BCFIF : Le RU doit soutenir le peuple iranien et s'abstenir de reconnaître le nouveau président

Le président iranien élu Ebrahim Raïssi s'exprime lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 21 juin 2021. (Reuters)
Le président iranien élu Ebrahim Raïssi s'exprime lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 21 juin 2021. (Reuters)
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Publié le Mercredi 23 juin 2021

BCFIF : Le RU doit soutenir le peuple iranien et s'abstenir de reconnaître le nouveau président

  • Le Comité britannique pour la liberté de l'Iran: « Les élections en Iran ne sont ni libres, ni équitables, ni représentatives du peuple »
  • Un député conservateur exhorte le gouvernement britannique à amener Téhéran à « rendre des comptes pour son soutien au terrorisme et ses violations systématiques des droits de l'homme »

LONDRES : Mardi, le Comité britannique pour la liberté de l'Iran (British Committee for Iran Freedom -BCFIF) a exhorté le gouvernement britannique à ne pas reconnaître le nouveau président iranien Ebrahim Raïssi et à faire pression pour traduire ce dernier en justice pour violations des droits de l'homme.  

Si Raïssi a remporté l'élection présidentielle du 18 juin, le BCFIF a toutefois affirmé dans une déclaration qque  « les élections en Iran ne sont pas libres, équitables ou représentatives du peuple. Elles reflètent plutôt la volonté du Guide suprême non élu et constituent un processus visant à consolider davantage l'emprise de la théocratie sur le pouvoir, et ce aux dépens du peuple iranien ».

Le communiqué précise par ailleurs que  « cette évidence est ressortie une fois de plus le 18 juin, lorsque le peuple iranien a rejeté la théocratie dans son intégralité en boycottant, au niveau du pays, la farce qu'est l'élection présidentielle ».

En outre, le BCFIF a souligné que Raïssi « a joué un rôle considérable dans les crimes contre l'humanité que commet actuellement et a commis par le passé le régime, notamment le massacre en 1988 de 30 000 prisonniers politiques et de membres et partisans de l'OMPI (Organisation des moudjahidines du peuple iranien) dans le pays, ainsi que l'assassinat de 1 500 manifestants et la torture de milliers autres, arrêtés durant et dans le sillage des manifestations nationales de novembre 2019 ».

Au cours de la semaine qui a suivi la victoire de Raïssi aux élections, Sir David Amess, député conservateur et coprésident du BCFIF, a dit que « le peuple iranien a répondu à l'appel de Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), et a entièrement boycotté la farce électorale en Iran ».  

Il a poursuivi en disant que le BCFIF appuie l'appel de Mme Radjavi « à enquêter sur Raïssi et à le traduire en justice devant un tribunal international. Le gouvernement britannique est tenu de donner la priorité à cette question lors de la 47e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies ».

Andrew Rosindell, député conservateur et membre du Comité spécial des Affaires étrangères, a déclaré : « En portant Raïssi à la présidence, le régime affirme qu'il continuera à réprimer et à persécuter la contestation populaire et à exporter le terrorisme ».

M. Rosindell a ajouté que Le moment est venu pour notre gouvernement de prendre en compte les recommandations formulées dans notre rapport, à savoir bannir le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) dans son intégralité et prendre des mesures visant à rompre cette impunité dont jouissent les responsables iraniens et ce, en exigeant que le régime rende compte de son soutien au terrorisme et des violations systématiques des droits de l'homme ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.  


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.