Covid: Les experts inquiets suite aux inflammations cardiaques chez les jeunes vaccinés

Cette réunion du Comité consultatif sur les vaccinations (ACIP) des CDC devait initialement se tenir vendredi dernier, mais avait dû être repoussée du fait de la proclamation éclair d'un jour férié aux États-Unis. (Photo, AFP)
Cette réunion du Comité consultatif sur les vaccinations (ACIP) des CDC devait initialement se tenir vendredi dernier, mais avait dû être repoussée du fait de la proclamation éclair d'un jour férié aux États-Unis. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 23 juin 2021

Covid: Les experts inquiets suite aux inflammations cardiaques chez les jeunes vaccinés

  • De tels cas ont d'abord été signalés en Israël, où la vaccination a été plus rapide que dans la majorité des pays
  • Quelques cas ont également été détectés en France

WASHINGTON: Des experts américains doivent se réunir mercredi aux États-Unis pour examiner quelque 300 cas d'inflammations au niveau du cœur déclenchées après l'injection de certains vaccins contre la Covid-19, notamment chez des adolescents ou de jeunes adultes.

Ces cas ont été observés après les vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna, qui ont en commun de reposer sur la technologie de l'ARN messager.

Suite aux inquiétudes suscitées par ces données, les experts indépendants sont convoqués par les Centres américains de lutte et de prévention des maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays, pour passer en revue ces cas de myocardites et de péricardites, respectivement une inflammation du muscle cardiaque ou de la membrane qui entoure le cœur.

"Ces cas sont rares, et la vaste majorité (d'entre eux) ont été résolus grâce à du repos et des soins", avait rassuré jeudi Rochelle Walensky, la directrice des CDC. 

Cette réunion du Comité consultatif sur les vaccinations (ACIP) des CDC devait initialement se tenir vendredi dernier, mais avait dû être repoussée du fait de la proclamation éclair d'un jour férié aux États-Unis. 

"Les CDC présenteront le détail de plus de 300 cas confirmés de myocardites et péricardites communiqués aux CDC et à la FDA (l'Agence américaine des médicaments, NDLR), parmi les plus de 20 millions d'adolescents et de jeunes adultes vaccinés aux États-Unis", avait expliqué Mme Walensky. 

"Ces derniers mois, nous avons demandé aux praticiens d'être à l'affût et de signaler les cas de patients avec des symptômes de myocardite et de péricardite suivant la vaccination", avait-elle ajouté. 

Les CDC "ont obtenu les rapports médicaux détaillés pour confirmer les diagnostics (...) afin d'assurer en temps réel que nos vaccins soient sûrs", avait-elle enfin assuré, en disant attendre "avec impatience cette importante discussion".

Majorité d'hommes

De tels cas ont d'abord été signalés en Israël, où la vaccination a été plus rapide que dans la majorité des pays. Le ministère de la Santé israélien a soulevé fin mai "un possible lien" entre le vaccin Pfizer et des cas de myocardite chez de jeunes hommes, tout en précisant que 95% étaient bénins.

Quelques cas ont également été détectés en France. 

Aux États-Unis, lors d'une réunion d'un comité de l'Agence des médicaments il y a deux semaines, les informations d'un système public permettant à tout un chacun de signaler des symptômes graves après une vaccination ont été analysées.

Selon ces données non confirmées, quelque 530 cas de myocardites ou péricardites ont été rentrés après l'administration d'une seconde dose de vaccin de Pfizer ou Moderna. Plus de la moitié était des personnes entre 12 et 24 ans, en majorité des hommes. Le symptôme le plus couramment signalé était une douleur à la poitrine.

"Les cas rapportés excèdent le nombre de cas attendu" en temps normal, a déclaré lors de cette présentation le Dr Tom Shimabukuro, responsable des CDC, mais ces données demandent à être vérifiées.

Balance bénéfice/risque

"Je suis inquiet, mais je soulignerais qu'un lien de cause à effet n'a pas encore été établi", a déclaré  Lorry Rubin, directeur du département d'infectiologie pédiatrique au Cohen Children's Medical Center, à New York. 

"Dans notre hôpital, nous avons vu des cas de garçons adolescents se présentant avec une douleur à la poitrine un jour ou deux après leur seconde dose de vaccin à ARN messager", a-t-il témoigné.

Mais ces cas étaient "relativement légers", et la plupart ont été soignés grâce à des anti-inflammatoires.

Et même si le lien entre vaccination et myocardite est avéré, les bénéfices de ces vaccins pourraient toujours l'emporter sur les risques encourus, estime-t-il. 

