orient, des convocations qualifiées de "censure" par La France insoumise qui appelle à un rassemblement de soutien. (AFP).
Les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan sont entendues mardi par la police dans le cadre d'enquêtes pour "apologie du terrorisme" après des propos liés à la guerre au Proche-Orient, des convocations qualifiées de "censure" par La France insoumise qui appelle à un rassemblement de soutien. (AFP).
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  • Ce texte avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle l'attaque du mouvement islamiste, décrite comme "une offensive armée de forces palestiniennes"
  • La cheffe des députés LFI Mathilde Panot est convoquée pour s'expliquer sur un communiqué publié par son groupe parlementaire le 7 octobre, le jour où le Hamas a mené une attaque sans précédent contre Israël

PARIS:Les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan sont arrivées mardi matin dans les locaux de la police judiciaire parisienne pour être entendues dans le cadre d'enquêtes pour "apologie du terrorisme" après des propos liés à la guerre au Proche-Orient, des convocations qualifiées de "censure" par La France insoumise.

Plusieurs centaines de personnes s'étaient auparavant regroupées en soutien aux deux femmes près du siège de la PJ.

Notre convocation atteste d'une "fuite en avant sans précédent", a dénoncé Mme Panot lors d'une courte prise de parole en marge du rassemblement.

"Dans quelle démocratie les méthodes de l'antiterrorisme sont-elles utilisées contre des militants politiques, des militants associatifs ou des syndicalistes?", a-t-elle lancé, devant ses partisans qui scandaient "Résistance" et agitaient des drapeaux palestiniens, insoumis ou sud-africains.

La cheffe des députés LFI est entendue sur un communiqué publié par son groupe parlementaire le 7 octobre, le jour où le Hamas a mené une attaque sans précédent contre Israël.

Ce texte avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle l'attaque du mouvement islamiste, décrite comme "une offensive armée de forces palestiniennes", et "l'intensification de la politique d'occupation israélienne" dans les territoires palestiniens.

La militante franco-palestinienne Rima Hassan, septième sur la liste LFI de Manon Aubry aux élections européennes du 9 juin, est, elle, convoquée pour des propos tenus entre le 5 novembre et le 1er décembre.

"Je veux dire aux organisations de lobbyistes pro-Israéliens derrière ces plaintes qu'ils ne nous feront pas taire", a-t-elle déclaré, avant de citer l'avocate et militante féministe Gisèle Halimi: "Le monde n'a-t-il pas espéré que la Shoah marquerait la fin définitive de la barbarie?"

Rima Hassan, juriste de 32 ans, a été notamment critiquée pour avoir dit, dans une interview accordée fin novembre au média Le Crayon, qu'il était "vrai" que le Hamas mène une action légitime.

L'intéressée dénonce un montage trompeur de sa réponse.

Dans un communiqué commun publié avec elle lundi soir, Le Crayon indique avoir remis "l'intégralité de cet entretien" à la candidate "afin qu'elle puisse s'en prévaloir dans le cadre exclusif des actions judiciaires qu'elle aura à mener".

Plainte contre Mélenchon 

Les Insoumis, qui qualifient de "génocide" la situation à Gaza et ont fait de la défense de la cause palestinienne le grand axe de leur campagne, dénoncent une "dérive autoritaire", "des actes d'intimidation" et une instrumentalisation de la justice pour faire taire les voix pro-palestiniennes.

Dans leur viseur également, la double annulation il y a une dizaine de jours d'une conférence que Rima Hassan et Jean-Luc Mélenchon devaient donner à Lille sur la situation au Proche-Orient.

Ils fustigent aussi la plainte pour "injure publique" annoncée par la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau contre leur ancien candidat à la présidentielle, qui avait dressé un parallèle entre le président de l'université de Lille et le nazi Adolf Eichmann après l'annulation de sa conférence.

"Une candidate est convoquée à la police pour ses idées. La démocratie française est gravement fracturée. Le monde nous regarde sidéré", a réagi mardi sur X Jean-Luc Mélenchon.

"En démocratie, on serait tous très inspirés de ne pas commenter, de ne pas faire de pressions sur les magistrats (...). Ca vaut pour tout le monde, ça vaut donc aussi pour les dirigeants de La France insoumise", déclarait au même moment le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin en déplacement au siège d'Aéroports de Paris dans le cadre des JO.

«Paix et justice»

De nombreux députés de La France insoumise, de François Ruffin à Louis Boyard, étaient présents au rassemblement mardi.

D'autres figures de gauche, comme la députée écologiste Sandrine Rousseau ou l'ancien candidat du NPA à l'élection présidentielle Olivier Besancenot, avaient également répondu à l'appel.

"Je suis venue soutenir Rima et Mathilde qui sont censurées alors qu'elles veulent défendre la paix et la justice. Au-delà de la cause palestinienne, il s'agit de défendre la liberté d'expression", a indiqué à l'AFP Anne Guillemin, une militante insoumise de 36 ans.

Depuis le 7 octobre, le nombre de signalements et plaintes pour "apologie du terrorisme" a explosé: au parquet de Paris, qui gère la majorité de ces affaires, on compte 386 saisines à ce jour en lien avec ce conflit.

Sur le sujet "très sensible" de la guerre opposant Israël au mouvement islamiste palestinien, objet de polémiques à répétition en France, une enquête est quasiment systématiquement ouverte, et les personnes visées auditionnées par la police, explique à l'AFP une source judiciaire. Elle insiste sur le fait qu'une convocation ne présume en rien de la culpabilité.