Bien que les adolescents et jeunes adultes aient moins de risque de développer des cas graves de la Covid-19, plus de 2 600 personnes entre 0 et 29 ans en sont mortes aux États-Unis, selon les données des autorités sanitaires.

Certains enfants ont par ailleurs "été assez malades" et subissent "des effets à long terme" à cause de la maladie, a ajouté Lee Savio Beers, présidente de l'American Academy of Pediatrics. "Vous pouvez aussi avoir des problèmes cardiaques assez sérieux résultant d'une infection à la Covid-19", a-t-elle ajouté.

"Je conseille clairement toujours le vaccin pour les adolescents", a déclaré la spécialiste, en ne disant pas s'attendre à un changement dans les recommandations d'utilisation des vaccins.

Aux États-Unis, le vaccin de Pfizer est autorisé dès 12 ans, et celui de Moderna à partir de 18 ans pour le moment.


Pour Trump, un équilibre délicat sur l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump participent à une réunion dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 18 août 2025. (AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump participent à une réunion dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 18 août 2025. (AFP)
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  • Donald Trump tente de concilier sa volonté de paix rapide en Ukraine avec les attentes de sa base isolationniste, en refusant tout engagement militaire direct américain, mais en évoquant une "protection forte" pour Kiev via ses alliés européens

WASHINGTON: Quand Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a parlé dimanche d'une protection de "type article 5" pour l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, les soutiens MAGA du président américain ont vu rouge.

C'est que dans cette affaire le milliardaire républicain est pris en tenaille entre sa volonté de mettre fin rapidement à la guerre en Ukraine, tout en composant avec sa base militante, soucieuse de ne pas voir les Etats-Unis mettre encore la main à la poche et, a fortiori, être entrainés dans le conflit.

"Il n'est pas logique de dire que l'Ukraine ne pourra jamais rejoindre l'Otan, mais pourtant, nous voici, les Etats-Unis, le pays le plus puissant du monde, prêts à vous accorder l'article 5, un accord de sécurité garanti", s'est exclamée lundi l'élue très trumpiste Marjorie Taylor Greene, dans un podcast. "Pourquoi méritent-ils cela?"

L'élue de Géorgie (sud-est) se targue de longue date de défendre la politique de "l'Amérique d'abord" prônée par Donald Trump, aux tenants isolationnistes.

Epine dorsale de l'Otan, l'article 5 du traité de l'Atlantique Nord est un mécanisme de défense collective qui stipule que toute attaque contre un des pays membres de l'alliance est considérée comme une attaque contre tous.

- "Bonne protection" -

A peine quelques jours plus tard, l'idée paraît déjà dépassée, alors que les Etats-Unis et les Européens s'activent pour préciser quelles seront ces garanties de sécurité pour l'Ukraine.

"Nous leur donnerons une très bonne protection", a promis lundi le président américain en réunissant à la Maison Blanche, de manière tout à fait exceptionnelle, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens dans la foulée de sa rencontre vendredi avec le président russe Vladimir Poutine en Alaska.

Mardi, cela se traduisait par un soutien militaire aérien volontairement flou sans soldats au sol, mission qui sera potentiellement dévolue aux alliés européens, un message qui semblait s'adresser avant tout à la frange du Parti républicain inquiète d'un engagement américain trop poussé.

En ce sens, Donald Trump s'inscrit dans la lignée de la précédente administration démocrate de Joe Biden qui a toujours refusé d'envoyer des soldats américains sur place, de peur d'une confrontation directe avec la Russie.

Pour Debra Cagan, du Atlantic Council, un cercle de réflexion, les Etats-Unis "vont adopter une approche très minimale en matière de garanties de sécurité, afin d'en faire le moins possible pour les mettre en oeuvre".

- Terre, mer, air -

A ce stade, les garanties de sécurité, qui font l'objet de multiples réunions cette semaine entre chefs militaires, posent plus de questions que de réponses.

Pour réussir, "il faut agir sur terre, sur mer et dans les airs", relève Debra Cagan.

Mais "que signifie +les airs+ pour les Etats-Unis? Cela signifie-t-il que les Etats-Unis vont déployer des avions? Vont-ils mener des opérations au-dessus de la mer Noire? Ou s'agira-t-il de missions de reconnaissance?", s'interroge-t-elle.

De son côté, la "Coalition des volontaires" d'une trentaine de pays, principalement européens, emmenés par Paris et Londres, se dit prête à soutenir l'Ukraine pour prévenir une reprise des hostilités en cas d'accord de paix.

Le président français Emmanuel Macron a notamment évoqué un soutien massif à l'armée ukrainienne, sans "limitations en nombre, en capacité, en armement".

Il a dit envisager un déploiement terrestre en Ukraine de "quelques milliers d'hommes", qui n'auront, selon lui, "pas vocation à tenir une ligne de front".

Quant au président américain, bien conscient d'une base qui reste sur ses gardes, il avance l'argument selon lequel l'effort de défense en faveur de l'Ukraine ne coûte pas un centime aux Etats-Unis.

Après avoir dénoncé les "350 milliards de dollars" jetés aux orties selon lui par l'ancien président Joe Biden, il met en avant l'accord trouvé dans le cadre de l'Otan, prévoyant l'envoi d'armes américaines à l'Ukraine, les Européens payant la note.

Donald Trump espère ainsi gagner sur les deux tableaux: obtenir la paix en Ukraine au moindre coût pour satisfaire sa base et ses promesses de campagne.

Quant à la question des concessions territoriales, elle est reléguée au second plan, Donald Trump ne faisant pas mystère que l'Ukraine devra s'y résoudre, en particulier pour le Donbass.


Venezuela: Maduro annonce le déploiement de 4,5 millions de miliciens en réponse aux «menaces» américaines 

Le président vénézuelien Nicolas Maduro a annoncé lundi le déploiement de 4,5 millions de miliciens dans le pays en réponse aux "menaces" américaines face au déploiement de forces militaires américaines dans les Caraïbes. (AFP)
Le président vénézuelien Nicolas Maduro a annoncé lundi le déploiement de 4,5 millions de miliciens dans le pays en réponse aux "menaces" américaines face au déploiement de forces militaires américaines dans les Caraïbes. (AFP)
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  • La milice vénézuelienne fondée par le feu président Hugo Chavez dont Maduro est le successeur est, de source officielle, composée de quelque 5 millions de personnes, civils ou réservistes, et est placée sous le commandement de l'armée
  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a confirmé la semaine dernière le déploiement de forces navales et aériennes américaines dans les Caraïbes pour une opération anti-drogue

CARACAS: Le président vénézuelien Nicolas Maduro a annoncé lundi le déploiement de 4,5 millions de miliciens dans le pays en réponse aux "menaces" américaines face au déploiement de forces militaires américaines dans les Caraïbes.

"Cette semaine, je vais activer un plan spécial avec plus de 4,5 millions miliciens pour garantir la couverture de tout le territoire national. Des milices préparées, activées et armées", a lancé à la télévision publique M. Maduro, dont les Etats-Unis ont doublé à 50 millions de dollars la récompense pour sa capture.

La milice vénézuelienne fondée par le feu président Hugo Chavez dont Maduro est le successeur est, de source officielle, composée de quelque 5 millions de personnes, civils ou réservistes, et est placée sous le commandement de l'armée.

Evoquant le "réchauffé pourri des menaces extravagantes, rocambolesques et farfelues" de Washington, M. Maduro a aussi lancé "Fusils et missiles pour la force paysanne ! Pour défendre le territoire, la souveraineté et la paix du Venezuela (...) Missiles et fusils pour la classe ouvrière, pour qu'elle défende notre patrie".

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a confirmé la semaine dernière le déploiement de forces navales et aériennes américaines dans les Caraïbes pour une opération anti-drogue peu de temps après que l'administration a doublé la récompense pour M. Maduro, accusé de faire partie d'un cartel.

"Nous sommes également déployés dans toute les Caraïbes (...) qui nous appartiennent, dans notre mer, propriété, territoire vénézuélien", avait rétorqué" le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello.


Poutine et Trump ont discuté de «l'idée» de porter à un «plus haut niveau» les négociations directes Russie-Ukraine

Donald Trump va "commencer les préparatifs" d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui rejetait jusqu'ici une telle réunion, au terme d'une "très bonne" entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens. (AFP)
Donald Trump va "commencer les préparatifs" d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui rejetait jusqu'ici une telle réunion, au terme d'une "très bonne" entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens. (AFP)
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  • "Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale" avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d'Etat ukrainien à la presse
  • Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l'Ukraine sont "une question que nous laisserons entre moi et Poutine", a-t-il ajouté

WASHINGTON: Donald Trump va "commencer les préparatifs" d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui rejetait jusqu'ici une telle réunion, au terme d'une "très bonne" entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens.

Le président russe a convenu de cette future rencontre, qui devrait se produire dans les deux semaines à venir, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue américain, a fait savoir le chancelier allemand Friedrich Merz, l'un des responsables européens conviés à la Maison Blanche.

"Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale" avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d'Etat ukrainien à la presse.

Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l'Ukraine sont "une question que nous laisserons entre moi et Poutine", a-t-il ajouté.

"L'idée a été discutée qu'il serait nécessaire d'étudier la possibilité de porter à un plus haut niveau la représentation de l'Ukraine et de la Russie", a de son côté déclaré le conseiller diplomatique du président russe Iouri Ouchakov, cité par l'agence Tass.

"Garanties de sécurité" 

Donald Trump a précisé sur son réseau Truth Social que la rencontre, en un lieu qui reste à déterminer, serait suivie d'une réunion à trois avec lui-même, visant à mettre fin à trois ans et demi de conflit, déclenché par l'invasion russe.

Lundi, le président américain et ses invités ont "discuté de garanties de sécurité pour l'Ukraine, des garanties qui seraient fournies par divers pays européens, en coordination avec les Etats-Unis d'Amérique", selon le président américain.

"Les garanties de sécurité seront probablement décidées par nos partenaires et il y aura de plus en plus de détails, car tout sera couché sur papier et officialisé (...) d'ici une semaine à dix jours", a indiqué pour sa part M. Zelensky.

Moscou refuse toute garantie de sécurité passant par l'Otan et son mécanisme de défense collective, le célèbre article 5.

"Je pense que nous avons eu une très bonne conversation avec le président Trump, c'était vraiment la meilleure", a déclaré par ailleurs le chef de l'Etat ukrainien en début d'après-midi. Il a ajouté plus tard que Kiev avait offert de se fournir en armes américaines pour 90 milliards de dollars, le Financial Times évoquant lui un budget de 100 milliards financés par les Européens.

Avant une réunion élargie avec les dirigeants européens, les deux hommes avaient eu un entretien bilatéral dans le Bureau ovale, où ils ont répondu à quelques questions des journalistes sur un ton cordial, à l'extrême opposé de l'humiliation publique subie par Volodymyr Zelensky au même endroit fin février.

"Merci" 

"Merci pour l'invitation et merci beaucoup pour vos efforts, vos efforts personnels pour mettre fin à la tuerie et arrêter cette guerre", a dit le président ukrainien, qui s'était vu reprocher son ingratitude la dernière fois.

Volodymyr Zelensky et les Européens ont tout fait pour mettre Donald Trump dans les meilleures dispositions, après sa rencontre peu concluante de vendredi avec Vladimir Poutine, pendant laquelle le président russe n'a fait aucune concession publique sur l'Ukraine.

Le président ukrainien portait une veste de costume et une chemise noires qui lui ont valu les compliments de Donald Trump, attentif aux marques de respect protocolaire.

Volodymyr Zelensky avait été critiqué par les partisans de Donald Trump en février pour sa tenue d'inspiration militaire, jugée trop décontractée.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a de son côté estimé que l'Ukraine ne devrait pas être contrainte de faire des concessions territoriales dans le cadre d'un éventuel accord de paix. "La demande russe visant à ce que Kiev renonce aux parties libres du Donbass correspond, pour parler franchement, à une proposition visant à ce que les Etats-Unis renoncent à la Floride", a-t-il lancé.

"Un accord pour moi" 

Le président français Emmanuel Macron a lui appelé à "augmenter les sanctions" contre la Russie si les futurs pourparlers échouaient, et précisé que la question sans doute la plus difficile, celle d'éventuelles concessions territoriales, n'avait pas été abordée lundi.

Donald Trump a répété lundi qu'il n'était selon lui pas nécessaire d'en passer par un cessez-le-feu avant un accord de paix définitif, alors que le plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale se poursuit, avec des attaques de drones et de missiles balistiques russes.

Avant que ne commencent les discussions avec les Européens, le président américain a dit à son homologue français Emmanuel Macron lors d'un échange apparemment capté à son insu par un micro, et en parlant de Vladimir Poutine: "Je pense qu'il veut conclure un accord pour moi. Vous comprenez? Aussi dingue que ça paraisse".

Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre britannique Keir Starmer, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le président finlandais Alexander Stubb, Friedrich Merz et Emmanuel Macron ont fait bloc autour de Volodymyr Zelensky lundi à la Maison Blanche, dans une manifestation de solidarité diplomatique inédite.